Grand' Place

Grand Place 1927




       La Grand-Place est voisine de la Vesdre, près du pont de Francval, limite entre Ensival et Lambermont, avant les fusions de communes de 1977. 

       A propos de la place du Martyr à Verviers  et de la rue du Collège 
(voir ici ), nous avons appris qu’elles se nommèrent respectivement le grand et le petit « Wérixhas » (Wir’hè, en wallon).

        Ensival eut aussi son « Grand Wérixhas » à l’instar de la bourgade dont elle dépendait : Verviers. 

        C’est l’actuelle Grand-Place, mais plus étendue, marécageuse où se tenaient des fêtes, des réunions, des jeux, etc., car le terrain était sans valeur pour la culture ; plus vers l’Est, un terrain vague analogue, au bas de la rue Godin "(voir ici)" actuelle, était appelé le « petit Wérixhas ». 

      Ces appellations figurent déjà dans des actes du XVIe siècle, et se continuent pour aboutir à l’actuelle « Grand’Place », pour  désigner encore dans le cours du XIXe siècle la plaine qui subdivisait en deux le cours du Préry, à son confluent dans la Vesdre

       C’est le berceau d’ Ensival là où se croisaient, durant des siècles, les deux uniques voiries de la région : d’une part le chemin correspondant aujourd’hui à l’itinéraire Champs des Oiseaux, rues Houckaye et de la Paix, Grandville et de l’Eglise, Maison Commune et Grand-Place, pour franchir la Vesdre, par un gué situé en aval du pont actuel. 

       Le second élément de ce croisement de routes est le « chemin du Duc » (de Limbourg) dont le tracé est décrit dans la rubrique intitulée 
 « chemin du Duc ». 

      Sur cette place, c’est seulement vers 1880 que disparurent les toits de chaume, prohibés contre l’incendie, alors que cette interdiction, édictée par le bourgmestre Pierre David, datait déjà de 1831 à Verviers. 

     Afin que le nom d’Ensival, si cher à nombre de ses citoyens, ne disparaisse par suite des fusions de communes (1977), la Grand- Place se nommera « Place d’Ensival » s’intégrant ainsi dans la terminologie du Grand Verviers.

     Quelques maisons méritent l’admiration du visiteur : n° 19, une maison à tourelles et le n° 20 de style Louis XIII, importé chez nous seulement à la fin du XVIIe siècle.

       Enfin la maison sise au n° 37, a fait l’objet d’une demande de classement (façade à rue et toiture). 

 MAISON COMMUNALE 




       Si nos villes, même d’importance moyenne, offrent à nos regards admirateurs, de prestigieux hôtels de ville, comme c’est le cas à Verviers, il n’en était rien jadis pour les petites communes ; comme on l’aura lu pour Stembert et Heusy, le bourgmestre réunissait ses collègues dans un local privé.

      Sous le régime français, tout comme de 1815 à 1830, un logis était loué à un particulier, et ce n’est qu’au cours du XIXe siècle que chaque commune vit se construire une maison communale, dont le bâtiment servait également à abriter une école, l’instruction commençant à se généraliser à cette époque.

      C’est ainsi qu’à Ensival le bourgmestre Thomas Delrez (1822- 1830) tenait son assemblée parfois à son domicile. Mais en 1839, on érigea sur la Grand-Place la Maison communale que nous connaissons aujourd’hui ; son fronton porte le millésime 1839 au-dessus d’une horloge. Ici aussi, ses locaux furent affectés à une école, avant la construction des différents établissements d’instruction dont il est parlé ailleurs.




  Un monument commémoratif aux victimes des deux guerres a également été érige au lendemain de le guerre 1914-1918, Ensival commémora par un monument inauguré le 25-09-1921,



inondations 1906



2015


1850



1951































Jules Peutemen1953



         Grand Place


          Son terrain de peu de valeur la désignait, tout naturellement, au rôle qu’elle assuma toujours, d'être le lieu de rassemblement préféré de la population locale ; l'endroit où les enfants s'ébattaient en toute liberté ; ou les troupes de passage faisaient halte comme d'instinct ; où la milice bourgeoise trouvait le mieux à évoluer.

          



 Jusque bien tard dans le courant du XIXe siècle, cette place conserva le nom de Wérixhas ( Wir’hè), terme archaïque qui montre bien le destination de la large plaine, que partageait à peu près en deux le cours terminal du Préry.        











                                                            
    Avec ses charmantes vieilles demeures,

 groupées de façon fantaisiste à l’entour de son modeste mais élégant Hôtel de ville, la Grand Place requiert l'attention de tous les étrangers qui traversent la localité. Le site serait resté plus remarquable encore, si trop de propriétaire mal conseillés par leurs architectes ou entrepreneurs, n'avaient fait abattre nombre d'immeubles d’un style ravissant, mais par malheur devenu exigus ou vétuste pour les remplacer par de et prétentieuse bâtisse à la mode du jour.

           Il n'est pas trop tard pour veiller au maintien de l'aspect pittoresque de notre petit forum ensivalois, et pour sauver toutes les valeurs artistiques et archéologiques susceptibles d'être sauvées encore.

           Et pourquoi notamment, ne point demander ses conseils gratuits à cet organisme officiel qu'est la Commission royale des Monuments et des Sites ? Bien gouverner, n'est-ce pas surtout bien prévoir ?...

Très bien Monsieur Puteman mais pourquoi Werixhas


Wérixhas.

         On donnait ce nom, jadis, à certaines portions d’aisances communales restées à l’intérieur ou en lisière des localités. 

         Terrains le plus souvent sans valeur, ils servaient de lieux de réunion aux désœuvrés et aux enfants ; on y organisait des fêtes, des jeux, des assemblées, des revues et des exercices militaires, etc. 

         Ils sont, en général, à l’origine de nos places publiques. Latin : Wariscapium

         A Verviers, on connaissait le Grand Wérixhas, devenu place des Récollets, puis place du Martyr actuelle. 

        Le Petit Wérixhas, qui continuait le précédent vers l’Est et dont une partie celle située vers le milieu de la rue du Collège s’appela Wérixhas des Béguines après l’installation des religieuses Sépulchrines en cet endroit (XVIIe siècle).

         Peut-être à l’imitation de la bourgade dont elle dépendait, Ensival eut aussi son Grand Wérixhas, qui doit s’entendre de tout l’espace plus ou moins marécageux auquel a succédé la Grand Place actuelle, à l’aire beaucoup réduite, d’ailleurs. 

          Le prolongement de ce vaste terrain vague vers le bas de la rue Godin prit, ici également, le nom de Petit Wérixhas


http://verviers-ville-lainiere.blogspot.be/








1 commentaire:

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