Horloge (rue de l')


         


           Cette rue part de l'avenue Alexandre Duchesne pour se terminer en cul de sac.Elle doit son nom à la proximité ( 120 metres) de l'extrémité de cette rue avec la maison de l'horloge dont nous allons tenter de vous résumer.

            """il ne faut cependant pas confondre cette rue avec la  Cour de l’Horloge,  Disparue par la numérotation, elle est enclavée dans les numéros de 98 à 102 de Crapaurue. C’est une impasse, l’une des rares qui subsistent."""



en vert emplacement maison de l'horlonge

MAISON DE L'HORLOGE







         Ce quartier pittoresque comprend l'extrémité EST de la rue de Mangombroux, la rue Ma Campagne et la rue Wiony. Il doit son nom ainsi qu'une rue située plus haut vers le stade de Bielmont, à un bâtiment aujourd'hui disparu dont l'histoire vaut d'être narrée. 
lieu ou se situait la maison de l'horloge


         Le célèbre conteur Ardennais Marcellin la Garde y situe le siège d'une bataille ,entre Ogier le Danois et les barbares germains... mais on lui laissera la responsabilité de cette affirmation. 

       Le coin semble toutefois avoir inspiré les écrivains: voici ce qu'en disait Albert Bonjean dans "La Vieille Barnabé" (cité dans 'lu leup 03/87) :      
                                                                                                                                                                                                                                           Pendant que Colas montait  la côté rocheuse, à gauche de la brasserie de longchamps (aujourd’hui carrosserie Spéder rue de Mangombroux) et des carrières
à pic se dressant comme des dolomies au-dessus du petit hameau appelé Ma Campagne  (...) voici, adossée à la montagne, la haute et roses muraille à moellons verts et roses qu'escaladent, dès les premiers beaux jours les sedums,les arabettes et les junaires hygrométriques.

     A sa base, proteste, gronde et se révolte ce qui reste du torrent que happe en amont, près des ormes de la route,un agolina s'effondrant avec grand tapage dans les roches calcaires. Plus loin, l'ancien four à chaux dans les cavités duquel un las d'aller, qui la nuit s’y réfugiait contre le froid , trouva la mort l'avant-dernier hiver, asphyxié par les vapeurs insidieuses de l'acide carbonique.

   
Le quartier connut son heure de gloire le 24 avril 1963, quand le Roi Baudouin 1er et la Reine Fabiola visitèrent Verviers après avoir fait halte à Malmédy.
Arrivant dans leur voiture fermée , ils s'arrêtèrent à l'Horloge (qui avait été spécialement remise en marche pour l'occasion), descendirent de voiture et furent accueillis par un foule considérable  et par les autorités communales de Verviers.

        Après une ovation qui dura plusieurs minutes, les souverains changèrent de voiture, prirent place dans une décapotable et poursuivirent leur visite triomphale dans Verviers.

Bien que située légèrement en dehors du territoire couvert par cet ouvrage, la brasserie de Longchamps mérite bien une citation
            Un autre événement notable y survint le 19 avril 1972, quand une masse de plomb de 3 kilos tomba dans un jardin particulier. Malgré les recherches menées par l'institut d'Astrophysique de l'Université de Liège, son origine ne put être déterminée avec certitude

(la rue de Mangombroux se nommait alors rue de Longchamps)



Un autre événement notable y survint le 19 avril 1972, quand une masse de plomb de 3 kilos tomba dans un jardin particulier. Malgré les recherches menées par l'institut d'Astrophysique de l'Université de Liège, son origine ne put être déterminée avec certitude



LES ENIGMES DE L’HORLOGE

            Le 15 janvier 1991, la pioche des démolisseurs fit disparaître un bâtiment d’aspect étrange qui donnait tout son cachet (et son nom) à un quartier situé à la limite entre Mangombroux et Verviers. 

       La maison de l’Horloge, puisque c’est d’elle qu’il s’agit veillait sur le lieu depuis plus de deux siècles, voir d’avantage car la tradition la faisait remonter au XVIIème…….

        Le bâtiment devait son nom à une grande horloge qui provenait de l’ancienne église des Récollets. Cette église alors occupée par les ateliers de la fabrique Demis, Engler et C° avait subit en 1810 un grave incendie qui n’avait épargné que le clocher. 

       L’architecte qui la reconstruisit avait donc récupéré l’horloge et son mécanisme et la donna en 1861 à un ami M. Fohal qui avait installé sa maison de campagne en Wiony. 

        Le mécanisme de l’horloge fonctionnait avec des poids qui allaient et venaient le long d’une cage en bois descendant jusqu’aux caves du bâtiment. Une cloche sonnait l’heure et la demie, ce qui causait nuisance aux riverains. 

       Les poids furent donc démontés vers 1933.A début 1939, la maison fut achetée par Joseph Cornet qui installa après la guerre sept métiers à tisser qui restèrent en activité jusqu’en 1955. En 1958 une station d’essence s’y installa.

 Cet article doit être mise en relation avec les rues Wiony et du vélodrome (temps jadis n° 50 ).












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