canal ( rue du )

              Elle prolonge la rue de la Saunerie ( ex Station ) n direction du sud, là où se rejoignent  les rue Préry et Joseph Dederich. 

             Le ruisseau du Préry 

              Son nom ruisseau le Ry des prés, appelé aussi simplement le
 " Ry "  nom que l'on retrouve avec des variantes dès le XVI ° siècle dans de nombreuses archives.

               C'est un affluent de la Vesdre qui prend sa source au sud, en provenance de nappes aquifères souterraines, Jonckeu, Sapinière et vers Sohan.

                Entre le hameau du bois et les K'Kmognes  il se grossit du Pied-Vache) et ira alimenter le bassin de natation, pour finalement mué en égout du quartier et par la suite voûté jusqu’à son embouchure, passant ainsi sous la rue du Canal le chemin de fer, le Ponçay, la rue de l'église et la rue Maison Communale (Mi-ville ) sous la Grand Place, pour se jeter dans la Vesdre au Pont d'Ensival. Il jouera un rôle séculaire en matière de limites administratives , par exemple servait de limite entre les bancs de Verviers et de Theux.  

                                                                                                

                                         1850

 

              Pour information il fut vouté par tronçons Henry Heine bourgeois d'Ensival , au Wérixhas (Grand-Place ) essuie d'abord un refus pour creuser un canal qui déverseraient les eux du Préry ; l'autorisation fut accordé par le Bourgmestre Jean et le canal fut creusé en 1729.

                                              

                                          

Au numéro 3 de la rue du Canal a été classé le 236 janvier 1982 par le ministère des Monuments et sites.  Avec cet immeuble on se trouve en face d'une très belle demeure encore du style Louis XV quoique sous le balcon, l’œuvre du ferronnier s'inspire déja en partie du style Louis XVI pour le médaillon central et pour les motifs d'angles d'angles. La maison comprenait jadis un rez de chaussée et deux étages, une troisième a été ajouté au XIX ° siècle. Il est en briques tandis que la façade est en moellons de grès. La composition de la façade est symétriques. Elle s'étend sur 7 travées distribuées de la manière suivante: les trois travées du milieu sont accolées , c'est à dire se joignent par l'intermédiaire d'un jambage commun aux baies voisines tandis que les autres travées sont limitées par des trumeaux . La porte se trouvant dans la travée axiale est surmontée d'un balcon à garde-corps en ferronnerie. 

           

 

                Les baies ont des pieds droits monolithes , un linteau cintré dépassant largement dans le haut, les châssis de fenêtres sont de trois types. Ceux du rez de chaussée sont imposteset deux ouvrant avec vitrerie subdivisée par des croisillons en bois .

                 A part deux fenêtres du second étage, à deux ouvrants de trois carreaux chacun, les autres châssis ont une imposte de deux ouvrants de deux carreaux chacun.

                  La porte d'entrée est à double ventail en à bordage sur lequel se greffent dans le haut des moulures en contrecourbes terminées par des fleurons. L'imposte en petit bois rayonnant est très harmonieusement composée . 

                Trois de deux rayons aboutissent en bas au centre de rayonnement garni de feuillages tandis que quatre autres rayons

intermédiaires s'arrêtent  à l'un des petits bois ondulant.La porte du balcon d'étage reproduit dans son imposte, par le jeu de petits bois dissymétriques, les initiales reliées de L.G.A.G.? qui se trouvent d'autre part, dans le médaillon central de la ferronnerie du balcon. Cette dernière est charmante.

              

                 Le médaillon ovale surmonté d'un nœud de ruban et garni de feuillage dans le bas, est soutenu latéralement par un jeu de courbes à enroulement. Aux angles arrondis figurent des sortes de carquois évasés. Toute cette ferronnerie se développe par un monument ondulant qui suit le bord découpé de la pierre du balcon également d'allure ondulée en plan.

Les initiales citées ci-dessus appartiennent  à Jacques Gohy , maitre de carrière, qui résidait dans cet immeuble.

            Enfin se remarquable balcon fut l'objet d'une reproduction due à l'architecte Albert Duesberg, qui figura au "village mosan" à l'exposition de l'eau à Liège en 1938-1939 

            rue du canal rue du  montagne (devenue Trou Brasy)u brasy

 A partir de là  descendons lentement la rue Jusque la gare .

                                

       

         

  

                     


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