Centner ( rue Robert )






Initialement cette rue s’appelait rue de la rivière, faisant triple emploi avec les rues et quai de la Vesdre
        On lui donna le nom  de « Robert Centner » ; elle est une des rares rues où coexistent l’ancienne et la nouvelle plaque indicatrice.
        Ici aussi, se justifie notre remarque préliminaire ; nécessité d’indiquer les millésimes  (naissance et décès) ; en effet il y a eu 3 «  Robert Centner » , en quatre générations, et c’est le premier que commémore cette rue.
       C’est à un double titre que Robert Centner (1833-1911), mérite la reconnaissance de ses concitoyens : l’industriel averti et le dévoué philanthrope.
        Ses origines sont modestes, il naît à Merseburg (Saxe) le 23 avril 1833 et âgé de dix ans, il arrive a Verviers avec son père et sont hébergés dans une chambre à la fabrique Peltzer, D’abord en pension à La Reid, il fréquente avec succès l’Ecole Industrielle et Littéraire de notre ville  et y décroche une distinction. Entre temps sa mère et sa sœur ont gagné Verviers. En 1848 il est apprenti aux usines Lieutenant Peltzer où bientôt il remplace le magasinier.
           Mais il a vingt ans (1853) ; son ambition le pousse à s’établir à son compte ; un concours de circonstances lui procure une représentation Anglaise de fil d’acier pour la fabrication de garnitures de cardes (Patchett) ; il voyage et sa connaissance des langues contribue au développement de sa firme où il vient d’accueillir comme associé son frère Charles (1867) âgé de 14 ans. Entre temps il avait épousé Marie Koor.
         1878, puis 1903 marquent les 25 et 50°me anniversaires de la brillante entreprise, mais à la veille des noces d’or, il s’éteint  le 12 juin 1911.
           
        Industriel d’avant-garde, comme nous venons de la voir, son nom reste attaché à une implantation nouvelle : l’industrie du délainage et de la peau de mouton. Ses relations avec le centre lainier de Mazamet (France° où les délainages sont nombreux, l’incitent à en  créer à Verviers ; il intéresse des amis à ce projet qui va bientôt prendre corps ; Paul Dedyn, Alfred Hauzeur et lui- même créent  une association en compte à tiers (1879) sous la dénomination «  Bomerson-Paris », ce dernier étant le comptable associé d'Alfred Hauzeur. L'entreprise dirigée par Auguste Peltzer devient en 1885 le délainage "Peltzer & Centner ", à la mort d'Auguste Peltzer, il est liquidé mais aussitôt transféré au "Délainage Peltzer et cie" absorbé en 1931 par la S.A Peltzer & fils.

              L'implantation du délainage valut à ses promoteurs en 1884 l'octroi  du Prix Gouvy et Deheselle.






                 








































pour la passerelle voir ici




























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