Pont du Chêne



   Elle part du carrefour des rues de la Concorde, Peltzer-de Clermont, David et Harmonie, franchit la Vesdre, et se termine à la jonction des rues Saucy, Hodimont, de Dison et Spintay. 

   Sa plaque indicatrice est « rue Pont-du-Chêne », si l’on regarde le coin de la rue David, et « rue du Chêne », si l’on se trouve au coin de la rue de l’Harmonie. 

   C’est une rue récente : le 1er janvier 1841, elle devient une « grande voirie » et le péage sur le pont est supprimé. 

   On y voyait le moulin du chêne ou Vandresse et plusieurs fouleries ce bout de rue était déjà assez commercial. 

  Afin d’éviter le détour par l’unique pont sur la Vesdre, ( pont des Récollets), on passait la rivière à gué, sur de grosses pierres En 1829, la Régence organisa un concours entre architectes pour présenter un projet de pont.

31 décembre 1840. —Arrêté rayai qui approuve la suppression du péage établi sur le pont au Chêne à  Verviers.
Léopold, etc. Vu la délibération do conseil communal de Verviers du  11 décembre courant, par laquelle il renonce, à partir du premier Janvier prochain, à la perception d’un péage au passage du pont au Chêne, en cette ville, établi en vertu d'une disposition royale du 10 janvier 1832 ; attendu que, par la délibération du même Jour, ce corps a décidé que ce pont ferait partie de la traverse de l'embranchement de Battice à Theux, route de deuxième classe, n* 15; %

Considérant que notre arrêté de ce jour a approuvé le déplacement de la partie de la traverse de la ville de Verviers qui appartient à l’embranchement précité, que par conséquent le pont au Cbêne fait partie de la grande voirie, et qu'il y a lieu de ne pas imposer une nouvelle charge au roulage, en l'assujettissant au payement du péage dont il s''agit.

  Les architectes Vivroux, peu et fils, l’emportèrent : la première pierre fut posée le 9 mai 1832. L’ouvrage fut terminé l’année suivante. 

  Jusqu’au début de ce siècle, un grand chêne y fut conservé' ce qui engendra le nom de cette artère. Le « quai » du Chêne, sur la rive droite de la Vesdre, est pratiquement inexistant aujourd’hui, puisque la numérotation de maisons englobe cette partie avec la rue du Chêne elle-même.

   L’aspect de cette rue a bien changé: à droite, en montant vers Dison, l’entrée des rues du Canal et du Marteau ne font plus qu’une seule rue, les maison qui les séparaient ayant été démolies. 

    A gauche, un ensemble d’immeubles (dont plusieurs ont un certain cachet) ont disparu, dans le cadre de la construction de la voie de pénétration en notre ville, à partir de la bretelle de l’autoroute


































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