Elle part de la rue Léopold Mallar , photo ci-dessus, pour se terminer rue des coteaux (photo ci-dessous.
1850
1777
L'évolution de la condition ouvrière grâce aux syndicats .
En 1844 c'est, étrangement, l'arrivée des Jésuites à Verviers qui va donner l'impulsion à la création d'un mouvement radical ouvrier, principalement dirigé contre deux grands patrons textiles : Biolley et Simonis.
Ce mouvement est mené par un ouvrier : Pierre Fluche. C'est donc le point de départ du syndicalisme verviétois qui verra sa création en 1869. Il faudra attendre 1871 pour voir la première victoire (pacifique) des syndicats qui obtiennent la journée de travail de 10 heures.
Ouvrier à onze ans, Pierre Fluche est en 1867 l'animateur du mouvement ouvrier naissant à Verviers, alors premier centre textile du continent. Sous son impulsion, les"Francs-Ouvriers" deviennent la plus importante section belge de la jeune Association Internationale des Travailleurs (AIT), et Verviers, comme en 1848, un des principaux pôles d'agitation révolutionnaire en Europe.
Toute l'épopée de la Première Internationale revit ici dans un récit alliant rigueur et ferveur : le militant verviétois prend la parole à Bruxelles en 1868 devant Blanqui, Godin, Rochefort; il est un des vingt hommes qui participent à Londres en 1871 à la conférence sur l'avenir de l'AIT, sous la houlette de Marx et Engels; il se range aux côtés de Bakounine l'année suivante à la Haye lorsque le même Marx y obtient l'expulsion du premier; en contact avec James Guillaume et Kropotkine, il vit les controverses qui agitent les restes de l'Association jusqu'à son dernier Congrès à Verviers en septembre 1877...
Comme César de Paepe mais avec plus de réticences, Fluche prend part ensuite à la création du Parti Ouvrier Belge (1885) à la conquête du suffrage universel (1893), aux premiers combats électoraux - tout en refusant de siéger au Parlement. Il s'acharne à créer puis recréer des syndicats d'usines régulièrement balayés par la puissance patronale, jusqu'à l'efflorescence dy syndicalisme neutre en 1906 et la conclusion, après six semaines de conflit, de la première convention collective régionale en Belgique.
Des groupes anarchistes dynamiques, les premiers démocrates chrétiens, d'incessants conflits au sein du jeune Parti Ouvrier, les figures de dizaines de militants anonymes ou connus, et la misère de la classe ouvrière dans une agglomération industrielle en expansion forment également la toile de fond de ce livre, que complètent des documents originaux inédits et un Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier verviétois avant 1914 dont l'ampleur rappelle le rôle de pionnier joué alors par cette région dans les luttes sociales belges et européennes.
plaque commémorative
La DALLE COMMEMORATIVE DU SOCIALISME, place du Martyr
A l’entrée d’une ruelle, une dalle en pierre a été scellée dans le sol, dont la gravure s’estompe avec le temps....
On y lit l’inscription : « Sous l’impulsion de Pierre Fluche et de
quelques pionniers, Verviers fut un des berceaux du socialisme et du
syndicalisme en Europe au 19ème siècle. A partir de 1872, le local du Journal «
Le Mirabeau » et des « Francs-ouvriers » section verviétoise de l’association
internationale des travailleurs se trouvait au fond de cette cour dite « cour
Sauvage ». C’est ici que la première internationale ouvrière tint son dernier
congrès du 6 au 8 septembre 1877. Hommage de la FGTB et du PS aux pionniers du
mouvement ouvrier, septembre 2005 ».
côté rue des coteaux:
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