Gazomètre (rue du)

             Elle joint l’extrémité Nord de la rue Robert Centner ex Battice (jadis rue du Progrès) à la rue des Gérard-Champs.

           C’est un arrêté royal du 3 mai 1867, qui donna ce nom à la rue qui venait d’être ouverte aux frais des héritiers H. Peltzer, de la firme Hauzeur de Simony et de la Compagnie liégeoise pour I ‘éclairage par le gaz.

        Elle doit son nom à la présence de l’usine à gaz, qu’elle longe ni Sud, et qui y est établie depuis 1862, pour remplacer l’instal lation dont il est parlé sous le titre « enclos des Récollets » (1833). 

       La Belgique joua un rôle important dans la découverte et I exploitation du gaz ; c’est un Belge, van Helmont, qui, au 17e siècle, introduit ce matériau scientifique (geest spirit) et en 1796, le gaz- éclair était perfectionné et déjà répandu. 

      Deux gazomètres d’une capacité respective de quatre mille et neuf mille cinq cents mètres cubes, furent construits successivement (1862 et 1874) ; les déblais issus du creusement de la lusse, servirent aux remblais de la voie ferrée du plateau de Herve, en construction. 

      On eut à déplorer (1874) une grave explosion qui coûta la vie à plusieurs victimes et occasionna des destructions. 

      En 1904-1905, la capacité est portée à treize mille cinq cents et dix-huit mille cinq cents mètres cubes, et le complexe se complète : traitement des eaux ammoniacales, fabrication de gaz à l’eau, etc. (1907). 

      Dès 1931, une conduite à forte pression amène le fluide depuis les cokeries du bassin de Liège ; la fabrication de gaz a cessé ; notre usine se borne à réduire la pression et à envoyer le gaz dans les canalisations. Un contrat liait la Ville de Verviers et la société productrice.

an 1850 la rue n'existait pas.

















           Le gazomètre, en Gérardchamps. Ces énormes cuves d'acier, construites l'une en 1862 et l'autre en 1874 étaient accompagnées d'une usine qui tirait le gaz du charbon extrait de la mine de Battice.

      Le gaz naturel (de Hollande) a remplacé petit à petit le gaz de ville. Devenus inutiles, ils ont été démolis en 1981 ; 

      A cet endroit, se trouveront pendant plusieurs dizaines d'années les Ets Boutet, remplacés actuellement par Van den Borre. 

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