concorde ( rue de la )



                  La rue de la Concorde est ouverte en 1901 pour relier l'intersection des l’Harmonie à la future Gare centrale à hauteur des rues du Manège et du Théâtre.qui ne sera inaugurée qu’en 1930  

           Elle constitue la plus récente liaison dans le sens Nord-Sud, de l'axe ancien Marché-Harmonie, avec l'axe moderne (fin du 19° siècle) Palais-Victoire ; elle est parallèle à ces rues : Laoureux, Martyrs, Rome et Jardon.


            Les travaux liés à la création de cette artère engendrent de nombreuses discordes au sein de l’Administration communale qui décide finalement de baptiser cette rue « rue de la Concorde ». En effet, certaines bâtisses (n°7, 9, 11, 49, 57, 59 et 61), jugées trop modernes par rapport aux constructions « traditionnelles » en vogue à l’époque, ne bénéficient pas de l’assentiment général de l’Administration.

            A droite, en montant, c'est le bienfaisant espace vert que institue le jardin de l'Harmonie, et à gauche en montant, l'on trouve un ensemble de constructions la plupart assez cossues : I'immeuble de la Société Générale de Belgique, le bel hôtel renaissance du docteur Collette, les sièges de l'Aide Mutuelle et de l'U.P.M., etc. 

                             Pendant plusieurs décennies, l'hôtel du Chemin de Fer (Rensonnet) fut le rendez-vous des hommes d'affaires qui regrettèrent sa disparition ; l'immeuble fut utilisé par la Banque de la Vesdre, devenue une succursale de la Banque de Bruxelles, avant d'héberger les services des Contributions.

           Rue moderne, puisqu'elle fut ouverte en 1901, l'on s'étonne qu'elle ne soit pas rectiligne, encore que, la double courbe de son tracé ne nuise pas à son charme.

           Les expropriations antérieures à son tracé provoquèrent des controverses au Conseil communal et de rudes polémiques dans la presse ; lorsqu'il s'est agit de baptiser cette nouvelle artère, l'édilité se rangea à la suggestion d'un humoriste : nommons-la rue de la « Concorde ».

          Les maisons situées aux n°7, 9 et 11
 sont construites pratiquement en même temps (entre 1903 et 1904). La première, initialement conçue pour abriter un commerce, est l’œuvre de l’architecte Alphonse LANGE.

          Parée d’une décoration très abondante, cette façade dispose aujourd’hui encore de sa vitrine d’origine. La seconde possède une décoration particulière en forme de « coup de fouet » (caractéristique majeure de l’Art nouveau) au niveau de ses garde-corps en fer forgé. Cette maison, tout comme sa voisine (n°11), est l’œuvre de l’architecte Jean LEJAER. Au n° 49 se trouve « un hôtel à voyageurs » bâti dans le style Art nouveau, construit par l’architecte RENSONNET. 

         Un groupe de trois maisons, construites à l’angle de la rue de la Concorde et de la rue du Manège est l’œuvre de l’architecte François JACOB et date de 1904.


 Les numéros 57-59 ont conservé leurs oriels d’origine, surmontés de garde-corps et de marquises décorées de dentelles. 

         





           
A l’angle de la rue de la Concorde et de la rue du Manège (n°61) se situe une superbe bâtisse dès l’origine conçue pour abriter un café. Après la seconde guerre mondiale, les ferronneries des balcons sont remplacées par des loggias en béton. 

        Les ferronneries d’influence Art nouveau du fronton courbe, les colonnes encadrant les lucarnes et le petit toit à l’impérial sont cependant toujours présents. A côté de ces constructions qui relèvent d’une architecture plus moderne, des bâtiments à l’allure plus « classique », mais tout aussi intéressants, sont visibles dans cette rue. 

          Charles THIRION y érige l’ancienne banque de Verviers (n°41), aujourd’hui siège de la SWDE. Cette bâtisse, l’une des plus anciennes de la rue, adopte un style semblable au bâtiment que dessine THIRION pour la banque nationale (rue de la Banque). 

         Auguste Charles VIVROUX, autre architecte important à Verviers, réalise les plans de la maison de Lucien BASTIN (n°43) dans un style néo-renaissant (1). 

         L’autre côté de la rue est bordé par le parc de l’Harmonie et par une demeure, la Société d’Harmonie, de style cottage dont les entrées sont protégées par de très jolies grilles. (1) Le style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine
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hotel du chemin de fer

























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