Gymnase (rue du)





             Si les Wérixhas, devenus place des Récollets, s’étaient développés et étaient bordés de nombreuses constructions, la rive gauche, de la Vesdre, depuis l’église des Récollets vers l’Est, demeura encore un terrain vierge de toute construction. 

           En 1838, on songea même, lors de l’étude du tracé dé la future voie ferrée de la Vesdre, à la placer plus près de la rivière, et à implanter la gare, là où sera construit l’Athénée. Ce projet ne fut pas retenu .

athénée


       D’abord dénommée « rue du Nord », cette rue fut ouverte en 1869. 

Elle part de la place du Martyr pour être prolongée, au-delà de la rue Masson, par la rue Thill Lorrain ; jadis, elle était une impasse après la rue Masson, avant le percement de la rue des Sottais ; cela veut dire que, jadis rue calme et paisible, elle est devenue une artère de grande circulation. 










         Son nom est dû à la présence de la société « La Franchimontoise » (1843), d’abord organisant des concerts musicaux, puis en 1868, devenue société de gymnastique, ce qu’elle est encore aujourd’hui.

       C’est dans l’immeuble de la « Franchimontoise » que se trouvait le siège du parti libéral. 

       Comme nous l’avons fait à propos de la place du Martyr concernant les journaux « Le Courrier » et « Le Jour », non évoquerons ici l’« Union Libérale » qui succéda en 1850, au journal « L’Industriel » ; son premier rédacteur fut un Tournaisien, Isidor Ritte. 

       En 1927, un journaliste bruxellois Matagne, fonda « La Presse » que dirigea longtemps Jean Doneux, jusqu’à la disparition de cette gazette, quelques années après.

       


La Maison du Peuple (1893) eut ses heures de grande animation et les plus âgés de nos lecteurs se rappellent encore les meetings des forts ténors du parti.








       
Les Frères des Ecoles chrétiennes construisirent une extension de leur école de la rue du Collège, donnant accès sur rue du Gymnase. Il y eut un terrain où la Compagnie du Gaz stockait ses réserves de charbon (coke). Le développement du syndicalisme suscita l’érection de la maison Syndicale (F.G.T.B.) à côté de l’immeuble (ancienne menuiserie Visé) qui devint le siège de l’imprimerie du journal ^ Le Travail », jusqu’à ce qu’il soit imprimé à Liège. 

        La crise que traverse la publication de journaux a amené on nombre de journaux de province à s’intégrer dans les presses 'un autre confrère, d’opinion semblable : le « Courrier » avec Vers l’Avenir », « Le Travail » avec « Le Peuple », etc. 

       « Le Travail» fut créé par Jean Roggeman, en 1901, En 1906, il devint quotidien; son imprimerie était située ne du Gymnase, et l’on se souviendra de ses directeurs : Hector Masson (passé ensuite à la Radio naissante, à Bruxelles), Froidcœur, etc .

      Durant l’occupation, cette imprimerie fut réquisitionnée par ennemi qui y implanta des valets de plume à sa dévotion pour y tiré la feuille collaboratrice à laquelle il donna, ironie du sort, le nom de « Journal de Verviers ».

      Après la libération, l’Athénée servit à colloquer les collaborateurs de l’occupant.

      Il y eut longtemps une filature de laine cardée (Léon Lejeune )


       Cette rue, secondaire à l’origine, devint en fait un microcosm de la vie verviétoise : deux écoles officielles, une école libre,la Maison du Peuple, le journal « Le Travail », la Maison Syndicale le local du parti libéral à la « Franchimontoise ». C’est notre cher Verviers sous ses tendances pluralistes.





1850

1777

                L'Institution Saint-Michel, tel était son nom à l'origine, fut créée à l'initiative de deux laïcs de Verviers. Ce sont, en effet, Madame SIMONIS et la Vicomtesse de BIOLLEY qui prirent l'initiative d'inviter la congrégation des Frères des Ecoles Chrétiennes à venir s'installer dans la cité lainière.

              Ces dames, issues de grandes familles d'industriels, étaient soucieuses de la situation des enfants d'ouvriers, livrés à eux-mêmes. Soutenues par l'abbé NEVEN, curé à Verviers, elles purent accueillir, le 30 mai 1831, les trois premiers Frères. Mais pourquoi faire appel aux Frères des Ecoles Chrétiennes ? 

         Cette Congrégation, fondée par Saint Jean-Baptiste de la Salle en 1679, se caractérise par la création d'écoles primaires gratuites, afin de ne pas marginaliser les plus humbles ni laisser l'argent interférer dans la relation éducative : signe évangélique de l'amour préférentiel des pauvres et compréhension des besoins de la société industrielle naissante. 

         Les premières classes des Frères sont situées rue de la Paroisse. Le succès est immédiat et les classes vite surpeuplées. De nouvelles classes s'ouvrent alors rue Coronmeuse et rue Saucy. Une vaste propriété, située rue des Grandes Rames, est mise à la disposition des Frères, ces derniers y ayant leur logement. 

       Puis les classes de la rue Saucy sont transférées rue du Marteau. En 1840, six classes spacieuses sont construites rue Saint-Remacle. En 1852, les écoles de la rue du Marteau et de la rue Coronmeuse sont fermées. Deux nouvelles classes s'installent rue Saint-Remacle et une nouvelle école est ouverte rue de Hodimont. 

