Eglise rue de


 au travail







                   Elle part du carrefour des rues du Tombeux, des Champs, de la Papeterie et Neuray, passe devant l’église et s’infléchit vers le Sud en direction de la place du Perron. 

               Elle reçut sa dénomination par décision du Conseil communal de Stembert, en date du 25 août 1910. C’est une forte ancienne artère du village.

            L’Histoire n’est guère prolixe concernant les origines de l’église à laquelle cette rue doit son nom : on cite une chapelle dédiée à Sainte Barbe, et son pillage (1571) lors d’un coup de main de réformés hollandais venant de Limbourg.

          Le 2 octobre 1591, le bourg est érigé en paroisse. Le premier curé fut Stavelotain d’origine, Antoine de Cortil, décédé en 1642 et inhumé dans l’église. 

        Au fil des ans, les différentes phases de la restauration de l’église se font plus précises : une première et incomplète restauration commencée en 1773 est continuée en 1780 ; la tour est devenue caduque et en 1849, elle fut consolidée, puis en 1866, une nouvelle tour est édifiée et la voûte renouvelée.

      Les cloches sont dédiées aux patrons de la paroisse : Sainte Barbe et Saint Nicolas. Le chœur fut approfondi vers 1780 ; les boiseries et le maître- autel furent achetés vers 1801 par la famille Winandy, à un monastère d’Aix-la-Chapelle.

      Les autres boiseries proviennent du couvent des Conceptionnistes à Verviers. (cfr Crapaurue).

      En 1860, on plaça les statues de la Vierge et de Saint Nicolas. Jean-Simon Renier peignit plusieurs stations du chemin de croix, qui sont des reproductions de tableaux de maîtres. (1839). Un monumental retable présente une « Descente de Croix » qui est attribuée au peintre Vieillevoye. 

      La porte d’entrée de l’église est encadrée de deux pierres tombales qui y furent scellées. Leur texte évoque la mémoire de deux curés de la paroisse : 

      « Ici repose en Dieu le révérend Mr. C. G. Bottar, ci-devant religieux de Stavelot, curé de Stembert décédé subitement le 27 mai 1821 dans la 70e année de son âge, la 40me: de prêtrise et la 20me de pastorat. Requiescat in pace ». 

     « Icy repose en paix Mr Pierre Aug. Marcy, très révérend et zélé curé de Stembert, décédé le premier avril 1860, âgé de 67 ans, curé 42 ans, prêtre 43. Requiescat in pace »


        L’un des curés de la paroisse s’est vu dédier une artère : la rue Neuray (cfr cette rue). 

       L’abbé Wicken fut curé de Stembert après avoir été vicaire en Gérard-Champs durant 14 ans. Il laissa un excellent souvenir dans la paroisse ; grand amateur de musique, il composa un opéra en deux actes intitulé « Un Belge » qui eut son heure de célébrité. La musique religieuse lui doit une messe et plusieurs cantiques et motets. Enfin, rappelons un aspect pittoresque de ses activités : il fut un passionné de la tenderie, spécialement de celle aux linots. En 1945, après le retour des prisonniers, le curé de Stembert, M. Wicken célébra avec faste une grand’messe en plein air sur cette place du Perron qui était un décor approprié au cœur du village. 

      Saint Nicolas étant le titulaire de l’église et de la paroisse, et sainte Barbe y étant vénérée, il convient de présenter une notice biographique de ces deux saints. Tout ce qui a trait à Saint Nicolas est décrit sous le titre de cette nouvelle artère au quartier de la Vaulx, au cours de la dernière séance du Conseil communal de Stembert (décembre 1976). 

     Il nous reste à parler de Sainte Barbe : c’est une victime de la persécution de l’empereur romain Maximin I, vierge et martyre ; elle fut décapitée par son propre père qui, lui-même, périt frappé par la foudre. Cette sainte est vénérée en sa qualité de patronne des artilleurs et canonniers, des mineurs, des pompiers et des carriers. 

    Sa fête a lieu le 4 décembre et rencontre un gros succès. Enfin, deux tableaux dus à Holbein et à van Eyck en fixent les traits pour la postérité. Comme toutes les communes du pays, Stembert compte un monument érigé en l’honneur des anciens combattants tués par l’ennemi ; il se trouve devant l’église et a été inauguré en 1922, sous le mayorat de M. L. Damseaux et le pastorat du curé M. Wicken ; la F.N.C. était présidée par M. Léon Lepaon. 

      Le projet donna lieu à des controverses : regardant vers l’Allemagne, le soldat tournait le dos à la France ; la difficulté fut éludée : l’arme au pied et en place repos, le factionnaire regarde en direction de la chaussée. 

        Les anciens combattants de Stembert ayant toujours eu une grande activité patriotique, un écho leur est consacré sous le titre de « rue du Tombeux » par le fait que le siège de la F.N.C. est situé dans cette artère, (à la « Stembertoise »). 

      Près de l’église de Stembert, suivant la tradition, le cimetière qui, comme dans beaucoup de localités, fut complété par un nouveau champ de repos érigé à la lisière du village. 

      Sans doute, n’avons-nous pas l’ambition de dresser un inventaire des caveaux qui continuent à recevoir les corps des défunts appartenant aux familles qui ont érigé ces monuments funéraires. Au mur de clôture, on a heureusement encastré d’anciennes pierres tombales.























 remarquez la fontaine , remplacée par le suite par le monument Damseaux

























merci Roland D







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