en mi-ville





            C’est par cette appellation d’un heureux archaïsme, 
« è-mè- veye », en wallon, « en mi ville » désignant des terrains au XVIe siècle, qui sont agglomérés en un tout. (C.c.V. 14-12-81) les trois rues voisines : rue de l’Eglise, rue Maison commune et impasse du Parc. 

          Ce terme déjà utilisé en 1544 et en 1742 désigne le milieu du village. 

     Derrière la Maison Communale, s’étend cette place qui doit sa dénomination à la présence d’établissements scolaires. 

       Jadis elle se nomma « Trô Creton ». L’un d’eux porte sur son fronton cette inscription « école communale» et le millésime 1864. Sur l’autre, on lit «école Froebel communale ». 

        Cette inscription « Froebel » n’est compréhensible que par les aînés de nos lecteurs ; et pourtant ce terme était fréquent jadis : on allait à la « petite école » pour passer vers l’âge de six ans « à l’école pour apprendre ». 

        La création et l’histoire de la paroisse ont été exposées  ici  si bien qu’il nous reste, à présent, à décrire l’église dont le pittoresque clocher bulbeux fait partie intégrante du paysage de notre agglomération. 

      La construction en fut commencée en 1625 ; elle fut ouverte au culte en 1627 et le premier baptême y fut administré le 20 janvier de cette même année. Le manque de moyens financiers retarda le remplacement du toit de chaume primitif par une toiture en ardoises (1634). La tour et le clocher bulbeux sont postérieurs : commencés en 1712, ils furent achevés en 1719 et aujourd’hui, ils ont été classés par A.R. (Monuments et Sites) le 15 mars 1934.

      L’horloge fut remplacée en 1746 et l’église fut agrandie durant le siècle dernier par la construction de trois nefs (1859-60). Un sceau de 1719 reproduit la silhouette de l’église.

          L’intérieur vaut une visite approfondie qui satisfera le connaisseur ; sans doute, un inventaire détaillé dépasserait-il le cadre de cet ouvrage ; citons toutefois au hasard de la plume, quelques mobiliers et objets les plus remarquables. Le maître-autel est consacré à la Vierge, Notre-Dame de l’Assomption étant d’ailleurs la patronne de la paroisse. Un autel est dédié à St-Joseph. 

           Une grotte à N.D. de Lourdes fut installée en 1897. La chaire est aux armes de la famille de Franquinet. Les fonts baptismaux offrent un portrait de St-Jean, sur le couvercle. Le trésor est riche en ciboires, ostensoirs, burettes, encensoirs, navettes, chandeliers remontant aux siècles passés. Plusieurs tableaux proviennent des peintres Laurent-Joseph Follet (1738-88) et Fisen. 

        Une chape de l’abbé du Val Pyrau (1737- 1800) ornée de l’aigle de Prusse, lui avait été donnée par le roi Frédéric II de Prusse (t. II, p. 157) ; il la légua à l’église d’Ensival. 

  Il n’y a pas de vocable plus usité que celui de « rue de l’Eglise » ; on le retrouve presque dans toutes les communes du pays ; les fusions contraignent à en débaptiser un bon nombre ; c’est le cas d’Ensival. 


                                                                                                       1850


               

         








               Le vrai nom est  la ruelle des Prés qui relie le trou Stenhuse , en mi-ville à la rue de Pepinster , aussi appelée  rouwale as strons

                    ruelle des près

















>


//-->



Le Lagon Bleu distribue quotidiennement des repas de qualité et variés à domicile. Toute l’équipe se fera un plaisir de vous accorder un service personnalisé et un menu équilibré sous les conseils d’une diététicienne-nutritionniste.



 Adresse Rue du progrès, 10 à 4821 Dison•

 N° de téléphone (général) : 087 44 52 93

 Adresse email : info@lelagonbleu.be

 Secteur d'activité : Cuisine collective et sandwicherie

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire