Becker (avenue Florent)



     


 . 
Elle part du carrefour, à Mangombroux, des avenues Reine Astrid et Jean Tasté et des rues de l’Agolina et


 
pour rejoindre, en direction Sud-Est, l’avenue de Ningloheid, parallèlement à l’avenue Reine Astrid Vélodrome,



   Comme ses voisines, elle provient du morcellement du domaine Laoureux-Lieutenant, à Thiervaux.

   Par décision en date du 19 mai 1955, le Conseil communal de Heusy eut à cœur de rappeler le souvenir d’un médecin particulièrement estimé au village et qui fut conseiller communal. 

   Florent Becker naquit à Thimister le 28 janvier 1866 ; après de brillantes humanités au collège de Herve, il entre à l’Université de Louvain dont il sort en 1897 titulaire d’un diplôme de docteur en médecine. Il s’établit à Heusy en 1892 ; le 23 mai 1896, il épouse Lucie Gustin qui lui donnera 10 enfants. 

   Nombreux sont ceux qui connaissent ses fils, le docteur Paul Becker, qui fut médecin au Ier de Ligne, l’abbé André Becker, aumônier militaire et ancien curé de Notre-Dame et plus loin de nous, à Rome, le moine bénédictin Georges Becker dom Benoît, procureur général des Abbayes belges à Rome. Le docteur Florent Becker mourut à Heusy le 4 novembre 1932. 














La ferme Doyen



         Cette imposante bâtisse est l'un des plus beaux exemples de bâtiment particulier de style Renaissance Mosane à Verviers.

     Sa localisation et son importance laissent à penser qu'elle fut construite par Jehan Ka après 1539. 

    Après cette date, celui-ci est systématiquement mentionné comme habitant'à l'opposite du moulin banal.

    L'ampleur de ses activités industrielles et commerciales lui permettait de faire construire un tel bâtiment.

    D'autre part, la partie la plus ancienne du bâtiment comporte une porte cintrée surmontée d'un écu représentant les outils du cloutier. Nous savons que les activités de Jehan Ka concernaient aussi la métallurgie dès 1541 il n'est donc pas impossible qu'il se soit consacré à la clouterie dès cette époque. 

    Mais aucun document ne venant étayer la thèse, tout ceci n'est évidemment que pure conjecture. Profondément transformées au cours du XVIIème siècle, la ferme et ses dépendances auraient été la propriété des Carmes de Verviers sous l'Ancien Régime.

     On trouve bien dans les archives communales de Verviers de nombreux documents relatifs à deux maisons que les Carmes possédaient en Sècheval et pour lesquelles ils- demandaient la suppression de l'impôt des vingtièmes deniers, mais il s'agissait l’ancien domaine mieux connu sous le nom de Tour Quentin et le Sècheval en question est le quartier urbain de Verviers et non le faubourg de Mangombroux. 

    Par contre les Carmes ont acquis entre 1770 et 1782 d'autres biens à Mangombroux même. 

   Au cours du XIXème siècle, la ferme fut exhaussée d'un étage en briques. Elle fut roulement achetée par le gouverneur de la province de Liège Pirard, puis par la famille Doyen de Heusy qui possédait en outre une trentaine d'hectares à qui elle doit son nom le plus commun.

   La propriété comprenait alors deux maisons dont l’une fut transformée au siècle dernier : les fenêtres d'origine ont été transformée en style néogothique. Suite à une brouille, les deux parties de la propriété ont été séparées par un mur et morcelées. 

  Quant à la ferme, elle a été rachetée en 1978 par Jean Schmitz qui l'a trouvée dans un bien triste état. Le corps de logis était rehaussé d'un étage en briques datant du siècle dernier, de nombreuses fenêtres avaient été percées ou refermées à l'avenant et bon nombre d'éléments originaux (parmi lesquels les nombreux âtres) avaient été camouflés par des 'améliorations' plus modernes.

   Les travaux de restauration permirent de supprimer l'étage de briques, de remanier certaines fenêtres tout en récupérant certains vitraux, de mettre à jour les éléments décoratifs, puis de rendre vie au fournil qui avait en outre subi les avanies d'un violent incendie en 1976.

   Les façades et les toitures ont été finalement classées par la Commission des Monuments et Sites en 1983. 

    L'examen du bâtiment principal montre que la bâtiment a été construit en deux étapes successives. 

  Passé le porche cintré, on pénètre dans une vaste cour recouverte de pavés arrondis. A gauche, l'imposant corps de logis fait de moellons de grès et de calcaire maçonnés 'à chaux et à sable'. La pierre est belle, claire, et l'on distingue immédiatement deux portes basses et contiguës. Celle de droite est cintrée et plus ancienne (datant probablement, ainsi que toute cette partie du bâtiment, du XVIème siècle). Sa clef centrale porte un écusson où l'on reconnaît, à moitié effacés, les outils du cloutier.

