Liege (voie de)



     Partant de l'abbaye de Stavelot , la voie de Liège, où voie de Porallée ou chemin de Verviers (cfr. plan ci dessous ) 





    Le convoie empruntait en parite d'une voie Romaine, elle traversait le village de Spa pour effecteur un premier arrêt au hameau de Vertbuisson.

Une brasserie artisanale y fonctionnait au XVIIIe siècle. Trois potales millésimées datent de cette époque. Situé d’autre part en bordure de la « Porallée » (terre franche située dans une enclave du duché de Luxembourg), Vertbuisson a dû assumer le rôle de poste avancé du marquisat de Franchimont face à la vindicte des porallistes luxembourgeois, jaloux de leurs privilèges de jouissance sur cette terre franche.



       La nécessité de se défendre contre les incursions armées des gens de la vallée a indubitablement conduit les habitants du hameau à se grouper pour mieux se porter secours. 

    Les représailles armées motivées par les contestations des limites de la terre franche ont duré quatre siècles. Ces contestations n’ont pris fin qu’après l’indépendance de la Belgique par un accord de bornage entre les bourgmestres de Remouchamps et de La Reid. Neuf bornes de pierre furent posées à intervalle régulier dans le coupe-feu marquant la limite convenue.

    De plus, le hameau de Vertbuisson se distingue par son homogénéité architecturale. Toutes les anciennes maisons sont construites en moellons de grès et quartzite qui sont les pierres que l’on trouve à même le sol des environs.

   
Le n°311 a conservé le modèle original des maisons traditionnelles du hameau fagnard : murs épais à mortier de sable et de chaux, fenêtres à meneau et encadrement de pierre de taille, tuiles « à torchette » dépourvues d’emboîtement. Elles conservent la chaleur en hiver et la fraîcheur en été. 


  Remarquons le losange cordé, symbole de solidarité, figurant sur la clef de voûte de la remise du n°310 : un seul trait continu refermé en boucle dessine quatre cœurs entrelacés. De cet oasis dans la lande sauvage au bord de la Vecquée ; ( ce tronçon carrossable est ce qui reste de l’ancienne voie de Liège, appelée « Vêquée » ou « Pierreuse Voie », parce qu’empruntée par les évêques de Liège se rendant à l’abbaye de Stavelot) démarre la belle promenade du Ninglinspo,


       
Le passé du hameau de Vertbuisson est marqué par sa situation très spécifique du point de vue de la géographie humaine. Implanté au bord de l’ancienne voie de Liège  dans la partie la plus désertique de son tracé entre la cité des princes-évêques et l’abbaye de Stavelot, il a eu tout naturellement la vocation de relais routier offrant le gîte et le couvert aux voyageurs. 


      



     

    Continuant son chemin,combien de ces lieux dits dont la signification est inconnue et souvent erronée. 

   Ainsi de Theux à Juslenville, le chemin dit des grands prés était jadis une propriété d’un monsieur de Grandpré. 

   A Jevoumont, "lu voye dès molin" était usitée par les habitants de Jevoumont, Hodbomont, Mont, etc.. obligés de faire moudre leurs grains au moulin banal de Spixhe, moyennant une redevance à payer au détenteur du fief dont on parlait déjà en 1412 et disparut en 1793.


   Malheureusement, ces lieux-dits régionaux sont, comme tant d’autres, condamnés à tomber dans l’oubli le plus complet.

           

   


     Passant le hameau de polleur, elle passe à proximité de Verviers, Petit-Rechain pour continuer la route de Liège.


ancienne voie de Liège (Petit-Rechain)













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