Hauzeur (rue)

propriété Hauzeur

           Elle unit la rue Moreau à la rue des Chapeliers ( ex-Verviers ), en face de ce qui fut, en cette rue « le tissage P. Hauzeur fils aîné ». (cfr. rue de Verviers ci-dessous ). 

          Elle évoque le souvenir de l’industriel Pierre-Paul-Emile Hau¬zeur qui siégea au conseil communal d’Ensival de 1884 à 1887. Il a donné des précisions concernant l’importante contribution de la famille Hauzeur, durant plusieurs générations, à l’industrie textile.

           En face de la rue Hauzeur, au Sud-Est, se situe le vaste immeuble du Tissage P. Hauzeur fils aîné qui compta des années de grande prospérité sous trois générations et disparut comme tant d’autres entreprises lainières dans le marasme des années soixante,

côté Moreau

Entreprise Hauzeur-Gérard fils

          En 1951, l'historien Peuteman Jules décrivait cette rue de la sorte : Longue de 170 mètres et large de 10 mètres, dont 6 en couronne, elle met en communication la rue Moreau, à l’Est, et celle de Verviers, à l'Ouest, en traversant le plateau de l’ancienne Heid des Fawes. 

     Ne possédant aucune construction ancienne, cette rue peut permettre à nos architectes d’y réaliser, sans inconvénient, leurs conceptions les plus hardies. Elle consacre la mémoire de Pierre-Paul-Emile Hauzeur, industriel, conseiller communal d’Ensival 1884-1887).

côté Chapeliers

pour la rue de Verviers (actuellement Chapliers ).

      Le développement de l’industrie ensivaloise au XIXe siècle pos¬tule une voie aisée vers Verviers aussi en expansion. 

      Vers 1850, on relie le centre d’Ensival au quartier industriel des Gérard-Champs ; pour cela, il faut creuser la Heid des Fawes en son éperon rocheux. Il y avait une briqueterie le long de la Vesdre.

       La nouvelle artère reçut le nom de sa direction : « Verviers » par décision du conseil communal d’Ensival. Son aspect a été profondément modifié à l’Est, par la construction de l’autoroute, la démolition du couvent des Clarisses et du viaduc ferroviaire de la ligne du plateau de Herve, l’assèchement de la boucle de la Vesdre, qui sont décrits, plus en détails, à propos de la « rue Entre-les-Ponts » à Lambermont. voir excellent article de Monsieur J.Jongen ICI

       C’est en effet à l’Ouest de cette rue, après avoir franchi la Vesdre, sur le nouveau pont, que se situe la rue de Verviers qui est prolongée par la rue des Weînes à hauteur du Pont Sauvage en direction de la Grand-Place. 

      En face de la rue Hauzeur, au Sud-Est, se situe le vaste immeuble du Tissage P. Hauzeur fils aîné qui compta des années de grande prospérité sous trois générations et disparut comme tant d’autres entreprises lainières dans le marasme des années soixante. 

       Un quartier-maître de bon goût avait fière allure : de la verdure, de beaux arbres, etc. On se rappellera qu’au siècle dernier, les industriels logeaient leurs familles dans des habitations contiguës à leurs usines ; bon nombre de ces constructions existent encore de nos jours dans la région et rappellent les noms des Peltzer, Simonis, Houget, Duesberg, Zurstrassen, Bettonville, etc.

       C’est l’automobile qui, anéantissant les distances, a créé les résidences dans la campagne environnante, loin du bruit et de la pollution. La fabrique Hauzeur fut ensuite occupée par la manufacture de chapeaux « Valensy » et le lavoir « La Gileppe », firmes toutes deux également disparues. Cette rue devient (C.c.V. 14-12-81) rue des Chapeliers

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