Elle s’étend de la rue de l’Eglise à la rue des Champs et doit son nom à une décision du Conseil communal en date du 25 août 1910.
En 1789, la Révolution française proclama l’égalité des individus devant la loi. Le slogan « liberté, égalité, fraternité » s’imposa partout ; aussi, de nombreuses rues dans beaucoup de villes furent baptisées de l’un de ces trois termes.
Par égalité, on entend l’absence complète de distinction entre les hommes sous le rapport des droits ; c’est l’égalité politique, civile, sociale. Ces principes furent codifiés par la célèbre « Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen » (1789), votée par la Constituante et qui allait servir de préface à la Constitution de 1791.
Elle contient un préambule et 17 articles dont le premier est ainsi conçu : « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit ». Certains pensent que cette dénomination est plus simple. Elle procéderait d’un humour noir ; l’égalité dans la mort qu’évoque la nécropole toute proche de cette rue.
ECOLE SAINT-NICOLAS
A l’angle des rues Xhavée et de l’Egalité se trouve cette école qui a fait l’objet d’importants agrandissements successifs depuis l’époque où quelques religieuses de la congrégation des Sœurs de la Providence fondèrent une école primaire sous ce même titre de la Providence.
Les archives en ce domaine ne sont guère fournies ; c’est à la fin du siècle dernier que ces religieuses arrivèrent de France, chassées de leur pays, comme cela est expliqué pour l’école Sainte-Marie, à Heusy (cfr avenue du Chêne).
On relève le nom de Sœur Anne-Placide (Hélène Jacquet) née à Hayange (Moselle) le 1er avril 1875 qui reçut le diplôme d’institutrice primaire du jury central de Liège le 21 novembre 1893 et fut institutrice en chef du 18 septembre 1902 au 11 septembre 1938. Au lendemain de la guerre 1914-18, le corps professoral comprend également des laïques.
Une des dernières religieuses est Sœur Lucie-Antoinette (Jeanne Poncin) qui cessa ses services le 31 août 1949.
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