Lekeu (rue Guillaume)



   Elle part de la chaussée de Theux, à l’ancienne limite entre Verviers et Heusy, à hauteur de l’avenue Reine Fabiola, et monte vers le Sud, pour atteindre la rue Hodiamont, à hauteur de la rue de la Maison Communale et de l’avenue de Thiervaux. 

   L’Administration communale a commémoré (8 février 1924) un enfant du village en donnant son nom à la rue où il est né le 20 janvier 1870 pour faire une admirable carrière musicale que brisa un trépas prématuré (21 /01/1894) et dont une description plus détaillée figure sous le titre « square Astrid » 


 Les « Jeunesses musicales de Belgique » ont apposé une plaque commémorative sur la maison natale du musicien, portant le n° 14. Il s’agit d’une maison pittoresque en briques avec un perron. L’inscription porte : « Les Jeunesses musicales de Belgique à Guillaume Lekeu, né ici le 20-1-70 et décédé à Angers le 21-1-1894 ». 

  



  Dans cette rue, les anciennes constructions alternent avec les villas modernes ; à son début, se trouvait au commencement du siècle, la propriété de Maurice Couvreur, qui fut morcelée ; une Immobilière y a construit des logements et une percée à l’Ouest rejoint le G.B., le grand magasin construit chaussée de Theux. Heusy. 

Ecole communale. 

 
C’est dans cette rue que se trouvait l’école des garçons ; elle s’appelait d’ailleurs « rue des Ecoles ». Guillaume Lekeu ainsi que ses parents, reposent au nouveau cimetière de Heusy . 

  Enfin, une sympathique sexagénaire, née à Heusy où elle n’a jamais cessé d’habiter, nous livre des souvenirs qui ne lui sont certainement pas personnels, mais sont communs à pas mal de Heusytois de sa génération ; nous citons : « Un tableau resté gravé dans notre mémoire : la montée du « bos » précédant la rentrée de la procession à l’église, au son de la fanfare avec instruments à cuivres, tambours et grosse caisse, tandis que l’on tirait avec un bruit assourdissant les « cauyes ». 

   


   C’était le plus souvent par temps très chaud, quelques nuages orageux sillonnaient le ciel ; les lourdes bannières de velours étaient portées par des hommes robustes ceinturés de cuir où s’adaptait la hampe de la bannière ; les groupes divers au charme coloré, les sonnettes des acolytes, le dais porté par les membres du Conseil de Fabrique et quelques notables de l’endroit, la foule parée de beaux atours qui suivait en chantant ou priant, celle qui peuplait le parcours ; les maisons et les fenêtres ornées. 
- Quelle atmosphère de fête ! ».



1850

1777
a gauche une des dernière bouche d'eau 






avant
après




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