Elisabeth (avenue)






Cette artère moderne commémore notre troisième Reine.

             Issue de la famille des Wittelsbach, duchesse en Bavière, elle naquit à Possenhofen, le 25 juillet 1876.

         



Le 2 octobre 1900, elle épouse à Münich, le prince Albert, et devint reine à la prestation de serment du roi, le 23 décembre 1909. Ses traits caractéristiques remontent à sa jeunesse : les hôtes reçus au château paternel participaient à des récitals artistiques, ce qui suscita chez elle cet amour de la musique qui marqua toute son existence ; son père était oculiste et elle l’assista fréquemment, ce qui fait comprendre comment elle deviendra l’infirmière de 1914-18. 








        Sa vie se confond avec celle d’Albert 1er, qui est décrite « ici ». 

       En 1937, elle crée le concours Eugène Ysaye. L’épreuve de son veuvage prématuré fut aggravée par l’occupation de 1940-44, où elle revécut les angoisses de 1914. 





Elle mourut à Bruxelles, le 23 novembre 1965.






Nous rappelons les visites du couple royal en notre ville" en 1920. 










             Son vif intérêt pour l’art musical l’amena à Verviers où, séjournant au château de Neubois, chez Ed. Peltzer-de Clermont, du 25 au 29 août 1920, elle suivit chaque jour les divers concerts et l’épreuve finale du concours de violon, organisé pour le centenaire de la naissance de Vieuxtemps.


 Dans le cadre de l’aménagement du nouveau quartier de Bielmont, l’avenue est dotée de trottoirs et de plantations , et prolongée (1976), au-delà de la place Burguet.










                                                  Reine Elisabeth


Fille du duc de Bavière, Charles-Théodore de Wittelsbach, nièce et filleule de l'impératrice Elisabeth d'Autriche (dite Sissi).



Rigide, peu souriante et autoritaire, elle affiche un caractère volontaire.


Elisabeth de Bavière devient l'épouse du prince Albert Ier en 1900 qui devient roi le 23 décembre 1909 et trouve la mort à Marche-les-Dames au cours d'une ascension des rochers, le 17 février 1934. Léopold III lui succède le 23 février 1934.



Le roi et la reine protègent (et honorent souvent de leur amitié) savants et artistes.

Elisabeth fait des études approfondies d'égyptologie et effectue plusieurs voyages dans ce pays qu'elle aime tout particulièrement.
En 1923, Jean Capart vient à peine de formuler le besoin de nouveaux crédits pour enrichir la Bibliothèque égyptologique des musées royaux, qu'il voit sans tarder son souhait exaucé par la reine.

Elle est l'une des premières à visiter la tombe de Toutankhamon.
Fascinée par l'ampleur d'une telle découverte, elle est plus que jamais convaincue de l'importance de cette science nouvelle et toute disposée à ce que son pays joue un rôle dans la recherche égyptologique.
Exerçant une grande influence sur la vie artistique de la Belgique, elle favorise notamment la création, à Bruxelles, de la Fondation égyptologique Reine Elisabeth, à l'initiative du professeur Jean Capart.
Cette fondation deviendra en quelques années le plus bel institut égyptologique du monde.


Passionnée par la visite des sites, la reine de Belgique se rend à Sakkara accompagnée du célèbre égyptologue belge, Jean Capart, début des années trente.
Pendant ce temps, son mari, grand alpiniste, entreprend l'ascension de la grande pyramide.










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