Nouvelle Montagne (rue de la

côté Verviers




       Avant les fusions, cette rue était « mixte » entre Verviers et Stembert : partant de la rue de la Cité à Verviers, elle monte vers le Nord pour déboucher sur la rue Calamine à Stembert, où ses dernières maisons relevaient de cette commune tandis que la grosse majorité des habitants étaient sur le territoire de Verviers. 

     Elle rappelle l’exploitation de minerai auquel elle doit son nom, tout comme sa voisine « rue Calamine ».

     Elle évoque l’exploitation de minerai assez rare et difficile à traiter.. Vers 1820, un groupe d'hommes d'affaires liégeois et verviétois, comprenant entre autres les fabricants de textile Iwan Simonis et un certain J. Hodson, gendre du maître de forge John Cockerill, obtiennent à Stembert et Verviers une concession de 558 hectares.

     Ils l'apportent à une société créée pour l'exploiter: la Société de la Nouvelle Montagne. En 1831, celle-ci rachètera une petite usine à zinc sise à Prayon. en bord de Meuse, et fondée peu de temps auparavant par deux ouvriers ayant travaillé à l'usine Saint-Léonard, à Liège.

     D'autres concessions de Calamine et de plomb sont accordées dans les années 1828-1830 Mines de fer et de plomb. 


                (Société amonme de la nouvelle montagne )


          Malgré l'entraînement général qui semble porter exclusivement les capitaux sur les actions de» compagnies de chemins de fer, il surgit cependant encore, de temps à autre, quelques entreprises qui présentent des avantages assez réels, assez incontestables pour fixer l'attention de» spéculateurs sérieux.

        Ainsi nous aurons à signaler l'apparition sur la cote officielle de !a bourse de Paris des actions de la " nouvelle montagne", société anonyme qui a été créée par la maison Ivan Simoni de Verviers, au capital de trois millions de francs, pour la fabrication en grand du zinc et du plomb provenant de l’exploitation des mines et concessions d'Engis et de Prayon  et de la nouvelle Montagne â Verviers. 

   



(Le duc d’Aremberg (1785-1861), associé de la maison Iwan Simonis dans la propriété de ces mines, ne pouvant, vu sa qualité de prince souverain d'Al­lemagne, figurer en nom dans une société anonyme, y reste intéressé à titre de simple actionnaire.)



Voir aussi ici



côté stembert








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