Ormes (rue des)

         Conformément à un vœu émis par le Conseil communal de Lambermont, le 23 décembre 1976, à la veille des fusions (1977), la rue d’Ensival est devenue la rue des Ormes (C.c.V. 14-12-81).

      L’orme a des feuilles insérées sur deux rangs qui s’épanouissent à la fin de l’hiver ; il présente une large variété : champêtre, de montagne, de Sibérie.

     Son bois de couleur brunâtre est utilisé pour la fabrication des meubles et le charronnage. Sur toute sa longueur cette route était bordée d’ormes magnifiques qui avait d’ailleurs amené la Commission royale des Monuments et des Sites à classer cette remarquable drève.

    Mais chacun sait que l’orme est très sensible à une maladie. Par sa séance du 12 avril 1946, le Conseil communal dut se résoudre à les faire abattre pour éviter des accidents. 

   A propos du mot « drêve », signalons qu’il n’est pas reconnu par l’Académie ; c’est un belgicisme couramment utilisé dans notre pays, sous la forme « drêve », et « dreef » en flamand, notamment aux environs de Bruxelles.
















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