Le ruisseau de Fièrain constitue la limite entre Lambermont (Verviers) et Wegnez (Pepinster). Ses eaux alimentent ces deux localités. Partant du pittoresque vallon dénommé aussi Fièrain, il disparaît en aval de l’ancien moulin près de Wegnez, reparaît pour disparaître à nouveau et resurgir peu avant de se jeter dans la Vesdre au lieu-dit « Purgatoire ».
1850
1777
Ferme du Fiérain
balade au ruisseau du Fiérain
Le ruisseau du fond de Fiérain
marque actuellement la limite entre les communes de Verviers et de Pepinster
et autrefois, servait de frontière entre la Principauté de Liège et
le Duché de Limbourg. Ce petit cours d'eau a longtemps constitué un site de
captage grâce à la très bonne qualité de ses eaux.
Sur la carte de Ferraris vous pouvez voir
Hermitage de Fiérain
voir: ferme du haras
voir: ferme du haras
Il est vraisemblable qu’une très ancienne bâtisse existait en cet endroit, avant la construction du château de Sclassin, en effet, le château lui-même fut construit sur l’emplacement d’une autre ferme existante, et qu’il est l’historique que « la ferme et la bergerie y attenante furent des dépendances du château.
Il est également vraisemblable que ces vieux bâtiments souffrirent du tremblement de terre, qui se produisit le 18 septembre 1692 à 14h30.
(miracle des récollets)
Ce séisme fut ressenti dans toute la vaste région incluant actuellement la Belgique, l’Allemagne, la France, la Hollande, et même l’Angleterre. A Amsterdam, les cloches sonnèrent toutes seules. A Spa, l’eau du Pouhon sortit, depuis lors, plus abondante, comme en témoigne un chronogramme gravé sur la fontaine des Pouhons.
C’est ainsi, qu’à travers la région, la plupart des maisons et des fermes se fissurèrent ou s’écroulèrent partiellement, surtout les façades à cause des ouvertures.
Quoi qu’il en soit, les bâtiments actuels furent reconstruits postérieurement, l’inventaire du patrimoine monumental de Belgique les décrit comme suit: Ferme en moellons de grès et de calcaire, de la première moitié du XVIIIe siècle, disposée autour d’une cour pavée, le logis primitif présente deux niveaux de baies à meneau, il est prolongé par les étables, ouvertes de deux portes jumelées, à linteau droit, sur montants à harpes, sous une gerbière aérée de quelques jours verticaux.
La nouvelle construction date de la première moitié du XIXe siècle. C’est un haut logis sur caves en briques et calcaire, deux niveaux et demi et quatre travées de baies rectilignes, à linteau droit. La toiture est bâtière, couverte de tuiles et de type à coyaux.
Dans le fond de la cour, de part et d’autre d’une étable, on trouve grange et remise à chariots, en colombage du XIXe siècle, percée d’une gerbière à l’arrière de ce chartil, petits jours d’aération sur deux niveaux, ainsi que dans le pignon à colombage caractéristique à l’entrée, se trouve un puits circulaire.
Après la famille de Woestenraedt, cet ensemble de bâtiments fut acquis par Jean-Nicolas David, en 1811 pour la somme de 28 000 fb, il y installe un haras, visant à l’amélioration de la race chevaline (1833-1844). Louis Jason-Close l’acheta en 1928, avec un hectare seulement de terre agricole, le reste de la propriété ayant dû être défriché sur les anciens fonds forestiers. Par succession, le bien échu à Julien Jason -Laguesse, décédé en 1983. Puis via sa fille, Julienne Hertay-Jason. Aux deux propriétaires actuels: Les frères Henri Hertay, pour une maison d’habitation, et Philippe Hertay, pour habitation et restaurant.
Restaurant de le ferme du Haras
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