Duchesne (av Alexandre)








                 En prolongement de l’avenue Elisabeth, cette récente avenue vient de la place Spinhayer (place d’Arles) et rejoint la rue de Mangombroux, à hauteur de l’Horloge, à la limite de Verviers et de Heusy-Stembert (1976). 

            Alexandre Duchesne naquit à Ensival le 25 décembre 1880, et mourut à Verviers le 5 mars 1967. Sa forte personnalité marqua doublement l’histoire de Verviers: le militant syndical opiniâtre et le bourgmestre consciencieux. 

          Famille modeste, ses parents comptaient sept enfants ; âgé de dix ans et demi, il travaille à l’usine douze heures par jour ; cela ne l’empêche pas de fréquenter les cours du soir, les bibliothèques et les cercles d’instruction populaire. Très tôt, il milite pour l’amélioration de la condition ouvrière, particulièrement pénible en ce début du siècle. 

         En 1900, le journal « Le Tisserand » sort de presse, ancêtre du « Travail ». En 1905, la plupart des ouvriers sont syndiqués ; le lock-out de 1906 concerne seize mille travailleurs et aboutit à la signature de la première convention collective. 

        En 1910, Alexandre Duchesne est secrétaire permanent des travailleurs des lavoirs et carbonisages, et, en 1919, il succédera A Jean Roggeman en qualité de secrétaire pour la partie wallonne du pays, des ouvriers de l’industrie textile. La guerre 1914-18 en avait fait un otage à l’« Harmonie », avec bon nombre de notabilités de notre ville. 

        II est de ceux pour qui l’action syndicale serait stérile si elle n’était doublée de l’action politique ; le 15 octobre 1911, il entre au Conseil communal, dans le cartel qui unissait socialistes et libéraux contre les catholiques. Elu député suppléant (1919), il est effectif en 1921, démissionne pour redevenir membre de la Chambre des Représentants île 1925 à 1939 ; de nouveau élu en 1946, il ne se représente plus aux suffrages en 1949.

          La seconde guerre lui valut une incarcération par l’occupant, au fort de Huy. Son ardeur en fit un polémiste avec l’« Union libérale » et le « Courrier du Soir ». La crise de 1934 mit aux prises syndicat et patronat, dans un pénible conflit, de février à août ; l’organisation syndicale en sortit fortement diminuée.

         C’est le 21 janvier 1947 qu’il accède au mayorat ; c’était la première fois que Verviers avait un bourgmestre ouvrier ; cela ne l’empêcha pas d’être le bourgmestre de tous, en remplissant sa mission avec un soin méticuleux jusqu’en 1952. 

         C’est sous son mayorat que se déroulèrent les brillantes fêtes qui célébrèrent le tricentenaire de l’érection de Verviers en ville (1651-1951). Enfin, sa carrière serait incomplètement décrite si l’on ne rappelait son rôle dans la création de l’Union coopérative, qu’il présida durant quarante-deux ans, tout comme la Fédération socialiste (1950) et l’Action commune de ce parti (1947). C’est plus qu’octogénaire que la mort le ravit, le 3 mars 1967.












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