Gérardheid (rue)






     Elle part de la droite de la rue Trou Brasy ( ex de la Station, en direction Ouest, au lieu-dit  « aux Fontaines », vers le Hameau du Bois et La Raye, plus ou moins parallèlement à la ligne de chemin de fer.






   Par le passé les manants appelaient cette rue sentier 44 ( dit de gérardheid ), ou zigzags avant que la partie méridionale de celui-ci,  jusqu'alors en ligne brisée n'ait été remplacé par un haut escalier de pierre. 

 En 1813, les habitants avaient le droit d’y prélever aux carrières pour effectuer leurs constructions. Son nom est issu du patronyme Gérard ; « heid » signifie bruyère ou lande (cfr. rue des Heids, ) ; c’est la bruyère de Gérard tout comme Gérard-Champs = les champs de Gérard. 

      C’est dans cette rue que fut édifié, après la libération, un monument à la mémoire des patriotes Choquet et Hénault, lequel est l’objet, chaque année d’un hommage de l’ Union de la Résistance de Verviers, accompagnée de la famille Choquet.

       Nous sommes le 9 septembre 1944 ; depuis le débarquement des alliés en Normandie, les armées hitlériennes reculent, libérant ainsi progressivement notre territoire ; les chars américains avancent dans la région ; les résistants prennent part à la libération. 


                       



     Les Allemands en retraite avaient établi un poste de leur Flak (défense anti-aérienne) dans le bois voisin ; ils semblaient vouloir faire sauter le pont ferroviaire de la Raye, ce qui eût compromis par la suite son utilisation pour la progression des troupes alliées vers l’Allemagne ; on apercevait déjà les chars américains en Vovegnez ; des membres de l’A.S. (Armée Secrète) prennent l’initiative d’aller détruire ce nid allemand afin d’empêcher qu’il ne ruine le pont. 


                                           

Edouard Choquet

            André Henault (19 ans) et son frère Georges, Edouard Choquet, Français, ancien combattant de la guerre 1914-18, tous trois demeurant à Ensival, Christian Fettweis, Jean Hanotte et deux autres compagnons partent courageusement, en traversant le bois du château Burhenne, dans le but de prendre à revers le nid ennemi en profitant des haies pour s’approcher sans être vus. 

        A peine leur première observation était-elle effectuée que nos sept A.S. subissent un tir en rafales de la part des Allemands qui de sept étaient devenu une trentaine et qui, retraitant par les bois de la Raye, débouchaient malencontreusement à ce moment.




       Un échange de coups de feu a lieu aussitôt : la petite troupe ayant perdu deux des siens se retire, tant bien que mal en profitant du couvert des haies, et sous le feu ennemi, vers la Houckaye. Le martyrologe national comptait deux victimes de plus.


  




CHATEAU DORMAN 

     
Cette propriété fut aussi couramment appelée « Château de la Folie » ; il ne faut pas confondre avec la « rue Haute Folie » où sous ce titre est expliqué, avec plus de détails, le sens du mot «folie». 






         Dans la seconde moitié du XIXe siècle, un négociant liégeois du nom de Mathieu-Jean-Léopold Dorman s’y était établi ; son fils Jacques-Joseph y édifia vers 1870, une vaste maison en briques au fronton triangulaire orné d’une Cérès en stuc et flanquée de terrasses sur des galeries.

        Le propriétaire mourut à Verviers le 4 décembre 1891, ayant cédé auparavant la bâtisse aux deux frères Nicolas-Jacques- Joseph et Jean-Joseph Joris, de Verviers, qui dans les salons, luxueusement meublés y donnèrent des soirées qui furent diversement appréciées par les contemporains.

        Après une période d’abandon, l’immeuble fut occupé par les Pères Jésuites de Verviers comme maison de repos. 

       Par la suite, le château tomba dans le plus grand délabrement, quand au lendemain de la guerre 1914-18 il fut acheté, le 22 mai 1919, par un teinturier d’Ensival, Pierre Burhenne-Pinet, aux héritiers des frères Joris précités ; une restauration de fond en combles assure aux descendants de l’acquéreur un parfait logis, dans ce que les Ensivalois appellent encore « lu Tchèstê Dorman » ou « lu tchèstê del Folèye ». 

SENTIER DE GERARDHEID 




       Un sentier communément appelé « zig-zag » monte vers la propriété Burhenne ; il part de la rue de Pepinster (entre les n° 139 et 141) pour franchir la voie ferrée sous un étroit tunnel.

En 1953 Jules Peuteman nous décrivait cette rue de la sorte


          Les vues dont on jouit de cette rue sont agréablement variées, aussi bien du côté de la ligne faîtière de la colline que de celui de la vallée industrielle. Pour favoriser le tourisme dans cette partie de la commune, l'échevinat des Travaux publics devrait édicter l'obligation de ne construire dorénavant, sur la bordure Nord-Ouest de la voie, qu’en ménageant de larges zones de non aedificandi, aussi avantageuses, au fond, pour l'agrément des futurs propriétaires que pour celui des simples passants.

GÉRARDHEID (sentier de ~).

Désignation officielle du passage étroit qui, portant le n° 44, débute en ruelle entre les immeubles nos 139 et 141 de la rue de Pepinster, passe sous un bas et obscur aqueduc de la ligne ferrée Liège-Verviers, et aboutit à la rue Gérardheid, proche la propriété Burhenne.

Localement, le dit sentier est qualifié « les Zigzags ».


 1850 la rue n'existait pas




















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