Crapaurue


             





                  



Au fur et à mesure que la modeste bourgade de la place du Marché poussait, ses tentacules vers les quatre points cardinaux, tout comme Thier-Mère-Dieu et le Mont-du-Moulin, Crapaurue descendait du monticule, vers la rue encore informe de la Brassine (place Verte). 



               



Son nom n'est nullement dû aux « crapauds », à l'instar de la rue des « Raines » (grenouilles), mais, tout comme cela est lu sous le titre «rue de la Grappe », sa pente la fit nommer "en crapurue  » devenu « Crapaurue », terme wallon apparenté à gripète , la montée d'une pente, une côte, une rampe. 

         
      Sous une forme primitive, elle a acquit une certaine importance : c'est le « grand vinave de Crapaurue » déjà cité en 1640. Tout comme plusieurs autres rues principales, elle fut pavée on 1660. 

               


                               


             Du côté Sud, elle demeura longtemps la limite entre partie ville et campagne, tandis que vers le Nord, on bâtissait davantage en direction du canal.

              A propos de la rue de Heusy, on a écrit comment une dérivation parlait du ruisseau de Mangombroux, à la porte de Heusy, pour couler à ciel ouvert, au milieu de la rue de Heusy, et dévaler ensuite Crapaurue. (voir ici )

             Petit à petit, cette artère importante de la Cité se compléta par de nombreuses cours, impasses, ruelles, etc. (aux logements sommaires) qui y débouchaient.  Beaucoup sont disparues et nous en citerons quelques-unes, en y apportant cette précision qui vaut pour toute la ville : lorsqu'il a des cours, etc., la numérotation actuellement en vigueur, en englobe la numérotation dans les numéros des maisons de la rue principale ; par exemple, celui qui réside cour Renand n'a plus ce vocable comme adresse, mais bien Crapaurue aux numéros compris entre 149 et 175, et ainsi de suite, pour les autres cours et similaires survivantes. (voir ci dessous)

           Il n'y a pas cent ans qu'outre les dernières cours que nous venons de citer, l'on trouvait encore en Crapaurue, les cours Lobet, Baudouin, Claessens, les impasses Mazot, Lamarche, et plusieurs culs-de-sac. 

          En descendant Crapaurue, depuis le coin de la place du Marché et de la rue de Heusy, vers la place Verte, où elle se termine, nous trouverons à notre gauche, les rues des Carmes, Janson, Laoureux et des Martyrs, qui sont décrites sous leur titre respectif.



                                                                            
carrefour  Crapaurue Carmes
 différent de nos jours

                                                                       
                                                                                                                                                         



          
              



                                                                                      
Crapaurue Laoureux

















Crapaurue avec la rue du Midi
qui allait devenir rue des Martyrs
















                                                                              
                Crapaurue la place Verte                                        







           




           







Nous regretteront de ne plus voir au coin de la rue de Heusy, la « maison espagnole » qui était le témoin d'une époque.





















            

















 Mais, par contre, l'on se réjouira de l'heureuse restauration de la « maison Mouland » (1650), au coin de la rue des Carmes (classée en 1942). 




        Échantillon des constructions en Renaissance mosane, cette maison a sa façade principale côté Crapaurue, en maçonnerie de briques et de pierres de taille, tandis que le pignon de la rue des Carmes est en pan de bois. Une cour sépare ce bâtiment principal d'une seconde maison dotée d'un tire-sac ; une grille monumentale, du plus bel effet, est due à la restauration qui vient d'être effectuée.

        








            La maison de Denis de Charneux a malheureusement fait place à un de ces buildings utilitaires sans cachet ; né en 1629 et décédé en 1719, il était écuyer du Saint Empire et fut bourg¬mestre neuf fois. C'est dans cet immeuble que le général Marlborough (ancêtre de Winston Churchill) séjourna en nos murs après la prise de Limbourg (1703). 





          Lors des événements de 1830, la foule pilla la maison de l'avocat Lys, accusé, à tort ou à raison, d'orangisme. 

          Au siècle dernier, le gendre du bourgmestre Ortmans-Hauzeur, Isidore Brouet, y avait une banque qui comptait parmi nos établissements financiers. Au début du siècle, le « Crédit Anversois » s'installa place Verte, dans le bâtiment qui, par la suite, fut, entre les deux guerres, le « Café du Tank » . 


          Au lendemain de la première guerre mondiale, il transféra son siège dans les nouveaux bâtiments qu'il construisit en Crapaurue, dans le style de la Renaissance flamande ; à cette époque, la plupart de ses succursales furent érigées dans ce style, qui est une réussite 
esthétique ; sur ce bâtiment, une inscription indique qu'il fut édifié en 1918 par l'architecte Charles Thirion ; évoquons le filére de Liège (actuelle banque de Schaetzen) au boulevard d'Avroy.

         

 



Aujourd'hui, C'est le Ministère des Finances qui a installé en Crapaurue ses services de l'Enregistrement. La banque Lhonneux occupait l'immeuble où se trouve l'ancien magasin " le phare" 

        





    







            Le promeneur, pour ne pas dire le flâneur, lèvera les yeux du-dessus des rez-de-chaussée pour apprécier tant de façades qui ont conservé tout leur cachet, hormis celle d'un modernisme si peu esthétique d'un grand magasin et désertés de nos jours.






          Il est difficile de retracer les nombreuses ruelles et impasses, qui foisonnaient en cette rue. le tracé en rouge en retrace une partie.

          La rue Ortmans (relativement récente)  ayant été ouverte en 1885, il était possible , via un sentier , de se rendre en Coromeuse  en partant du Trou Gouvy vers la ruelle Bodeux ( voir plan ) 


cour mazot



































cour Mazot 




































       







Cour  Massin






Cette cours se situait juste à côté du magasin "le phare" et dans le fond pour les anciens les établissement Pirotton. Une pensée de ma part à cette famille .Reliée à la cour Mazot cour elle devenait la rue Bodeux ( voir plan)


ex coopérative ex phare


         















la ruelle Bodeux parallèle  a la rue Ortmans que l'on distingue disparue en 1935







entrée du phare cour Massin

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Cour Baudouin

Monsieur Stenhuse et son imprimerie en cette cour







Cour Claessen a disparu



Ruelle Maréchal (voir ce titre)





























fermée il n'y a plus un chat


sortie de la rue Marechal en coronmeuse



rue Cuper


entrée 2020








entrée crapaurue 1935










sorties 

sortie terre hollande 1900



sortie terre hollande 1910













anciennes maisons




remblayage canal 1906 en face rue Cuper

Cour Renand (149 et 175)




























    



ruelle Mosset
                                                       1900


Avant la percée de la rue du Midi 1905 (Martys) on apercevait un ancienne boulangerie qui bordait cette ruelle. Cette  maison ainsi que sa voisine (fleuriste)vont disparaitre et permettre de corriger l'alignement des bâtisses.









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