Résistance (rue de la)

La rue des Combattants devient (C.c.V. 14-12-81) « rue de la Résistance ». 

  Elle glorifie ainsi les combattants sans uniforme, durant la guerre 1939-45 ; dès l’occupation du territoire, une lutte clandestine s’engagea dans les pays occupés contre les forces d’occupations allemandes et les collaborateurs. 

  Cette lutte, menée en coopération avec les forces alliées, revêtit des formes diverses : les sabotages des voies de communication, des centrales électriques, des usines de guerre, etc. ; la guérilla des partisans dans les maquis semant l’insécurité chez l’ennemi ; les filières d’évasion reconduisant des prisonniers, des aviateurs abattus, vers l’Angleterre, via l’Espagne ; la presse clandestine ravivant le moral de la population, etc. 

   Sans doute, décrire plus amplement la Résistance dépasserait le cadre de ce volume ; on se référera aux publications qui nous narrent les activités des différents groupements concernés : Armée Secrète, Armée de la Libération, Partisans armés, Front de l’indépendance, Presse clandestine, Groupe G, Witte Brigade, etc. 

    Les années passant et de ce fait plus nombreux devenant ceux qui n’ont pas connu la guerre, ils ont la possibilité de vivre les heures tragiques que vécurent leurs parents et grands-parents pendant les 18 jours, l’occupation ou la résistance ; ils liront avec intérêt les références bibliographiques suivantes : « Le Livre d’Or de la Résistance Belge », ouvrage publié par la Commission de l’Historique de la Résistance, instituée par le Ministère de la Défense Nationale. « La Résistance 1940-1945 », par le professeur H. Bernard, Professeur à l’Ecole Royale Militaire. « Il était des Femmes dans la Résistance », de Ania Francos. 

   Concernant la Résistance Française : « Témoignages sur le Vercors » de J. La Picirella. La rue de « l’Armée Secrète » remplaçant la rue des Combattants à Stembert (C.c.V. 14-12-81) permet de donner une description de ce mouvement sous le titre qui lui est consacré.