Godin (rue)





      Ouverte par décision du Conseil communal, en date du 29 septembre 1876.

      Cette rue rappelle le nom de deux anciens bourgmestres d'Ensival : 




les frères Hubert-Jules-François Godin 
(1845-1848), 


et Théodore- Jacques-Joseph-François Godin (1855-1868). 

       




      Hubert

                 Elle part de la rue des Weines, elle monte vers le Nord, laissant à sa gauche, les rues Dupont, puis Moreau, et atteint enfin la rue Grand’Ville à quelque 300 m de la rue de la Paix.

       Sa largeur est de 10 mètres, dont 4 mètres pour l'ensemble des deux trottoirs. Ce patronyme s’inscrit dans l’histoire d’Ensival par le rôle influent que jouèrent plusieurs membres de cette ancienne famille (fixée à Ensival à la fin du XVIIIe) dans la vie industrielle et politique de la commune.























rue granville

                                                                                       
 rue de Weines 












bois Godin (w. Bwès Godin). 

        La famille Godin ne s'est fixée à Ensival qu’à la fin du XVIII° siècle. Les propriétés modestes qu'elle y possédait au début s'accrurent progressivement, au point d'atteindre, en quelques décades, une vingtaine d'hectares, dont un tiers à peu près consistait en taillis et en terres quasiment incultes. 

         Ces terrains couvraient la plus grande partie du saillant Nord-Est de la commune et s'étendaient, d'un seul tenant, depuis l'Elahan (Lambermont) jusqu'au voisinage de l'église. 

entrée autoroute actuelle


  Ils comprenaient les derniers lambeaux forestiers de la Heid des Fawes primitive, laquelle projetait, en direction de Lambermont, l'éperon rocheux dont l'extrême pointe, appelée Nâtrô, n'a disparu qu'au commencement du XX ° siècle.. 





          C’est donc vers 1830, à peu près, que le nom de Bois Godin s'est substitué aux vieilles appellations de Nâtrô et de Heid des Fawes. 

          Il est devenu celui d'un quartier populeux et prospère qui, doué d'une physionomie nettement tranchée, garde un esprit très particulariste et possède sa fête annuelle. Le quartier en question se compose des rues, de création relativement moderne, dites de L’Abattoir, Auguste Dupont, des Fouleries, de Verviers, du Tissage, Hauzeur et Moreau.













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