pont (rue du )


    Étonnement du passant  : rue du Pont, et il n’y a pas de cours d'eau. 

 Aussi, pour en comprendre l’histoire, faut-il en suivre le tracé primitif et ses modifications successives. 

 
Elle part du pied du Mont-du-Moulin, parallèle à la rue du Vieil Hôpital, emprunte le tronçon de ce qui deviendra la rue de la Tuilerie, tourne vers le Sud, entre Thier-Mère-Dieu et Sècheval, franchit la voie ferrée, puis tourne vers l’Ouest pour finir rue de Mangombroux. 

 













 
Le pont auquel la rue doit son nom était situé au pied du Thier-Mère-Dieu, pour franchir le ruisseau de Sècheval ; il remonte en 1394 (Guide Gilon) ou tout au moins au 15e siècle ; au 18e siècle, il y avait encore une inscription fixant son érection à 1409. Il n'existe plus depuis plus de cent ans.

   



   Le 26 mai 1892, le tronçon compris entre le Mont-du-Moulin et le Vieil Hôpital, reçut la dénomination de  rue de la Tuilerie .

   
Par le passé récent,l’usine « La Lainière » avait d’importants ateliers dans deux côtés de la rue, réunis par un passage aérien (il s’agit de l’ancienne filature de Grand’Ry, dont il est parlé rue des Fripiers, avec le domicile de Jules de Grand’Ry). 

  


    Pour franchir le chemin de fer, il y eut d’abord un passage à niveau, remplacé, au début du siècle, par une passerelle pour piétons. 

   Actuellement, la voie nouvelle, dite « percée de la Lainière a supprimé la rue des Fripiers et entraîné le voûtement du chemin de fer en prolongement de la place du Palais. 


la lainière


  




Enfin, le tronçon compris entre l’ancienne passerelle et la jonction des rues de Mangombroux et de Heusy, reçut le 14 septembre 1891, la dénomination de «rue Courte-du-Pont ». 

 Il n’y a guère, au coin de la rue du Pont et de Thier-Mère-Dieu, derrière un grillage, clôture d’un jardinet d’une maison en recul, s’élevait une fontaine désaffectée. 

 
Une vasque en pierre et une tête de bronze, analogues à celle du perron, constituent ce pittoresque monument et sont conservées au musée communal ; au 18e siècle, l’eau du ruisseau de Mangombroux coulait à ciel ouvert à l’emplacement du trottoir actuel.

   






   Ce ruisseau fut voûté vers 1820. Cette rue englobe aujourd’hui, dans sa numérotation (N° 29 à 49), à gauche en montant, une ruelle joignant la rue Liguy.

a voir.

































vue fin de la guerre






toujours durant la guerre

à gauche et à droite l' ancienne usine  La Lainière  .








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