Lyciets (rue des)





      La rue Adolphe David devient rue des Lyciets (C.c.V. 14-12-81).




Cet arbuste, originaire des régions méditerranéennes et tropicales, comprend plusieurs variétés ; il est fréquemment utilisé pour constituer des haies de clôture, ce qui était le cas en ce quartier avant son urbanisation ; on trouve aussi le lyciet de barbarie. 

  








   
La rue Adolphe David devient rue des Lyciets (C.c.V. 14-12-81).

    Les travaux débutèrent en 1906, au départ de la future rue Buttgenbach  (nom qu’elle porta d’ailleurs à ses origines) et achevée en 1908. 
                                                         
     C’est une voie transversale qui unit la rue Büttgenbach à la rue Gueury, en coupant la rue Sauvage en son milieu. 


   Lors du lotissement du quartier du Vélodrome, elle reçut l’appellation d’avenue des « Syndicats » (29 mai 1906). 

   Deux ans après (voir Vélodrome ), elle fut dédiée à Adolphe David (22 janvier 1908) qui fut un fabricant de drap, comme plusieurs membres de sa famille, tel que Jean-Nicolas David, à Ensival, célèbre par un prospectus à l’exposition de Trieste (1839) par ses draps « aux deux poissons » extra fins réputés aussi à Londres et en Saxe.

  Appelé à siéger au Conseil communal d’ Ensival en 1847, il en devint le bourgmestre l’année suivante jusqu’en 1855. Industriels, particulièrement à la pointe du progrès, les David sollicitèrent vers 1847 l’autorisation de construire un gazomètre pour alimenter leurs usines d’ Ensival et Francomont ; l’autorisation royale fut accordée le 29 novembre 1849 à un industriel G.C. Emminghaus, pour plusieurs fabricants et le gazomètre fut construit dans un jardin sur les Weines. 

  Adolphe David en fut l’associé quelques temps ; par la suite Aubin et Victor Sauvage acquirent ce gazomètre par une concession de 30 ans. La rue du gazomètre fournit des précisions sur l’implantation du gaz à Verviers.


                   En dehors du chalet du vélodrome, sur sa partie                                     supérieure, cette rue ne se compose que de 3 maisons,                       sur la partie gauche et de jardins, sur la partie droite


La date d’achèvement de ces maisons est indiquée sur le pignon de celle de la famille Dehan 



  Cette rue a reçu la nouvelle dénomination de « rue des Lyciets » 

 Un regret unanime : puisque, pour éviter une double appellation (Pierre et Adolphe), cette rue devait changer de dénomination, un nom était tout indiqué (au lieu de ce bizarre Lyciet ??) celui de l’archéologue érudit, notre collègue Jules Peuteman, historien de la commune d’ Ensival. Espérons qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire.


2016

1850

1779





























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