Dederich (rue Joseph )

       


               Elle part du sommet de la rue du Canal et se dirige vers le Sud en direction du chemin du Préry.

















                En date du 5 mars 1951, le conseil communal d’Ensival lui donna cette dénomination en souvenir de son bourgmestre (1921- 1947), Joseph Dederich, qui naquit le 28 décembre 1871 et y mourut le 7 avril 1951. 

              Tisserand au tissage P. Hauzeur, fils aîné, il devint bientôt permanent du syndicat de cette active corporation ; à la fin du siècle dernier, Ensival connut une intense vie politique ; c’est en 1894 que les élections ouvrent le parlement à quatre représentants socialistes pour l’arrondissement de Verviers : Malempré, Gerkens, Dauvister et Niezette. 

               Ami de Jean Malempré, il est parmi les fondateurs de  « Germinal » (1907), société coopérative dont il sera le gérant, puis le président (1908) ; il est membre du comité du Cercle populaire, fondé en 1885 et de l’« Echo populaire », chorale ouvrière créée en 1892. 

             A l’action syndicale et professionnelle, il unira activement la vie politique : il sera secrétaire de la Fédération socialiste, tout en demeurant tisserand, métier qu’il quittera seulement en 1913 pour devenir comptable-gérant de « Germinal ». 

           C’est ainsi qu’en 1921, il est élu conseiller communal, puis bourgmestre le 3 août 1921 ; il quitte alors son poste à la Fédération socialiste afin de se consacrer entièrement à sa fonction mayorale ; Léonard Ohn lui succède à la Fédération.

         Dans le sillage de son prédécesseur Pierre Nissenne, bourgmestre de 1912 à 1921 durant la première guerre mondiale, qui fut arrêté par l’ennemi, Joseph Dederich subit en 1940-41 les menaces de l’occupant qui voulait lui substituer un maïeur dévoué à sa cause.

        Durant ces heures douloureuses de l’occupation ennemie, sous le patronage de Francis Bissot, commissaire d’arrondissement, des réunions clandestines assemblaient les bourgmestres de l’agglomération afin d’harmoniser leur attitude face à l’occupant et surtout afin de trouver les moyens les plus efficaces de nourrir la population ; avec Hoen (Dison), Chaumont (Petit-Rechain), Fikenne (Pepinster), Marbaise (Grand-Rechain), Th. Gouverneur (Wegnez), Gouvy (Lambermont), il y participe activement.

       A propos de l’attitude de Joseph Dederich durant l’occupation, Louis Dernier, directeur d’école honoraire, relate dans la brochure 109 déjà citée, éditée à l’occasion de l’anniversaire du « Cercle populaire ensivalois » cette anecdote peu connue : « appelé, avec d’autres bourgmestres de l’arrondissement, à rencontrer le commandant Zuhorn, ce dernier les accueillit en leur offrant des cigares. Joseph Dederich refusa le sien « Je ne fume pas » dit-il... avant de sortir sa pipe. 

       Zuhorn reconvoqua ensuite Joseph Dederich seul, lui dit qu’il avait admiré son geste et qu’il aurait fait de même à sa place. Il mourut le 7 avril 1951. 

          Au soir de sa vie, Joseph Pauly fit fonction de bourgmestre (21 janvier 1947) ; son fils Armand Dederich (né à Ensival le 24 août 1898 et y décédé le 1er décembre 1962) exerça la fonction mayorale (1947- 1962) ; on lui doit la « Cité Armand Dederich » située au début du Hameau du Bois. Bibliographie Sous le titre de « Silhouettes et profils verviétois » avec portraits-charges de Georges Demarets, et sous la signature de Helle, pseudonyme de Emile Laurent (directeur du quotidien « Le Travail » et du Grand Théâtre de Verviers) a paru (sans date) à l’imprimerie du « Travail » précité, une série de biographies où on lira avec intérêt celle consacrée à J. Dederich. 




                                 1850



                                                                                                     1777











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