Grand'Ville

                     

             Elle part du carrefour dit du « Ponçay » (rues de l’Eglise, de Pepinster et de la Station) en direction Ouest vers la limite entre Verviers et Ensival avant les fusions (1977) où le pont de l’autoroute a remplacé celui de la ligne ferroviaire Verviers-Battice. 

    Ces travaux sont évoqués par un bloc de rocher au Sud supportant une plaque qui en rappelle l’inauguration en date du 29 juin 1972 ; l’entreprise fut la SA. Saterco ; les noms des différents services ministériels, avec les noms de leurs dirigeants, complètent l’inscription. 

  Voie ancienne déjà citée en 1540, elle s’appelait jadis « la chaussée » (1731) ; elle fut pavée partiellement en « pierres de condition » (1782). 

  Son ancienneté fournit un échantillon d’immeubles dans les différents styles successifs : XVIIe, XVIIIe, Empire, Louis-Philippe, etc. L’industriel Louis Zurstrassen-Renkin y résida dans une somptueuse propriété entourée d’un parc, doté de rares essences que l’empiétement de l’autoroute a hélas considérablement réduit. 

Zurstrassen Del Marmol


      Cette propriété avait été construite et habitée au siècle dernier par Ferdinand del Marmol, né en 1833, qui avait épousé en 1860 Marie-Agnès Simonis (1830-1894). 










ECOLE NOTRE-DAME DE LA SAGESSE  


grandville pensionnat des filles de la sagesse avant



     Au numéro 52, se trouve l’« Ecole Notre-Dame » où une plaque rappelle le souvenir d’un bienfaiteur « Institut del Marmol ». 

    




     Elle est consacrée à l’enseignement professionnel secondaire inférieur et compte 3 années de formation générale professionnelle et familiale ; une section d’assistance familiale. Son centre éducatif comprend des activités complémentaires et parascolaires, rattrapage, renforcement, guidance, etc.

       Le curé Clément-Joseph Lemaitre (1885-1911) avait un grand souci de doter sa paroisse d’un enseignement en faveur des jeunes filles : les Soeurs du Sacré-Cœur cédèrent l’école fondée en 1876 aux Soeurs de Notre-Dame ; c’est le 2 février 1703, à Poitiers, que Louis-Marie Grignon de Montfort fonda la congrégation des Filles de la Sagesse. 

    A Ensival, vinrent d’abord 5 religieuses de cette congrégation. Les bombardements de 1941-44 suscitèrent à retardement un effondrement le 18 octobre 1945, sans perte de victimes. Le 19 avril 1964 on procéda à l’inauguration des locaux actuels dus à l’architcte R. Beaumecker.



1850
1777




















Jules Peutemans écrivait en 1951


          Cette appellation de Grand ville, limitée actuellement à la section de la route de Liège à Verviers compris entre le Ponçay et la Heid d Fawes, doit remonter à des temps extrêmement anciens et elle a dû, A l’origine, désigner tout le vaste terrain occupé, au Sud de l'église, par une villa située à l'abri des inondations tant de la Vesdre que du Préry. 

        Déjà dans des actes de la cour de Theux, en date du 23 mai 1540 il est question des enfants de certain Mathy delle Grandeville. En 1582 les héritiers de Mathy delle Grande ville d’ Ensival son mentionnés comme débiteurs s’un sétier de rente au profil du vesti de Verviers.

et il ajoutait 

       Commençant au lieu dit Ponçay, soit au carrefour formé par la jonction des rues de l'Eglise, de Pepinster et de la Station, cette artère prend la direction générale Nord-Nord-Est pour finir, après 450 mètres, à la limite de Verviers, en une route que son étranglement entre la voie ferrée et la Vesdre empêchera toujours d'être bordée d'habitations.

     
 La partie urbaine de la dite rue est, elle, d'une agréable diversité ; on y remarque plusieurs maisons des XVIIe et XVIIIe siècles, alternant avec d'autres qui dérivent des styles Empire, Louis-Philippe et plus récents. Une construction très importante a existé, jusque vers 1860, au sommet de la rue Grand Ville, presque à hauteur de la rue de la Paix. 

        


        Située, paraît-il, vis-à-vis d'une gloriette du parc Godin, elle ressemblait à une grosse ferme féodale et barrait partiellement la route. 

  Toutes les énormes pierres de taille qui servent aujourd'hui de base à la clôture du tennis couvert de la propriété Zurstrassen, proviennent de cette défunte bâtisse, que le vieux poète wallon, Astère Denis, appelait « un châtelet » . 

     Cela aurait-il quelque rapport avec le nom de Grand Ville ?... qui était celui du quartier avant d'être transmis à la rue, laquelle était, auparavant, dite toujours «chemin royal». 

       C'est seulement le 4 mars 1782 que le pavage en « pierres de condition » d'une partie de cette chaussée fut résolu ; le rendage au rabais de ce travail eut lieu, le 11 du même mois, par devant le notaire Dupont.

























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1 commentaire:

  1. bonjour excuser moi aurez vous svp des photos du n 57 a ensival enciene boulangerie juste en face de l ecole notre damme de la sagesse

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