Cette rue s’étend, le long de l’ancienne voie ferrée a voie ferrée, depuis le pont Léopold, jusqu’au rond point rue d'Ensival.
Encore au milieu du XVI siècle que, cette étendue de terrain, comprise entre la Vesdre, au Nord, et l’ancienne rampe du chemin de fer, au Sud, était une terre vouée aux cultures herbagères ; elle appartenait à la famille Gérard.
Le nom de la rue est, dans la pratique, attribué à tout le quartier. Primitivement, le quai de la Vesdre, qui lui est parallèle, portait aussi le nom de « quai des Gérard-Champs ». C’est l’explosion de l’industrie, au XIXe siècle (particulièrement dans sa seconde moitié), qui équipa ce quartier en usines, maisons des patrons et des ouvriers, ateliers d’artisans, etc.
L’usine pour la fabrication du gaz (dont il est parlé « rue du Gazomètre », les Ateliers Houget ,les Ateliers Duesberg-Bosson (cfr. rue Lejeune) et Hauzeur-Gérard (cfr. rue Houget) firent de ce quartier, ce que d’aucuns ont pompeusement appelé le « Seraing verviétois ».
La présence de la gare Ouest et de son entrepôt, contribua puissamment au choix de ce quartier pour l’érection de ces entreprises. Face à la rue Houget, une rampe permettait d’atteindre l’arrière de la gare, là où l’on transbordait le charbon, des wagons vers les tombereaux qui le transportaient aux usines. On appelait cet endroit : le « Congo ».
L’école date de 1867, et une école gardienne y fut construite en 1890. Aujourd’hui, cette artère, comme tant d’autres, est en pleine transformation : en taillant dans le talus de Verviers-Ouest, la rue est élargie et transformée en chaussée à quatre bandes, séparées par l’alignement des arbres qui, actuellement, bordent le trottoir Sud ; cela conciliera les nécessités de la circulation moderne et les exigences esthétiques.
Sans doute - et cela n’est pas notre propos - les projets et réalisations de transformation du quartier donnent lieu, comme ailleurs également, à des controverses.
en 1777 vous apercevez le champs de la famille Gérard
son arrivée rue d'Ensival
Les escaliers de la gare
VERVIERS ANCIEN
La place est très animée: quatre attelages l'occupent, aucun signal de circulation, chacun va à son gré.
Trois hôtels contigus font face à la gare: l'Hôtel des Sports que gère M. Emile Jamar-Schollenberg; l'Hôtel de la Station tenu par M. J. Noël; l'Hôtel de l'Industrie-Pension bourgeoise dirigé d'abord par M. A. Loiseau, ensuite par M. C. Kuwet.
Ces deux derniers établissements affichent des réclames pour des bières allemandes. La maison Aubier-Colard et fils, cordes et emballages, à l'extrême droite, reçoit des marchandises.
Précisons encore que le bâtiment qui fut l'Hôtel de l'industrie verra son rez-de-chaussée occupé par le bureau de Poste de Verviers 2, bureau supprimé en août 1998. En 1865
A gauche, nous apercevons l'aubette et l'amorce des escaliers menant à la station. .
La famille Peltzer fut autorisée à remplacer par une rue de 10 mètres de large et longue d'une centaine de mètres le sentier entre la rue de Gérard-Champs et la passerelle sur la Vesdre par laquelle on accédait à la montée vers Béribou.
Il s'agissait de la rue de la Rivière, devenue rue Robert Centner en 1912 (industriel, 1833 1911). La passerelle constituait la limite entre Verviers et Lambermont, jusqu'à la date des fusions de Communes le 1/1/1977. Le café du coin à droite est appelé "A la descente des Escaliers" c'est-à-dire ceux situés en face, donnant accès à la Station.
On appellerait ça aujourd'hui zoning industriel
Panorama de l' Île-Adam et Gérardchamps
Une vue étonnante vers Gérardchamps
Une vue exceptionnelle de l'entreprise Hauzeur, en Gérardchamps, en 1861. Nous la devons au photographe Wettstein.
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Il serai bien de citer les sources des photos comme celle de l'accident entre la voiture et le camion qui est une de mes photos de famille,
RépondreSupprimerle conducteur étant mon oncle et la passagère ma tante comme indiqué a l'endroit ou j'ai publié cette photo notamment sur deux groupes fermés Facebook dont le mien.
Et quels sont ces groupes ? Merci d'avance
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