Jusqu’au milieu du XIX me siècle Renoupré était encore une région boisée sur la rive nord de la Vesdre, elle attirait les promeneurs dans ses deux cafés touristiques au milieu des prairies : le Frascati (1835) et le Tivoli (vers 1840).
L’extension de l’industrie verviétoise au XIXe siècle suscita l’implantation d’usines telles le lavoir Mélein (1868) ; le lavoir Peltzer (1865) complété par un peignage et une filature de cette même firme (1875) auxquelles vinrent s’adjoindre d’autres établissements industriels.
C’est en 1879 que le vieux chemin rustique de jadis devint la route moderne que nous connaissons (rue de Tivoli).
Le domaine de Hombiet, au-dessus de Pré-Javais, fut jadis un but de pèlerinage très fréquenté.
C’est partant du lieu dit Pied-de-Hombiet et nommé Gris-Chevris (Grychevery 1525) que passait la route antique.
Autrefois à cet endroit coulait une source abondante où Grégoire-Joseph Chapuis enseignait le peuple.
La rue de la Pierre du Mary rappelle l’assassinat le 18 novembre 1822 du lieutenant d’infanterie Jacques-Joseph Mary, âgé de 44 ans.
Le château des Croisiers est situé au nord-est de Renoupré.
Longtemps habité par la famille Lejeune-Vincent, il abrite actuellement la « Cité de l’Espoir ».
Cet endroit devient de plus en plus urbain, de par la construction d’habitations.
Cette rue est issue d’un chemin bien ancien, existant déjà au 15e siècle. En 1525, ce lieu-dit est cité sous la forme « Grychevery ».
Un plan de 1775 le situe comme un escarpement à l’Ouest, du chemin au pied de Hombiet vers Brossy, et d’un chemin bifurquant vers la Ferme du Curé.
Aujourd’hui, (tout comme sa continuation, la rue du Mamelon Vert) cette artère constitue la limite entre Verviers et Andrimont.
Partant de l’Ouest, à l’intersection des rues Albert Thomas et Pire Pierre, sur le territoire d’Andrimont, elle constitue la limite entre Verviers et Andrimont jusqu’au fond de la vallée, où elle ( rejoint l’extrémité Est de la rue Marie-Henriette, là, où celle-ci est prolongée sur le territoire d’Andrimont, par la rue Tivoli, le long de la Vesdre.
Même s’il s’agit d’un chemin descendant sur le territoire! d’Andrimont,il y a lieu de mentionner la « rue de la Pierre c' du Mary » qui donna ce nom au bassin de natation y créé après la guerre.
C’est en 1822, le 18 novembre, à 7 heures du soir (comme l"| commémore une pierre au bord de la route), que Jacques-Joseph Mary, fils de Jean-Jacques, lieutenant d’infanterie, fut assassiné Conscrit de l’an VII, il avait servi avec gloire aux batailles! d’Austerlitz, Wagram, Iena, Friedland, etc.
Puis, après la chute de l’Empire, il servit aux Pays-Bas. Il n’avait que quarante-quatre ans ; ses obsèques furent célébrées en l’église Saint-Remacle, le jour anniversaire d’Austerlitz.
Les Gris-Chevris évoquent le souvenir de G.J. Chapuis. Partageant son idéal politique avec son frère aîné, Jacques- Hubert, il s’engage à fond dans les idées nouvelles ; dès 1790, il explique, sous les frondaisons hospitalières des Gris-Chevris, ce que sont « les droits de l’homme et les devoirs du citoyen » ; trois lois par semaine, notre peuple y est convié et l’écoute avec enthousiasme.
1850 |
1777 |
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Bonjour. Petit Erratum. Dans l'article, on parle de Jacques Marq qui a été assassiné. C'est une faute, son vrai nom est Jacques Mary. Tout près de la pierre de Mary, dont vous avez publié la photo, il existait une piscine en plein air portant son nom
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