     
En 1867, deux classes sont ouvertes à Saint-Joseph. Cependant, les Frères sont à l'étroit dans le logement de la rue des Grandes Rames et, en 1872, la Commission des Ecoles Chrétiennes fait l'acquisition d'une vaste propriété située entre les rues du Collège et du Gymnase. 

      Cette propriété, qui appartenait aux sœurs Pirard et qui abritait une ancienne fabrique ainsi que les logements des ouvriers, comprend une maison d'habitation, une cour  bordée à gauche et à droite de deux vastes bâtiments - et un grand jardin.


     


         Mais ce n'est qu'en 1877, après de nombreux aménagements, dont la construction d'un nouveau bâtiment en fond de cour, que les Frères purent s'installer dans ces nouveaux locaux. En 1896, l'Institution Saint-Michel compte 22 Frères et six laïcs pour assurer l'enseignement des 952 élèves fréquentant les 23 classes réparties en 4 écoles dans les divers quartiers de Verviers (Saint-Remacle, Saint-Joseph, Saint-Lambert et Saint-Michel). 

     Des agrandissements sont alors envisagés et en 1897, un bâtiment est inauguré le long de l'actuelle rue du Gymnase : le bloc G, au fond de la cour, avec des classes au rez-de-chaussée, les chambres des Frères au premier étage et au second, une salle des fêtes. 

         
Sous la direction du Frère Michel et la sous-direction du Frère Casimir, l'école se modernise et, en 1914, on construit un nouveau bâtiment à deux niveaux, le bloc F. Une construction, aujourd'hui disparue, est édifiée en face du bloc F pour accueillir la communauté des Frères. Il ne reste alors plus rien des maisons primitives.

      En 1921, la première fête de gymnastique rassemble, dans la cour, élèves et parents. Il faut attendre 1928 pour qu'une salle de gymnastique soit aménagée. Elle occupe alors l'emplacement actuel de la piscine et du petit gymnase. En 1934, on compte 25 Frères à l'Institut. Août 1939, la seconde guerre éclate. Saint-Michel accueille la population... dans ses abris. 

      En effet, les sous-sols sont transformés en abris collectifs pour 1000 personnes. Pendant quinze jours, les caves sont pleines, les forts de Battice et de Tancrémont bombardant les routes venant d'Allemagne. Heureusement, l'école est épargnée et, le 20 mai, les élèves retrouvent leurs bancs, avec de nouveaux professeurs, la majorité des Frères étant appelés sous les drapeaux. 

     Septembre 1944, le 327th Fighter Control Squadron de l'armée américaine occupe l'école, qui, cependant, reste ouverte, les soldats logeant dans les sous-sols. Après la guerre, la communauté ne compte plus que 19 Frères. 

    Quatre laïcs font leur entrée à l'Institut. La voie est tracée pour l'avenir. En 1952, deux étages supplémentaires sont construits sur le bâtiment F. Une piscine et un petit gymnase sont également construits au rez-de-chaussée de ce même bâtiment, en lieu et place de la salle de gymnastique. 

        Jusqu'en 1962, les transformations se succèdent : l'ancien bâtiment des Frères est détruit et fait place au bloc N occupé aujourd'hui par les classes du primaire ; l'entrée de l'Institut est réalisée, avec son porche actuel, et les laboratoires de chimie et de physique prennent possession du bloc A. 

       Dans les années qui suivent, les Frères abandonnent le deuxième étage du bloc F et émigrent au troisième, faisant ainsi place à de nouvelles classes. En 1980, l'Institut Saint-Michel entre dans l'Enseignement Rénové.

      En 1982, l'Institut se scinde en un Degré d'Observation Autonome et deux degrés d'enseignement général et technique. De nouveaux coups de pioche sont donnés : l'ancien cinéma Pathé fait place au hall des sports. Le 8 mars 1991, l'Institut inaugure de nouvelles constructions (une salle polyvalente, des classes pour le fondamental et le DOA, une salle de gymnastique pour le fondamental, des bureaux pour la direction et l’administration, une cour de récréation) qui s'étendent de la rue du Gymnase à la place du Martyr.

     En avril 2001, l’Institut décide la fermeture de la piscine. Quelques mois plus tard, une asbl voit le jour. « Le Tremplin » rassemble principalement des anciens et des professeurs. Tous ensemble, ils décident de rénover la piscine. En octobre 2004, la piscine, entièrement remise à neuf, est réouverte.



           C'est le ballon "Jules Favre" ( une des ballon qui était sortit de Paris lors du siège en 1870, le lieu c'est le parking actuel de Belgacom près de l'Athénée (parce que le gaz et les réserves de la compagnie du gaz étaient située au bout de l'enclos des Récollets) , la date le 4 septembre 1871, les passagers de cet ascension sont le capitaine Bunelle, et madame Gilon, Jean Servais et M Lebaron. le terrain à droite avec l'arbre est l'emplacement de l'imprimerie Leens, la grosse maison derrière le ballon est le local de la société de Gym "La Franchimontoise" d’où le nom de rue du Gymnase












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