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| carrefour Renier Pierre Limbourg |
Né le 25 mai 1843, à Verviers, il fut d’abord instituteur à l’école communale de la Halle (rue Thill-Lorain).
Intelligent, excellent orateur, doué d’un sens social et d’un grand désintéressement, c’est l’amélioration du sort matériel et moral de la classe ouvrière qui mobilisa ses activités.
Il n’avait que vingt ans, lorsqu’il fonda (1864) la « Société des Jeunes Ouvriers » qui, sous sa féconde impulsion, groupait surtout des apprentis, les orientait et leur donnait une formation humaine dans une chaude atmosphère fraternelle, notamment par des cours du soir.
Sur le plan matériel, une caisse d’épargne, un embryon de mutuelle, etc., étaient très appréciés.
En 1900, les Pères Salésiens assurèrent la relève (cfr. rue des Alliés).
Secrétaire de la Conférence de Saint-Vincent de Paul, (1865- 1877), il mène une action pour la suppression du travail des jeunes de moins de douze ans, et écrit à ce sujet un ouvrage de grande actualité pour l’époque (1859), intitulé « la réforme du travail des enfants ».
En 1892, il est appelé à siéger au « Conseil Supérieur du Travail ». Journaliste, il devient rédacteur en chef du « Nouvelliste , le journal catholique qui précéda « Le Courrier ».
Sur le plan politique, il fut parmi les fondateurs du Cercle catholique et siégea au Conseil communal de Verviers de 1896 à 1911. Ardent défenseur de la classe ouvrière, il fut un précurseur de la rénovation sociale.
La mort le frappa à l’âge de soixante-neuf ans, encore en pleine activité (1912).
En 1933, la Société Régionale Verviétoise effectue des constructions sur les terrains de la propriété Grenade, ce qui donna lieu à l’ouverture, entre le sommet de la rue Renier et la rue du Paradis, de deux nouvelles artères qui reçurent le* noms, respectivement, de rue Pierre Limbourg et de place Géron
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| Paradis Pierre Limbourg |
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