Mont du moulin

       

      
          Cette artère séculaire escalade le tertre qu’est la place du Marché. Elle doit son nom au moulin qui se trouvait à l’emplacement de l'ancien poste de Police (ancien marché couvert en encore avant marché au beurre). 

     Il était activé par le canal du Moulin (des Usines) et le ruisseau de Sècheval ; c’était le moulin banal de Verviers ou moulin lemaire construit en 1133 remplacé plus tard ,en sécheval rue Trou du Pont par un moulin à farine, incendié en 1552 et remplacé par le moulin de mangombroux. . 

      Le Wirxhas dè Molin fut pavé en 1659. Le quartier différait de sa physionomie contemporaine : une rue du Moulin partait du pont du Moulin vers le pont du Vieil Hôpital ; des escaliers conduisaient à Hôtel de Ville ; l’usine Sirtaine, incendiée, y demeura longtemps en ruine ; le dessus de la rue était le marché au beurre. 

      C’est vers cette rue qu’habitait l’architecte Henry Douha (1755-1829), qui passe pour avoir construit également l’immeuble du vicomte Simonis, rue du Collège, démoli pour ériger les P.T.T. et ouvrir la rue des Sottais ; on lui attribue également la maison de Biolley, en Sommeleville (cfr. cette place), en style Louis XVI. 

    Aujourd’hui, cette voie est carrossable et son côté Nord présente un aspect pittoresque que relève l’immeuble occupé par « Intercom ». 

rue Pont du Moulin

    Contrairement au cas d’autres ponts de la cité, le nom de celui-ci n’a pas survécu : la numérotation de ses riverains est englobée dans celle de « Mont du Moulin ». 

   Il est un des trois ponts du 16e siècle (Sommeleville et Lions) qui, avec celui de Saint-Laurent (17e siècle), enjambaient le canal des Usines, ou plus exactement, le canal du Moulin, puisque, primitivement, c’était sa destination.

   A l’entrée, près du pont, une gracieuse fontaine de la fin du 18e siècle, était ornée d’une branche de chêne des armoiries de Verviers ; une pierre en forme de cône la surmontait. 

   Fin du XIX siècle dernier, on pouvait encore voir tourner l’aube du moulin ; c’est seulement en 1893, qu’il fut actionné par la vapeur; Le canal des Usines fut supprimé en 1906.

    Le moulin (Lemaire, puis Wetzels) fut incendié en 1925 ; en 1926, la Ville fit l’acquisition du terrain pour y édifier un marché couvert. Sur la façade Nord du bâtiment, une plaque nous confirme ces indications : A. et J. Roy, architectes - Beaupain frères, entrepreneurs - 1931 ».

    Enfin, le poste de Police communale y lut transféré (1975) après son départ de la rue du Collège, où l’on procéda à sa démolition pour y construire un grand magasin d'habillement (c&A)

1510: en 3 ) pont-5 ) moulin 1) maison du prince 10 ) cimetiere

1850

             














  Moulin banal 

    Il n’y avait à Verviers qu’un seul moulin et il était banal ; il appartenait au prince et, suivant l'ancien droit féodal, les habitants étaient obligés d'y faire moudre leurs grains, moyennant une certaine redevance, avec défense, sous des peines plus ou moins sévères, de les faire moudre ailleurs.

     La banalité du moulin de Verviers s'étendait sur le territoire de la ville de Verviers et de la communauté d'Ensival. C'était un moulin à eau qui était alimenté par un biez ou canal qui se trouvait à une petite distance de la maison de ville, au pied de la rue du Pont du Moulin, en face, sur la rive gauche se trouvait la maison du meunier.

     Le moulin rentrait dans les attributions de la chambre des comptes du prince qui l'affermait généralement par adjudication publique. Il arrivait souvent que des plaintes s'élevèrent contre le fermier : les boulangers et les brasseurs l'accusaient de négligence, les usiniers qui recevaient la force hydraulique du canal, lui reprochaient de retenir l'eau sans les prévenir et sans tenir compte des nécessités de l'industrie.

     Le fermier était indépendant du magistrat ; celui-ci n'avait pas d'ordre à lui donner. Pour obéir à tous ces inconvénients, le magistrat décida en 1679 de reprendre le moulin pour son propre compte.

       A partir de ce moment et chaque fois que la chose était possible, il prit la ferme ; il était dès lors maître de la situation.

      Le 10 juin 1721, la chambre des comptes louait directement au magistrat pour neuf années moyennant un loyer annuel de 6000 florins et le 17 juin le magistrat le relouait à Nicolas Spirlet pour un terme de 3 ans 

     Plus tard, le magistrat loua le moulin par personne interposée ; c'est dans ces conditions que la location du moulin fut adjugée au bourgmestre Jean-Joseph Dütz en 1741, en 1742 et 1743 ; mais en 1744, à l’insu du magistrat et en son nom personnel, Dütz fit une offre supérieure et fut proclamé adjudicataire.

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     En remontant le temps nous allons nous apercevoir que le site na pas toujours été comme il se présente.

carrefour rue des Rennes pont dè Mölin

     
     Pour se rendre au cimetière ou à l'église St Remacle (place du marché) il fallait emprunter les escaliers  vers le pont du moulin situé sur le canal des usines

sur votre gauche le moulin Lemaire puis Wetzels ou plus communément Moulin Banal,


 

maison du meunier

dernier commerce connu une friterie.

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      Il s'agissait de la seule maison (a gauche en montant) pas moyen de vous rendre sur la place.Il fallait tourner à gauche (après le canal des usines) à hauteur de la maison du prince



 

maison du pince

       

     Après l'annexe de la maison du Prince une série d'escaliers A gauche vous conduisait en face de l'entrée du cimetière

        Par la suite un nouvelle volée d'escaliers fut construite. Elle rejoignait celle ci dessus

boulangerie vu de l'arrière

boulangerie vue de l'avant

marché au beurre puis marché couvert

puis ex commissariat  de police