franchimont ( rue de )






          Elle constitue la limite entre Verviers (côté Nord) et Heus (côté Sud), et va de la place Général Léman à la rue des Etangs qui, elle, constitue la limite (1976) entre Verviers et Ensival,

      Elle ne compte guère d’habitations : d’un côté, c’est le mur de clôture de la propriété Peltzer de la rue Grétry, et, de l’autre, un mur également, qui longe la propriété de Séroule : l’ancien château devenu un établissement d’instruction pour des religieuses urrsulines, puis, récemment, un centre de jeunesse de l’Etat, situé sur le territoire de Heusy.

    Cette artère a été largement modernisée, devenant un axe routier, depuis le haut de la rue des Carrières, et joignant Mangombroux, via les avenues Hanlet, Elisabeth et Duchesne.

    Les « Boulevards », quartier paisible de tout repos, sont entrés dans l’agitation du siècle. " Enfin, il était normal et désirable, qu’une de nos rues évoque le riche passé historique et séculaire du Marquisat de Franchimont, dont, avec ceux de Jalhay, Sart, Spa et Theux, le ban de Verviers partage les destinées, au cours des siècles.


 Les ruines du château de Franchimont sont le but de maints promeneurs de notre cité. Enfin, l’épisode des six cents Franchimontois est un haut fait dont restent fiers nos concitoyens.
           Afin de libérer la principauté de la rude domination bourguignonne de Charles le Téméraire, une troupe de hardis guerriers, sous la conduite de 



                                                                                     


         En 1974 les travaux de poursuite de l’autoroute (qui s’arrêtait au dessus de la rue des Carrières) étaient déjà bien avancés, supprimant de ce fait, une importante surface du domaine de Séroule.

           Ce tronçon a été mis en service en 1977. Lorsque se promenant au bas de la rue des Etangs on essayait d’imaginer l’autoroute passant à hauteur du deuxième étage des maisons, ce n’était vraiment pas possible. Et pourtant!!


        carte de 1971 qui donne un aperçu de la rue avant 1971 


 




1850

1777

   

Remarquez le vaste par du château de Séroule

 

 

 

 

 Le château de Franchimont




    
    Il date vraisemblablement du milieu du XIème siècle. Il était la propriété de la Principauté épiscopale de Liège, ce qu’elle restera jusqu’à la fin de l’ancien régime, excepté une engagère.

       Le château constituait la protection à l’est de la principauté contre les voisins, les Duchés de Limbourg et de Luxembourg et la Principauté de Stavelot. La terre de Franchimont était, par ailleurs géographiquement isolée du reste de la Principauté de Liège.

      Le sort et l’histoire de Franchimont sont donc intimement liés à ceux de Liège. La plus ancienne mention de Franchimont date de 1155.

     Beaucoup d’explications ont été données quant à l’origine du nom. Il semble que la plus plausible soit mont de Frankar. 

     L’expression traditionnelle pour désigner la terre de Franchimont est Marquisat de Franchimont qui comprenait les Bans de Theux, Spa, Sart, Jalhay et, plus tard, Verviers. 

      En 1387, un incendie accidentel éclate. La château est fortement endommagé, mais Arnould de Hornes, le prince-évêque, ordonne aussitôt des reconstructions, ce qui le modifie considérablement. 

     Entre 1477 et 1505, le château est cédé en engagère par l’Evêque Louis de Bourbon à Guillaume de la Marck, dit le Sanglier des Ardennes en garantie d’un prêt de 4.000 florins.

     Des tractations pour faire cesser l’engagère aboutissent en 1504 à un pacte de rachat de la châtellenie par le prince-évêque. Le début du XVIème siècle est une période très importante pour le château. 

     
Erard de la Marck
        En 1505 arrive sur le trône épiscopal Erard de la Marck, un des plus grands princes-évêques que Liège ait connu.

      La sécurité du territoire est une de ses préoccupations majeures et il ordonne de grands travaux dans les places fortes. C’est de cette époque que date la grande enceinte pentagonale flanquée de quatre casemates et d’une tour d’artillerie, le balloir. 

    Pour imaginer l’ampleur des travaux, il faut savoir que la surface « dans les murs » a été multipliée par six. 

     Au XVIIème siècle, suite aux progrès de l’artillerie, sa position stratégique diminue vu la proximité des collines avoisinantes. En 1676, Louis XIV ordonne la démolition du château, mais, en fait, seul le balloir sera partiellement détruit. 




          Au XVIIIème siècle, le château est toujours entretenu et sert principalement de prison. Le 7 septembre 1789, il sert de lieu de réunion pour le Congrès de Polleur berceau de la Révolution Liégeoise. 

      A partir de cette époque, la château sera dévasté et pillé. En 1899, les ruines deviennent propriété de l’Etat. 

        En 1928, le Touring Club de Belgique le rachète puis la Commune de Theux en 1959. Il est classé en 1936, puis Patrimoine exceptionnel de Wallonie en 2001. Pourquoi Patrimoine exceptionnel de Wallonie ? 

     La grande enceinte construite au début du XVIème siècle (Erard de la Marck) avec ses casemates et sa tour d’artillerie n’a pas été modifiée et est intacte alors que d’autres places fortes ont disparus





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