   Au-dessus de cette porte se trouve un monogramme datant de 1669. Celui-ci date probablement de l'époque où la maison fut transformée et non de celle où elle fut construite: un examen du sol de la cuisine a révélé 1 existence d'un pavement antérieur situé à plusieurs dizaines de centimètres sous le niveau actuel. 




  La porte de gauche qui comme l'habitation à laquelle elle donne accès date du XVII° siècle porte un linteau droit et introduit le visiteur dans le corps de logis proprement dit. Celui-ci présente la particularité de comporter non pas un seul âtre mais plusieurs chacun d'entre eux proposant une décoration différente. 

   
Chaque pièce (dont une pièce d'apparat de cinq mètres sur neuf !), chaque volée d escaliers, chaque porte de chêne transpire à la fois le soin des artisans d'autrefois et la passion du dépositaire des lieux. Après un dernier coup d œil sur ce bâtiment splendide le regard se tourne vers le nord dont les vents viennent mourir sur un muret percé d’une porte tout aussi basse et près duquel on remarque un puits semi-circulaire sous appentis.

  Sur la droite, une construction plus modeste renferme une autre merveille : c'est l'ancien fournil dont la pièce mai tresse a elle aussi été restaurée avec grand soin et semble prête à accueillir une fournée,







Toponymie:


   Le Thier de la Fontaine ne cache ni son point d'origine, ni la raideur de sa pente.

   L'avenue Florent Becker est dédiée à Florent Becker, un médecin heusytois très dévoué né en 1866 et mort en 1932.

   Elle était autrefois appelée avenue de Heusy ou ruelle Huby. L'avenue de Ningloheid (ancienne rue du Cimetière en 1916) formait une partie du chemin de Heusy à Stembert et reprend un toponyme ancien mais dont l'origine n'est pas claire. D'après Jules Feller, Ningloheid se rapporterait à un prénom ancien et serait à rapprocher de Ninglinspo (commune de Stoumont).

   Albert Carnoy mentionne une explication avancée par Foerstemann et Jellinghaus : la première partie de Ningloheid correspondrait au prénom Angloald. Ningloheid signifierait donc 'la lande d'Angloald'. 

   Aux alentours de Ningloheid, on trouvait d'autres lieux-dits aujourd'hui disparus comme les 'terres de Woz', citées dans un acte de 15 7 0 226. Le chemin de l' absent, qui relie Ningloheid à la rue Fontaine-au-Biez, a été nommé ainsi pour rappeler les disparus de la guerre 40-45, ainsi qu'une plaque indicatrice le rappelait autrefois.

  Un peu plus loin, l'avenue de Ningloheid croise le chemin de Rouheid, section de l'ancien chemin de Verviers à Jehanster. Ici encore, la première partie du nom correspond probablement à un nom de personne. Les terres comprises au nord de l'avenue de Ningloheid étaient de très grandes parcelles.

   On trouve donc côte à côte deux anciens toponymes que l'on a eu le bon goût de reprendre pour nommer des rues récentes : l'avenue des Grands- Champs et l'avenue des Longues Waides, ancien lotissement Petit.

   Au milieu de ces champs, on trouvait autrefois les lieux-dits (cités sur le plan Popp) les Mauparés (environ au premier rond-point de l'avenue des Grands Champs) et le pré Mossay (à l'emplacement actuel de l'institut Notre-Dame). 

   La rue de la Briqueterie rappelle l'existence de ce type d'industrie dans les champs proches. L'avenue Jean Tasté est dédiée au grand lainier verviétois qui fut bourgmestre de Heusy de 1925 à 1941. 

  Quant à la plus récente de ces rues, la rue Jean Baguette, elle est consacrée à Jean Baguette, substitut du Procureur du Roi, mais surtout chef de l'Armée Secrète à Verviers. Arrêté en 1943, il est décédé en déportation le 30 novembre 1944. La nouvelle de sa mort ne fut officialisée par la. Croix Rouge qu'en novembre 1945 et déclencha de nombreuses cérémonies de deuil parmi la population verviétoise.








panorma



//-->


Le Lagon Bleu distribue quotidiennement des repas de qualité et variés à domicile. Toute l’équipe se fera un plaisir de vous accorder un service personnalisé et un menu équilibré sous les conseils d’une diététicienne-nutritionniste.



 Adresse Rue du progrès, 10 à 4821 Dison•

 N° de téléphone (général) : 087 44 52 93

 Adresse email : info@lelagonbleu.be

 Secteur d'activité : Cuisine collective et sandwicherie

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire