déportés ( rue des )











               C’est au lendemain de la guerre de 1914-18, que le tronçon Ouest de la rue de Bruxelles, au-delà de la place de l’Yser, reçut le nom de « rue des Déportés » : (« Incidence de la guerre 1914-18 sur les noms des rues »). 

             La population fut extrêmement sensibilisée par la « déportation des ouvriers belges en Allemagne ». Sous ce titre (parmi les nombreux ouvrages consacrés à ce problème), Albert Henry (Dewit 1919) qualifie cette déportation sous contrainte, d’ épisode révoltant et douloureux de l’occupation ».

           Dès octobre 1914, c’est la ruine de notre industrie par la suppression des exportations et importations. La classe ouvrière est plus particulièrement touchée ; le ravitaillement extrêmement difficile est aidé par des secours venant de Hollande, d’Amérique et d’Espagne ; les autorités communales s’efforcent d’occuper des chômeurs à des travaux publics ; des comités (Solvay, Franquinet, Comité Industriel, etc.) se penchent sur le problème, mais sont entravés par l’occupant. L’économie de guerre allemande repose sur l’exploitation de foutes nos ressources ; c’est la réquisition de toutes nos matières premières.

        Fin 1916, six cent cinquante mille chômeurs vivent de secours. L’interdiction de tout travail industriel (1917), sauf autorisation de l’Administration civile allemande, réduit les ouvriers à la merci de l’occupant. 

         Quel est le processus de la déportation ? Les hommes de dix-sept à soixante ans sont convoqués et triés par un sous-officier ; le quorum étant atteint, c’est l’exode train, avec les vêtements et vivres tolérés ou non. C’est sous- main que des trousseaux sont glissés par les comités dont l’activité est interdite ; c’est la solidarité par l’union sacrée contre l’envahisseur. 

          Le travail forcé s’effectue dans les usines d’Allemagne ; d’autres déportés sont affectés à l’entretien des voies ferrées dans les Flandres et au service des munitions vers le front de l’Yser. C’est partout la crainte : quand des travailleurs sont rapatriés, les chômeurs appréhendent que vienne aussi leur tour. 

         De courageuses protestations s’élèvent dans le pays : c’est la Voix ferme du Cardinal Mercier, un appel de parlementaires et je magistrats ; de multiples interventions officielles ou officieuses, tant sur le plan national que local. 

       Enfin, la déportation eut un écho dans le monde entier corps diplomatique, presse, autorités religieuses, etc., et notamment dans les pays neutres. Sur le plan local, Verviers prit une part active à ces protestations, aide aux déportés et à leur famille, etc., dans le cadre d’une fraternité entre toutes les classes sociales. 

  




























                                  1850










Éclaircissement de Monsieur J. Jongen


avant 1900 , c'était " Beausinchamps" qui regroupait les futures rue des Déportés et de Bruxelles.et avant 1627, c'était le chemin de passage obligé des enterrements venant d'Ensival. Ils arrivaient par la rue de la Cité ( chemin de la Grappe) sur la droite;


il y avait , rue des Déportés, un endroit , très couru , par les familles de la noblesse : la ferme des Béguines.qui se situait près de l'endroit du futur journal " Le jour"

Merci JJ
























































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