Hombiet (rue)


source gifmania

      Cette rue ainsi appelée par le Conseil communal en 1841) ne doit pas son nom à elle-même proprement dite, mais au lieu vers lequel elle mène (comme Ensival, Stembert, etc.).

     En effet, au sommet d’un mamelon rocheux bordant la rive droite de la Vesdre, se situe « Hombiet », que les toponymistes voient signifier le mont de Humbert ou dériver du germanique « hunberg », c’est-à-dire grosse colline (Carnoy).

    Bien que ce lieu soit situé sur le territoire d’Andrimont, nous lui consacrons quelques explications, du fait que le mot « Hombiet » désigne une rue de Verviers, et concerne une famille célèbre de notre Cité : les Biolley. 

     En 1764, la Régence d’Andrimont vend à Mademoiselle Marie Claire Biolley, le terrain situé tout au sommet de Hombiet, là, on aujourd’hui, il n’y a plus qu’un pylône de haute tension.

     Plus tard, un domaine se développait (1823) ; dans les environs les promenades étaient très fréquentées ; Renier écrit qu’il y avait des cèdres du Liban ; une somptueuse villa y avait des salons contenant les portraits des industriels célèbres de Verviers ; une chapelle privée était ornée de représentations artistiques de saint Raymond et de sainte Isabelle, les patrons des propriétaires Raymond de Biolley (cfr. rue Raymond) et de son épouse, Isabelle Simonis. 

     Le château passa au vicomte Emmanuel de Biolley sénateur et industriel. Une tour crénelée, à deux étages, à l’aspect médiéval, construite en 1823, domina longtemps le paysage. 

   Cette propriété fut reprise par Auguste Peltzer, et malheureusement démolie, y compris la tour, pendant la guerre de 1914-1918.


     Un crucifix subsiste, sur un piédestal gothique, au pied du rocher, au bout de la rue de Hombiet, à l’orée du chemin des Tailles. Les architectes Victor et Clément Vivroux exécutèrent, vers 1845-54, deux lavis représentant cette propriété disparue ; ils furent récemment offerts par un descendant de cette famille (installée à Verviers en 1816), l’architecte Charles Vivroux, à la Société des beaux-arts de Verviers. 

    On y trouve l’« Ecole communale de l’Est» qui, longtemps, garda l’appellation d’« Ecole Demblon », nom d’un directeur particulièrement estimé (fin du XIX siècle).































1777




 


        Jusqu’au milieu du siècle dernier Renoupré était encore une région boisée sur la rive nord de la Vesdre, elle attirait les promeneurs dans ses deux cafés touristiques au milieu des prairies : le Frascati (1835) et le Tivoli (vers 1840).


L’extension de l’industrie verviétoise au XIXe siècle suscita l’implantation d’usines telles le lavoir Mélein (1868) ; le lavoir Peltzer (1865) complété par un peignage et une filature de cette même firme (1875) auxquelles vinrent s’adjoindre d’autres établissements industriels.

C’est en 1879 que le vieux chemin rustique de jadis devint la route moderne que nous connaissons (rue de Tivoli).

Le domaine de Hombiet, au-dessus de Pré-Javais, fut jadis un but de pèlerinage très fréquenté.

C’est partant du lieu dit Pied-de-Hombiet et nommé Gris-Chevris (Grychevery 1525) que passait la route antique.

Autrefois à cet endroit coulait une source abondante où Grégoire-Joseph Chapuis enseignait le peuple.

La rue de la Pierre du Mary rappelle l’assassinat le 18 novembre 1822 du lieutenant d’infanterie Jacques-Joseph Mary, âgé de 44 ans.
Le château des Croisiers est situé au nord-est de Renoupré.

    Longtemps habité par la famille Lejeune-Vincent, il abritait, par la suite, la « Cité de l’Espoir ».  

Mais en plus :

Hombiet est le nom d’une montagne assez élevée, à proximité de Verviers, dont on a fait une belle propriété rurale embellie de promenades, de bosquets, de jardins, etc. 

          Avant les possesseurs actuels, les flancs et une grande partie de cette propriété était abandonnée au public qui y faisait de fréquentes visites, non pas toujours dans un but avouable. 

        Un sieur Crosset de cette ville, homme riche et considéré et d’une grande piété, conçut l’idée, vers 1703, de changer ce théâtre de plaisirs mondains en un lieu de dévotion, et il fit édifier sept chapelles en belles pierres de taille, formant une espèce d’allée terminée par une huitième chapelle beaucoup plus spacieuse que les autres, avec un ermitage où il plaça un disciple de saint Antoine, auquel la surveillance de ce calvaire et de la montagne fut confiée.

        Pendant plus d’un demi-siècle, les bonnes intentions du fondateur se trouvèrent justifiées par le recueillement et la décence des visiteurs. Mais après ce laps de temps, l’esprit du mal reprit le dessus.

        Le carême, et surtout les vendredis de ce temps de pénitence, y faisait affluer une foule de pèlerins des deux sexes tant de la ville que des environs, et si parmi eux un certain nombre y étaient attirés par un véritable esprit de dévotion, on peut dire que la plupart n’y portaient que le scandale. Le père Ancion gardien du couvent des Récollets à Verviers , lecteur en théologie. né à Fraipont, mort vers 1785, érigea des calvaires dans tout le pays de Liège et dans l'Ardenne. Il a publié : 

 1) Instruction historique sur les principaux points qui concernent les stations du saint chemin de la croix, avec les abrégés des bulles que les papes Benoit XIII et Benoit XIV. 

 Par Gilles Joseph Nautet













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