Grandes Rames (rue des)





        Il s’agit d’une très ancienne rue de Verviers, étroitement liée à son industrie de la laine. 


       Dans le cadre de la simplification des rues, telle que l’on a vu la suppression graduelle des cours, impasses, etc., le tracé actuel paraît bizarre, à première vue ; en effet, partant de la rue Hombiet, dans le sens Est-Ouest, elle coupe la rue des Hospices, pour reprendre une direction parallèle à la Vesdre et rejoindre la rue de Hombiet, un peu plus au Nord qu’à son départ.

      

         Ce curieux tracé est pourtant explicable : la partie Nord s’appelait « quai » des Grandes Rames, et la partie Sud, « rue » des Grandes Rames, appellation qui a englobé le tout. 
sécher le drap sur des "rames", opération qui exige beaucoup d'espace


" Les rames sont des châssis en bois utilisés pour sécher les draps" ; le terme Weine lui est semblable, comme c’est le cas d’une rue à Ensival. 



     



         A l’époque antérieure au machinisme, ce mode de séchage était le seul employé ; il y eut, près du pont du Chêne, une « rue Derrière-les-Rames ».

      
   Ce coin, bien calme aujourd’hui, est empreint de pittoresque : entre la rue des Grandes Rames et la rue des Hospices, un petit rond-point abrite un Christ dont la croix est fixée sur un socle en pierre, reposant sur deux marches circulaires. 

 
    C’est en 1826, que la Confrérie du Rosaire érigea cette croix qui remplaça la loge vitrée renfermant une madone qui, maintenant, se trouve à la façade de la première maison de la partie de la rue des Grandes Rames qui conduit vers la Vesdre. 


       Ce Christ fut toujours l’objet d’une grande vénération dans le quartier, et, lorsqu’en 1886, il fut l’objet d’un attentat, cela donna lieu à de touchantes manifestations présidées par Mademoiselle Cornélie Simonis. 

       Cette rue évoque, pour l’ami des vieux souvenirs, l’ancien Hospice des filles qui y était établi (Hospice Lezaack) - 1675 - et est actuellement démoli. 

      L’orphelinat établi dans cette rue, doit son origine à la générosité d’un prêtre dont la pierre tombale est conservée au Musée communal, décédé en 1724, du nom de Louis Lezaack.














1850












1777















La cité des grandes rames probablement la plus vielle cité ouvrière d’Europe ( 1808 )




Une hiérarchisation de l’habitat

    La division tripartite de l'habitat verviétois selon les catégories sociales peut
paraître assez caricaturale. 

    Mais, le "classement" des constructions selon cette “hiérarchie sociale" s'est avéré correspondre assez bien à la réalité, même si elle doit être nuancée. C’est surtout dans le courant du XIXe siècle que les différences sociales vont se marquer dans l'habitat et aussi dans les quartiers qu'il occupe.

    Au début de la révolution industrielle, usines, maisons bourgeoises et "abris" pour ouvriers sont rassemblés et entassés au cœur de la Cité. Lorsque la volonté de contrôle des structurations urbaines se met en place, des quartiers bien distincts avec leur architecture spécifique vont apparaître avec leur architecture spécifique vont La cité des grandes rames probablement la plus vielle cité ouvrière d’Europe ( 1808 ).
    
    Sur les hauteurs sud de la ville, le quartier des Boulevards, avec ses allées plantées d’arbres abrite les demeures des capitaines d'industrie. Ces “villas" sont vastes et de style assez divers. Elles étaient pour la plupart entourées de dépendances installées dans un parc verdoyant délimité par de belles grilles.

    La distance entre les différentes demeures était à l'origine importante. Toujours au sud, plus proche du centre, le quartier de l'immobilière abrite des maisons bourgeoises souvent construites sur le modèle de trois travées et trois niveaux ornés au centre d'un balcon ou d'une loggia.

    Cette zone se peuple également de demeures plus variées où les éléments décoratifs prennent plus de place, à l'image du goût souvent éclectique de leurs commanditaires et de leur volonté de montrer leur promotion.

   Le centre de la ville continue â accueillir des nouvelles constructions qui abritent principalement des commerces.

   Verviers est pionnière en matière de logements ouvriers, même s'ils se sont toujours montrés insuffisants. Les quartiers dans lesquels ils se sont développés au début sont très proches des Industries, comme celui de Pré-Javais qui abrite la cité des Grandes Rames et la cité Raymond.

     Il faudra attendre le début de ce siècle et surtout le lendemain de la première guerre pour que de petites maisons s'agencent en Cité et l'apparition de règlements élaborés pour la construction de maisons marque une nette volonté de structuration de l'espace bâti.

   C'est grâce Quittent le centre de la ville, la conception des logements pour la classe ouvrière est d'abord plurifamiliales : elle deviendra pour certains seulement unifamiliales. 
    Les maisons sont alors souvent bâties sur le modèle de deux travées et deux niveaux avec très peu d'ornement, tout au plus un jeu décorant de briques de différentes teintes.
        
     Et comme résume E-J.  Fettweis dans son analyse sur Verviers,  ville pilote ? : Ainsi, à cette époque, la cité est à l'image des différences sociologiques de 4 population. Il existe un lien évident entre les formes urbaines ci la structuration des quartiers. La ville n’est-elle pas d'ailleurs le lieu privilégié de la représentation sociale.

A ces textes de réglementation que les prémices de l'urbanisation ont pu se mettre en place.


Saint-Michel.


          Les premières classes des Frères sont situées rue de la Paroisse. Le succès est immédiat et les classes vite surpeuplées. De nouvelles classes s'ouvrent alors rue Coronmeuse et rue Saucy. 

         
L'établissement Saint-Joseph
Une vaste propriété, située rue des Grandes Rames, est mise à la disposition des Frères, ces derniers y ayant leur logement.


         Puis les classes de la rue Saucy sont transférées rue du Marteau. En 1840, six classes spacieuses sont construites rue Saint-Remacle. En 1852, les écoles de la rue du Marteau et de la rue Coronmeuse sont fermées. Deux nouvelles classes s'installent rue Saint-Remacle et une nouvelle école est ouverte rue de Hodimont. 

    En 1867, deux classes sont ouvertes à Saint-Joseph. Cependant, les Frères sont à l'étroit dans le logement de la rue des Grandes Rames et, en 1872, la Commission des Ecoles Chrétiennes fait l'acquisition d'une vaste propriété située entre les rues du Collège et du Gymnase. 

      Cette propriété, qui appartenait aux soeurs Pirard et qui abritait une ancienne fabrique ainsi que les logements des ouvriers, comprend une maison d'habitation, une cour - bordée à gauche et à droite de deux vastes bâtiments - et un grand jardin. Mais ce n'est qu'en 1877, après de nombreux aménagements, dont la construction d'un nouveau bâtiment en fond de cour, que les Frères purent s'installer dans ces nouveaux locaux




























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