Destrée ( avenue Jules)






   
           Le 12 août 1968, le Conseil communal donna le nom de Jules Destrée à la nouvelle avenue, qui depuis le point de rencontre des rues du Moulin et H. Dunant, rejoint, après une courbe vers l’Ouest, l’avenue F. Desonay. 

Jules Destrée naquit à Marcinelle en 1863. Après de brillantes études de droit à l’Université Libre de Bruxelles, il entre au Barreau de Charleroi en 1883. Son penchant pour la littérature en fait un membre ardent du groupe littéraire « La Jeune Belgique ». 

Il ne s’isole pas dans l’abstrait ; il est de son temps ; le sort de la classe ouvrière le préoccupe ; il mettra son talent de tribun à son service et sera élu au Parlement en 1894, où il défendra un socialisme humanitaire. C’est en 1912 qu’il écrira la célèbre « Lettre au Roi sur la séparation des Wallons et des Flamands » dont il est parlé plus abondamment sous le titre de « rue de la Wallonie ». 

       Son existence se partage entre l’action politique et l’œuvre du littérateur. Ministre des Sciences et des Arts (1919-1921), il fonde en 1920, l’Académie de langue et de littérature françaises dont il sera élu membre en 1922. 

      Il siège à la Commission de coopération intellectuelle de la Société des Nations ; il est le promoteur du mouvement intellectuel et politique wallon. Faut-il rappeler ses activités au barreau que lui inspirèrent son ouvrage « Paradoxes professionnels » consacré au rôle de l’avocat (1893). 

       Esthète (comme d’ailleurs son frère Olivier-Georges Destrée, dom Bruno, moine bénédictin), il étudie l’énigme du Maître de Flémalle (1914) et l’œuvre de Roger de la Pasture van der Weyden (1926) ; essayiste, il publie les « Mystères quotidiens », c’est-à-dire la noble leçon de la vie où il écrira cette phrase empreinte du plus haut idéal « la vie n’est pas un fait mais un devoir pour les incroyants comme pour les croyants ». 

          Enfant du pays noir, le terroir lui inspire un roman intitulé « Bon Dieu-des-Gaulx » ; gault (aussi : gau, gai, gaud, gualt, waut) est un mot ancien qui désigne un bois, une forêt, un bocage, une terre inculte avec broussailles. 

         Notre Gouvernement le délégua en U.R.S.S. pour y défendre les intérêts belges auprès du gouvernement révolutionnaire (1917-18) ; sous le titre « fondeurs de neige », il écrit en 1920 le journal de ce voyage. Le talentueux peintre Isidore Opsomer a fixé les traits de Jules Destrée qui mourut à Bruxelles en 1936

Lettre au Roi  complète voir     ici  

lettre au Roi










//-->


Le Lagon Bleu distribue quotidiennement des repas de qualité et variés à domicile. Toute l’équipe se fera un plaisir de vous accorder un service personnalisé et un menu équilibré sous les conseils d’une diététicienne-nutritionniste.



 Adresse Rue du progrès, 10 à 4821 Dison•

 N° de téléphone (général) : 087 44 52 93

 Adresse email : info@lelagonbleu.be

 Secteur d'activité : Cuisine collective et sandwicherie

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire