fabriques ( rue des )






       




       



        Face à la rue des Foxhalles, au bout de la rue de Dison, à la limite entre Verviers et Dison, cette rue monte vers Andrimont ou elle y rejoint les rues de Verviers et Fonds-de-Loups (jadis rue de Luxembourg). 

 Déclin de l’industrie 

         Crée en 1890 cette rue rejoignait le bas d’Andrimont et le Sud-Est de Dison, au Nord de Verviers. 

      C’est avec peine que l’on y voit de nos jours les usines désaffectées d’industries disparues ou en déclin : filatures, tissages, tanneries, corroieries, chocolateries, etc.

      A gauche en montant, la rue de la Limite (entre Verviers et Andrimont), nous conduit à Andrimont : rue des Franchimontois, à laquelle s’applique les mêmes remarques, et à l’église paroissiale de St Roch, qui rappelle à tous le souvenir de son curé, le chanoine Ancion, si estimé par les anciens combattants pour les œuvres qu’il créa, au Havre, en 1914-18.

       En montant par la rue du Châtelet, nous arrivons à l’Hospice des Vieillards, dont il est parlé sous le litre « rue Renier ».



                                                                                                     1850
















usine Jacques 1902



































au fond chocolaterie HARDY 


Fabrication des fantaisies à la chocolaterie Jacques de Verviers











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DISON  FABRIQUES




                                  Ce bon Monsieur Jacques





  

Antoine Jacques est né en 1858 : à Deigné (à l'époque : commune de Louveigné).



En 1890 : Antoine Jacques, pâtissier à Verviers, s’associe avec Jean-Joseph Hardy. Ils ouvrent ensemble une première chocolaterie au n° 35 de la rue des Fabriques àVerviers. Ils produisent aussi le pain d’épices de Verviers.


Antoine Jacques était un homme de son époque et de sa région. Et surtout un grand passionné de chocolat. Or a cette époque Verviers abritait plusieurs industries de chocolat, confiserie... et proposait donc une main d'œuvre spécialisée.

Comptant parmi les pionniers de la fabrication du chocolat verviétois, Jean, Antoine Jacques s'installe, vers 1890, avec Jean, joseph, Antoine Hardy au 35 de la rue des Fabriques, à Verviers.

Il occupe 43 personnes

Au verso d'un chromo distribué par la "Fabrique de Pains d'épices, Hardy et Jacques Verviers", on peut lire que la firme obtint en 1891 une Médaille d'Or à l'exposition de Liège et en 1892 un Diplôme d'honneur à celle de Bruxelles.

Le 8 octobre 1894, ils ajoutèrent le chocolat à leurs produits et adoptèrent comme marque "La Renommée sonnant dans une trompette". Les chromos étaient alors libellés "Chocolats et Pains d'épices. Hardy et Jacques Verviers".

dans le fond, bâtiments de la chocolaterie Hardy

Le 12 août 1895, une demande est introduite à la ville de Verviers, pour l'autorisation d'installer une chaudière et machine à vapeur dans leur établissement de chocolaterie au 35 rue des Fabriques.


C'est au cours de l'année 1896 que Joseph Hardy et Antoine Jacques se séparent. C'est sous la dénomination "A. JACQUES" que vont être produits dorénavant les marques de Pains d'épices, confiserie et chocolats. En 1897 l'entreprise occupait déjà 43 personnes.

Septembre 1899 : Incendie dans la fabrique de chocolat, vers 22h30. L'incendie s'était déclaré dans la chocolaterie et avait gagné aussitôt la confiserie à l'étage supérieur. Les magasins étaient bondés de marchandises, qui sont toutes détruites, le matériel de fabrication est également perdu. Les étages supérieurs sont détruits. M. Jacques évalue les dégâts à 50.000FB. Le personnel de l'atelier doit rester inactif.

La firme A. Jacques participe à diverses expositions; Anvers 1904: Diplôme d'honneur et Grand Prix; Bruxelles 1904: Médaille et Diplôme d'honneur; Tournai 1904, Liège 1905. La participation la plus originale étant celle de l'Exposition Universelle de Saint-Louis (Etats-Unis) en 1904.

C'est le 6 février 1905 que M. Jacques dépose pour sa fabrique et son commerce de chocolat les qualités garanties pur cacao et sucre "Chocolat Le Semeur" et "Chocolat de la Gileppe" puis le 11 décembre 1907, la marque "Délice des 4 Cantons".

Samedi 29 septembre 1906, suite à la disparition, plusieurs fois répétée, de certaines quantités de marchandises, six ouvriers de la Chocolaterie Jacques ont été renvoyés, une longue grève s'en suivi paralysant le bon fonctionnement des activités.

