Laines (rue aux)



     L’instauration de la gare-Ouest (1843) avait donné une grande activité aux rues de la Station et de la Tranchée (aujourd’hui rue Peltzer de Clermont) : des entreprises commerciales y voisinaient avec de riches maisons de maîtres. 

    Il était normal qu’une extension se fit vers le Sud, en direction de lu Chic-Chac (place de la Victoire), qui contenait encore tant de terrains libres. 

     Cette extension se fit en deux temps : d’abord jusqu’à la voie terrée ; c’était une impasse. Ensuite, en infléchissant, vers l’Est, le long de la voie ferrée, avec, à droite, un trottoir large, bordé d’arbres, elle aboutit au tunnel, sur le tronçon de la voie ferrée vers la gare Ouest.

     L’impasse se nomma d’abord « impasse Voos » ou « rue Voos ». Elle comptait comme riverains des bureaux, entrepôts, expéditeurs, recherchant la proximité de la gare. 

     En 1874, on y repère des noms qui nous sont encore familiers dans le monde lainier : Hauzeur, Renkin, Dedyn, Paulis, Schwachhofer, Büsch, Coopman, Moxhet, Adolphy, Lamboray, Brunninghausen, etc. 

     On comprend aisément que le Conseil communal, en date du 29 septembre 1861, ait baptisé judicieusement cette artère du nom de « rue aux Laines ».

     La portion vers la Chic-Chac, à gauche, vit construire plusieurs propriétés cossues, entourées de parcs et jardins : château Renkin- Hauzeur, etc.      






Lorsque la Province instaura une école technique provinciale, elle acquit la propriété Grandjean-Hauzeur, et compléta ce bâtiment initial, par d’importantes constructions.




















 petite maison qui faisait le coin au carrefour des rues  aux laines et rue Pelzer de Clermont

















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