Ensival ( rue ')




        La rue d’Ensival s’appelait primitivement „route de la Vesdre”. Elle donnait accès à l’entrée de la gare. 





          



         Aujourd’hui, la rue d’Ensival descend de la place de la Victoire le long de la gare centrale et la voie ferrée dont elle est séparé) au Sud par un mur et un trottoir bordé d’arbres, tandis que le côté Nord comprend un ensemble d’habitations datant pour la plupart, du XIX siècle. 






          
            
L'entrée de la gare était ou se trouve actuellement le parking























         

          Elle aboutit au spacieux point de rencontre des rues des Carrières, Gérard-Champs, Viaduc et quai de la Vesdre . 


   Fort heureusement, l’ancien bâtiment de l’octroi (taxation communale supprimée au siècle dernier) a été conservé et transféré en bonne place. Tout comme celui de la rue de la Grappe, il constitue un échantillon du style Empire, inspiré du temple grec, ; avec des colonnes doriques à cannelures, fort en honneur à Verviers, dans les premières années du 19e siècle.



































H I S T O I R E

         Le Conseil communal décida cette dénomination, le 11 juin 1841 ; elle correspond donc à sa direction : « Ensival ». 

        Cette commune d’environ 5.100 habitants, a fusionné avec Verviers, le 1er janvier 1977 ; elle avait été détachée de la paroisse de Verviers, le 4 mars 1627, et son église date de 1634, la tour remontant à 1712-1719. 

        Encore au siècle dernier, cette ancienne voie de communications se prolongeait, par les campagnes de la Chic-Chac, le long du théâtre actuel, pour arriver à hauteur des rues Xhavée et Jardon. 

      Elle portait indistinctement les noms de « chaussée » ou de « route » d’Ensival, ou bien de « route de la Vesdre ». 

       La « porte d’Ensival » (1672), rue Vieille Xhavée, permettait l’accès vers le centre de la cité. 

         Comme cela est précisé, sous le titre GARE, c’est dès la fin du siècle dernier que l’on projeta de construire une nouvelle gare (1902). 

      Le but de la nouvelle liaison ferroviaire directe, Verviers-Est Ensival, était d’éviter les inconvénients d’une gare à recul (« à rebroussement », comme l’écrivent des rapports de l’époque) tel que l’était la gare Ouest. La propriété Hauzeur avait été expropriée.

       En 1908, la plate-forme de la nouvelle ligne est terminée à hauteur de la rue des Carrières. La guerre en retarda l’édification. 

        Une gare provisoire, le long des quais, plus bas que la gare actuelle, à hauteur de la moitié de la rue d’ Ensival, servit de 1921 à 1930 ; elle fut surnommée « Verviers-Matadi » à cause de son style colonial. 

      En 1925, Emile Burguet, architecte, qui fut échevin de la Ville de Verviers, participe au concours, et c’est à lui qu’échut l’affaire ; l’architecte Charles Thirion participa aussi à l’érection du nouvel édifice de style Renaissance ; il est plus architectural que fonctionnel, et ne manque pas d’allure ; les girouettes de ses tours, et plus récemment, les clochetons de celles-ci, durent être enlevées pour vétusté. 

      Parmi les œuvres qui décorent la gare, on admire particulièrement, à la façade, deux statues représentant respectivement un fileur et un tisserand. Elles sont dues à un de nos concitoyens : Joseph Gérard. Né à Dison en 1873, il se fixa à Polleur, et mourut à Heusy, en 1946.

         Son œuvre est abondante et diverse : la Vierge de Charneux, de Dolhain et de Limbourg, le monument aux Combattants, érigé place Roggeman à Dison. 

          Le 1er février 1930, on procéda à l’inauguration officielle, en présence des autorités, dont le bourgmestre, Lucien Defays. 

         Le trafic ne pouvant être interrompu, les voyageurs sortirent par Verviers-Matadi et les autres entrèrent par la nouvelle gare. 

      Celle-ci avait vécu : au cours d’une' fête folklorique, il fui procédé à son enterrement ; le sympathique chef de gare Simon (qui devait mourir tragiquement en camps de concentration) ferma les portes face à des croque-morts allumant des cierges mortuaires.

       Au cours de réjouissances populaires, il y eut un concert, par la musique, si appréciée, du 1er de Ligne, sous la direction de son estimé chef, le lieutenant Renkin. 

     Des libations nocturnes au buffet complétèrent la journée. Enfin quelques mots sur le légendaire « trou de la gare » s’imposent : en 1937-38, il fut couvert à l’exception d’une ouverture destinée à dégager la fumée du tunnel. 

    Lors de l’électrification du réseau, ce trou fut aussi voûte, constituant ainsi l’esplanade actuelle où stationnent les autobus.

vous avez peut-être connu , le restaurant-friture A la Pomme d'Or
 de J. Nelles-Cremer.




Vous avez connu







                                                                                                                    1850





















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