cordonnier (avenue Edouard )



    je me suis trompé en vous donnant mon adresse email pour me contacter fonsy47@gmail.com   

  Cette avenue constitue un tronçon de la route nationale n° 440 (Mangombroux-Jalhay) ; elle part de l’avenue Jean Kurtz et finit à l’avenue Roger Dejardin, après avoir décrit un arc de cercle.

          Par suite des fusions de communes (1977), elle fut transférée de Polleur (aujourd’hui Theux) à la ville de Verviers. Comme il l’a fait également pour les deux autres de ses enfants qui donnèrent leur vie pour la Patrie durant la guerre 1940-45, le Conseil communal de Polleur honora la mémoire d’E. Cordonnier né à Verviers le 27 février 1910 ; dans les rangs du 31e de Ligne (qui est le dé triplement du 1er de Ligne), il combattit à Passendale ; c’était la veille de la capitulation et le régiment s’efforçait de retarder encore la progression ennemie ; E. Cordonnier fut parmi les défenseurs tombés en ce dernier combat meurtrier, le 27 mai 1940.


















                                                                     


 vu de l'arrière
             
             Avant l’avènement de l’auto, le citoyen se détend le dimanche en marchant. Le tram lui offre un départ plus singulier que, citadin, une traversée imposée de sa ville. Lambermont, avant-guerre, possède deux laiteries (dont les Champs-Élysées) où l’on trouve miche ou couque à tremper dans un bol de lait. Le Casino de Mangombroux promotionne les bières louvanistes. Il est encore la laiterie du pont du Thuron, à La Reid et, bien sûr, le Val de Hoëgne de Royompré (Jalhay). Le torrent fagnard propose aussi des moulins dont celui situé entre Neufmarteau et Royompré. C’est, parmi d’autres, le moulin Gohy où le matoufè (du lard, de la farine et des œufs) est proposé, comme est à la carte la tarte au riz de Verviers ou la fricassée ardennaise.
                            vues de l'intérieur du "casino"











 Actuellement la bière d'homme a été remplacé par des soins pour animaux :  le casino  abrite désormais Jardins des Sens, un magasin d’huiles essentielles et d’aromathérapie. Il propose une large gamme d’huiles essentielles et végétales, de cosmétiques et produits naturels à base de plantes ainsi que toute la littérature sur le sujet. Mais la particularité de Jardin des Sens surtout réside dans les produits de phytothérapie pour les chevaux et d’aromathérapie pour les chiens




il faut aussi savoir:

                L'homme qui fut, à la fin du siècle passé, à l'origine de ce qui fut longtemps un des buts de promenade préféré des familles verviétoises s'appelait Rodolphe Closset.

       Né le 5 avril 1850 à Verviers, c'était un marchand de laines installé rue de Dison ainsi qu'un brillant homme de lettres, cheville ouvrière et président de la Société Polyglotte.

       Il traduisit d'ailleurs plusieurs œuvres de l'italien et de l'allemand et fit éditer quelques pièces de théâtre inédites. Le 20 janvier 1872, Corneille Gomzé lui aurait même dédié sa célèbre Barcarolle lors d'un souper de la Société Polyglotte. 

      Mais c'était aussi un homme de principes puisqu'il était également secrétaire et trésorier de l'oeuvre de la Bouchée de Pain et directeur de la section 'Protection de l'Enfance' de la Société pour la Protection de l'Enfance et le Patronage des Condamnés, des Vagabonds et des Aliénés de l'Arrondissement de Verviers (sic) à laquelle il avait adhéré en 1894.

     Propriétaire et habitant du 'château' qui portait son nom depuis 1889, Rodolphe Closset voulait créer une colonie pour orphelins. Il fit construire à cet effet dans les premières années de ce siècle un nouveau bâtiment en bordure de la route de Francorchamps. Il appela cet endroit la 'Petite Suisse', parce qu'il lui rappelait un paysage suisse qu'il appréciait particulièrement.

Un corso fleuri organisé au Casino en juin 1908. Les deux jeunes filles et le garçon portent des habits semblables à ceux de la photo suivante. On peut donc supposer que la Colonie fonctionnait toujours à cette date. (coll. Bongard )


  
Les pensionnaires de la Colonie de Mangombroux posent devant la petite Suisse alors que deux d'entre eux se préparent probablement pour leur communion.
(coll. Larondclle)

    Certains de ces enfants étaient orphelins, d'autres étaient devenus une charge trop lourde pour leurs parents, comme cette fille arrivée à Mangombroux en 1902 et reprise par sa mère en juin 1903 qui confessait que les privations ne cessaient que lors de l'arrivée de son tuteur dont les visites avaient au moins pour mérite d'améliorer les repas. 

  Les informations manquent en tous cas pour préciser la date à laquelle cette Colonie cessa d'exister. Il fallait assurer à cet ensemble un approvisionnement en eau : celle-ci proviendrait du ruisseau de Mangombroux au moyen d'un étang et d'un 'bélier' qui pompait l'eau jusqu'au château.

   Le casino en lui-même (construit en 1889) ne servit probablement jamais de salle de jeux de hasard, mais sa grande salle, décorée de stucs particulièrement chargés, accueillit tout au plus des tables de billard. Le bâtiment servait principalement de café, de laiterie et de salle de danse. Rodolphe Closset décéda en 1925 en laissant un fils qui partit s'installer à Bruxelles. 

   Entre les deux guerres, l'ensemble se compléta d'un 'coin aux ânes', d'une piscine et de courts de tennis aménagés dans le fond de la vallée. La dizaine de cabines de bain en tissu permettait aux baigneurs de se changer. En 1926, l'ensemble du domaine fut mis en vente et entièrement transformé.

   La réouverture eut lieu le 6 juillet 1927, y compris celle d'une toute nouvelle plaine de jeux. On y donna même des pièces de théâtre et des concerts (organisés notamment par le 'Cercle Musica' de Stembert). 

  Les annonces insérées dans les journaux régionaux parlaient d'un établissement rénové et exclusivement réservé aux familles. Il faut dire que Rodolphe Closset avait interdit explicitement toute tenue de 'lieu de débauche' sur sa propriété ! 

  En 1941, monsieur et madame Larondelle, qui tenaient jusqu'alors une boucherie en Crapaurue, s'installèrent au casino et en continuèrent la gestion. La salle de café (qui servait aussi de dancing - clandestin bien sûr) fut aussi le théâtre d'un attentat commis par la Gestapo contre un ouvrier flamand travaillant dans une fabrique d'Ensival. 

   Mr Larondelle avait amené avec lui quelques bovins. Son fils et sa belle-fille découvrirent l'équitation par un ami commun, et en 1965 ils abandonnèrent le commerce de boucherie familial et commencèrent à accueillir les chevaux d'amis et de connaissances. Ils acquirent le casino en 1970. 

  Leur manège accueillait les jeunes cavaliers à partir de 8 où 9 ans, mais n'a jamais cherché à les pousser vers la compétition (même si quelques concours complets furent organisés en collabo¬ration avec le Cercle de Dressage de Heusy), préférant conserver l'atmosphère familiale et amicale tant appréciée des habitués. 

  En ses plus beaux jours, il accueillait jusqu'à trente chevaux. Le manège se compléta en 1981 d'un manège couvert. En août 1991, la famille Larondelle a revendu le manège à Mr Mario Marini. 

 Les installations de loisirs qui faisaient du Casino de Mangombroux l'un des endroits les plus prisés de Verviers : le bassin et ses cabines de toile, les terrains de tennis,.. (coll.
Bongard)

  A l'heure actuelle, le Cercle Équestre du Casino accueille toujours une vingtaine de chevaux dans des écuries modernisées. Ses activités sont axées sur la formation des cavaliers, avec des leçons individuelles et collectives et des stages organisés rendant les congés scolaires. Il se spécialise également dans le spectacle équestre et la voltige. Mr Marini effectue aussi le ferrage des chevaux, même s'il ne s'agit plus ie ferrage à chaud comme autrefois. Les anciennes installations de la piscine (toujours présentes mais rarement visibles à cause d'un rideau de végétation) forment aujourd'hui le décor idyllique d'un parcours de cross.











//-->


Le Lagon Bleu distribue quotidiennement des repas de qualité et variés à domicile. Toute l’équipe se fera un plaisir de vous accorder un service personnalisé et un menu équilibré sous les conseils d’une diététicienne-nutritionniste.



 Adresse Rue du progrès, 10 à 4821 Dison•

 N° de téléphone (général) : 087 44 52 93

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire