Gôme (rue Jean)





          Elle se détache de la chaussée de Theux, vers l’Ouest, puis s’infléchit vers le Sud, en dépassant la rue Jamoye. 

         C’est un tronçon de la très ancienne voie en direction de Maison-Bois. 

      Aujourd’hui,  elle est une rue asphaltée et carrossable, bordée de villas entourées de jardins qui se sont substituées aux prairies de plus en plus rares.

      Pendant longtemps, on n’y voyait que la ferme de Jean Gôme, avec son corps de logis et ses étables.

     Elle doit son nom à ce propriétaire. Le 13 juillet 1880, le Conseil communal de Heusy cite la ferme de Jean Gôme parmi les neuf quartiers qu’il dénombre pour subdiviser la commune.

      Plus tard, le 28 septembre 1900, l’édilité donne à cette voie l’appellation de « rue » Jean Gôme. La « Villa des Tilleuls » qui jadis constituait une propriété plus vaste, borde cette rue ; comme son entrée principale est située rue A. Deru (n° 29), c’est sous ce dernier titre qu’elle est décrite. 

     D’aucuns pensent - et cela paraît vraisemblable - que le prénom « Jean » est l’altération du mot « champs », l’assonance en wallon est la même ; on rapprochera cette dénomination d’une déformation similaire : la « Croix du petit Jean » (Jehanster) serait la croix des petits « champs ». 

     Jean Gôme s’inscrivit dans la vie des anciens Heusytois. Dans ce qui fit partie autrefois des propriétés de la famille Linon, il existait une maison dans un jardin à forte pente ; c’était le terrain rêvé pour les amateurs de luges qui tentaient cette performance : descendre avec maîtrise les fosses et les bosses du jardin pour aboutir à un petit étang que franchissait un pont sans garde-fou qu’il s’agissait de franchir correctement pour éviter la chute dans un bain glacé. 

    Un chalet rose dans un cadre champêtre fut la maison de campagne de la famille de Thier, industriels à Verviers ; elle passa en d’autres mains, notamment Mme Peltzer-Sauvage et Bourgés-Peltzer.


Villa de Thier                                                 Villa Zurstrassen puis Jean Werts








     Un arbre y avait poussé d’une façon capricieuse : une subdivision du tronc en forme de cercle avait permit d’y encastrer une terrasse en bois au curieux effet ; la vétusté eut raison de cet aménagement pittoresque. 

    La dernière co-propriétaire de la ferme de Jean Gôme fut Mlle Joséphine Brouet, fille du banquier Isidore Brouet, et sœur de Hubert Brouet, lui-même fils et continuateur de la banque familiale, en Crapaurue.

      Au décès de la propriétaire, (1936) les 20 hectares de prairies furent morcelés et la construction progressive de coquettes villas donna naissance à un nouveau quartier. 

     Un bosquet situé là fut longtemps un but de promenade et un lieu de repos pour les Frères de l’institut Saint-Michel jusqu’au morcellement de 1936. 

   Dans ces prairies, il y avait plusieurs agolinas ; on y trouvait une cuvette dont les bords permettaient aux enfants de se rouler sur le dos ; elle servit en des circonstances plus graves : durant l’offensive von Rundstedt en 1945 par des températures de -15°, les troupes américaines l’utilisèrent comme abri et poste d’observation d’où partaient des ballonnets et des fusées ; un brasero au fond du creux y réchauffait nos libérateurs. 

    Enfin, avant le remblaiement pour la construction des villas, une grande mare s’étendait près de la bifurcation au Christ de Jean Gôme.


















1850
 1777




























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