Elle part du carrefour de la rue du Beauvallon et de la rue des Saules pour atteindre, au Sud, l’avenue Roger Dejardin.
A une altitude de 342 m, cet endroit est situé dans le Bois du Prince. L’appellation officielle est un pluriel. Faweû signifie « bois de hêtres », soit une hêtraie.
Sur le plan phonétique, Faweû est une création indigène tirée de faw ; le latin fagus (bas lat./a-w) devient en français fa-oû,fô-ou en faisant virer l’accent tonique sur la seconde partie de la diphtongue, puis fou par contraction ; en wallon, fà-ou passe à faw, parce que l’accent est resté sur la première partie de la diphtongue.
A ce radical faw, on adjoint le suffixe -eu, issu de -etum, tel qu’il existe dans les collectifs tchêneû, tchârneû, âneu, bioleû, stokeû, halleû. (Feller).
Ce terme est extrêmement fréquent dans nos régions ce qui est normal, le hêtre y étant de plantation courante. On y trouve les lieux- dits â fawes, lefaweu, le fawetai, etc.
En onomastique, le patronyme Defawe est courant. Tout comme son voisin, Ramecroix, Faweux faisait l’objet d’un important lotissement : 300 logements susceptibles d’héberger quelque 1.000 personnes. Le schéma adopté prévoit des espaces verts, une école gardienne, des commerces de base ainsi qu’une zone communautaire.
Mais ? c'est Verviers !!!
1777 la rue n'existait pas
bois du prince ou de faweux
Dans les bois du Faweux, la Croix du Petit Jean ou
« Lu creûs dè p’tit Dj’han ». Son origine remonte au temps où la
région faisait partie de la Principauté de Liège et plus spécialement du
Marquisat de Franchimont. A cet endroit, croisement des routes de Jehanster à
Limbourg et de Verviers à Sart, se serait établi, nous dit J.S. Renier, une
fabrique de sabots.
La carte Ferraris de 1777 mentionne déjà la croix sous le
nom de Croix Saint Jean. Cependant, en observant cette carte, on remarque que
la région du sud de Verviers est parsemée de croix ; ces croix ont une
origine qui remonte au XIVe siècle, époque du développement de l’industrie du
fer. En effet, voyant l’appauvrissement de ses forêts (les forges étant
alimentées par le bois), le Prince-Evêque Erard de la Marck traça des limites
dans lesquelles il interdit aux habitants d’abattre des arbres.
Les zones
protégées furent limitées par des bornes en forme de croix. La borne de la
Croix du petit Jean remonte à cette époque. Il s’agit donc d’une ancienne croix
d’embannement, sur laquelle a été apposée un Christ.
Au lieu-dit
« Le Trou du Many ». Dans la prairie que nous longeons se trouve une
fontaine jadis réputée. Aujourd’hui, enclose entre des murs et couverte, elle
alimente un grand bac qui sert d’abreuvoir au bétail. C’était une fontaine excellente,
qui ne tarissait jamais : chaude en hiver, froide en été. Une ancienne
légende s’y rattache : "La légende du Many"
Perché sur la colline ; c’est la Heid de
Chaumont sur laquelle a été dressée une croix. Cette croix se trouve dans un
bois clôturé mais on peut l’apercevoir de loin, vu sa position dominante sur la
bute du Bois de Chaumont. Datant de 1929, la croix en acier mesure 12 mètres au
dessus du sol et 4 mètres de large. Le Christ en fonte mesure 3,10 mètres et
pèse 1500 kilogrammes. Mme Sophie Deblon fit le vœu que, si Polleur était
épargné pendant la guerre 14-18, elle ferait ériger une croix monumentale au
plus haut sommet de Polleur. Polleur ayant été épargné, elle tint sa promesse.
Quant au mot « heid », il s’emploie pour désigner une « côte
escarpée, couverte de bruyères ou de bois ». De cette colline, considérée
jadis par certains comme un ancien volcan, on extrayait des pierres dont on
taillait les meules. Ce commerce cessa au XIXe siècle.
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