Mardi 18 février 1908 dans la soirée, la chocolaterie est victime d'une inondation, les machines furent inondées, mais heureusement, on a pu sauver une grande quantité de marchandises.

Guerre 14-18, arrêt des activités de la chocolaterie.

23 février 1919, décès prématuré de Tony Jacques, cette perte cruelle mit fin aux espoirs de M. Jacques, de voir son fils lui succéder à la tête de l'entreprise.

La société Anonyme "CHOCOLATERIE A. JACQUES" est constituée, les statuts sont publiés au "Moniteur Belge" le 28 mars 1920. Le siège social est établi à Verviers, rue des Fabriques. La société a pour objet, tant en Belgique qu'à l'étranger, la fabrication, l'achat et la vente:

- De tous produits se rapportant à l'industrie chocolatière.

- De pains d'épices et produits similaires.

- De la confiserie en tous genres.

- Des articles d'office (Produits annexes à ces diverses fabrications).

Jacques à Eupen


En 1923, le conseil d'administration décide de transférer les bureaux et le siège d'exploitation à Eupen. Le siège social restant à Verviers;

1925 : rue des Fabriques 35

1926 : rue de la Paix 31

1930/1937 : Crapaurue

Jusqu'en 1982 : rue Xhavée 5

Le département "Pains d'Epices" ne fut pas transféré, la firme Debois de Verviers se vit confier les moules en bois destinés à cette fabrication.

Le 23 décembre 1921, la chocolaterie Jacques enregistre en son nom quatre marques: Le Chocolat des Coopérateurs, Notre Marianne, Le Chocolat de la Clairière et La Semeuse.

C'est en novembre 1923 que démarre la fabrication de produits Jacques à Eupen et le 1er décembre M. Jacques abandonne la présidence du Conseil d'Administartion. En mars 1924, les immeubles de Verviers sont mis en vente et le 17 juin M. Jacques donne sa démission de sa fonction d'administrateur.

Dès le début de 1925, à la fabrication des tablettes des marques connues viennent s'ajouter celles de "Magda, sec superfin", "Luxy, extra fondant à croquer", "Netta, crème fourrée surfine", on trouve aussi en bâtons "Molly crème Idéale", "Melba Frais", "Melba Pêche", Crème Fine, 3 goûts, orange, ananas et citron".

Un grand concours est organisé à l'occasion des 30 ans d'anniversaire de la Chocolaterie Jacques 1896-1926.

Le 10 février 1929, décès de M. Jacques à l'âge de 71 ans

Le modèle d'emballage déposé le 12 mars 1931, pour la marque "Noiseline" fait apparaître pour la première fois le bâton de chocolat sous la forme actuelle. Si les tablettes contenaient bien souvent des cartes postales de différents types, publicitaires en couleurs, humoristiques, de paysages etc..., c'est aussi la période de la distribution de petites images et de photos.

C'est en mai 1934 qu'un dessin publicitaire reprenant le terme "Jacques le Superchocolat" est déposé, il est suivi par le dépôt en novembre 1935 du mot "SUPERCHOCOLAT".

Le 8 février 1936, la Société Jacques fait breveter le bâton de chocolat à 6 divisions.

Le 15 octobre 1937, naît "Le Chevalier Jacques". Coiffé d'un casque à panache, tenant un bouclier et une lance monté sur un cheval se cabrant. Sa silhouette est dessinée sous le mot "Superchocolat" et domine celui de "Jacques".

1940. L'usine d'Eupen est mise sous séquestre par l'autorité allemande.

1942. Faute de matières premières, la production de chocolat est arrêtée. Prévoyant les événements la direction de Jacques a transféré au début des hostilités un stock de matières premières chez un confiseur d'Anwerpen. La production du chocolat sous le nom de Jacques est faite chez De Beukelaer; Les emballages de bâtons de cette période sont identifiables car la ligne reprenant le nom "Eupen" a été coupée et une surcharge "Chocolaterie Jacques Verviers" y est imprimée en rouge.

Fin 1944, occupation par l'armée Américaine. La reprise des activités de la production de chocolat à l'usine d'Eupen a lieu le 1er juillet 1945. Des travaux d'agrandissement se font en 1946 et on y ajoute une installation de moulage en continu.

Dans les années qui suivent "Jacques" va connaître une grande expansion, qui nécessite, en 1956, une extension de l'usine par la mise en service d'un silo à sucre de 250 tonnes, d'un magasin de stockage et de la division pralinage.






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