Prés (rue des)




  Jadis, chemin champêtre, à peine carrossable, cette voie qui part du pied de la Bouquette en direction de Rouheid, devient assez large dans certains tronçons tandis que pour d’autres un élargissement est prévu par le recul des constructions. 

   Une cabine électrique et la toute moderne résidence Bonaparte, à son début, amorcent les habitations qui y sont construites en grand nombre, diminuant ainsi les prairies limitrophes. 

  De nouvelles rues ont été ouvertes le long de son tracé : chemin du Thier, Verte Voie, Florikosse, pour aboutir au château de Rouheid et à la rue Fontaine-au-Biez. Sa dénomination date du 8 février 1929.







APPELLATION Château Peltzer ou « La petite maison »
LOCALITÉ 4800 Verviers
FAMILLE D'ORIGINE Gaston Peltzer
ÉDIFICATION 1927
STYLE Louis XVI
ARCHITECTE Charles Vivroux
OCCUPANTS ACTUELS M. Georges Peltzer
Suite au décés de mon père Georges Peltzer je suis maintenant le propriétaire du "chateau Peltzer". Je suis le fils de Georges Peltzer et de Helene le Tonnelier de Breteuil. Merci d'en prendre bonne note Bien à vous Jacques Peltzer
AFFECTATION Résidence privée
PROTECTION Bien non classé
Des références Louis XVI pour un petit château sans nom mais pas sans charme.
    Ce petit château sans nom que l’on identifiera par Peltzer pour le différencier de son énorme voisin devenu « L’Eau-Rouge », a été érigé dans un domaine de six hectares. 
    Il était alors en pleine campagne quand Georges Peltzer uni à une baronne de Rossius d’Humain acheta ce bloc de prairies. Les Rossius donnèrent des bourgmestres à Liège au XVIIe siècle. Ils étaient sous l’Ancien Régime et selon les branches, sires de Bellaire, de Eve, de Liboy, de Tharoul, de Jemeppes, de Chevagne, de Tahier, de Méan, de Spalbeck, de Biron  et d’Humain. Gaston Peltzer, fils de Georges, allait construire cette résidence familiale en 1927 après s’être marié en 1926 avec Christiane (des chevaliers) de Menten de Horne, née des œuvres d’Adelin et de Marcelle Pirlot issue d’une famille liégeoise. Les parents Menten résidaient alors à Meerhout, dans le Limbourg. Gaston était aussi propriétaire du château du « Vieux Nivezé » à Spa (détruit).
« Mon père avait acheté à la famille sa partie du domaine soit trois hectares avant de construire sa maison. De telle sorte qu’il était partout chez lui. Il y avait une autre maison à la place de celle-ci. Elle a été démolie, mais il reste un bout de son garage », nous disait Georges Peltzer, fils de Gaston. Notre hôte fut uni d’abord à Mlle Le Tonnelier de Breteuil, famille originaire du Beauvaisis qui donna un secrétaire du roi de France en 1572, eut les honneurs de la cour de Versailles et fut élevée au titre de baron en 1824 par Louis XVIII. Après un divorce, il épousa en secondes noces Mlle Houben. Daniel Peltzer nous disait par ailleurs que dans la famille cet édifice se nomme « La petite maison ». On le comprend vu les différences de tailles.
La bâtisse fut érigée par Charles Vivroux, né en 1890. Il était le fils d’Auguste (1859-1920) qui allait construire un petit château-chalet sur Lambermont à la demande de Robert Zurstrassen marié à Marthe de Selliers de Moranville. Pour sa part, Charles allait dessiner la résidence d’Edouard Zurstrassen, uni à Mlle Nagelmackers, à Heusy. On lui confia celle de Mme Alfred Peltzer (née Sauvage), puis la maison de sa fille (Les Tilleuls), mariée à Marcel Osterrieth (1902-1947) puis en 1948 à Louis Bourgès. Le couple Peltzer-Bourgès habitait par ailleurs au « Relais », dépendance du Neubois , construit par le grand-père de Madame, Edouard Peltzer. Charles Vivroux eut encore à s’occuper des transformations du château du Rouheid, vers Heusy. On lui doit la gare de Malmédy.
Classicisme français
Charles Vivroux s’est, on le voit, inspiré du classicisme français en vogue sous Louis XV et Louis XVI. Cet édifice tient plus du style Louis XVI que de l’autre par la volonté d’opposer des formes arrondies à des éléments géométriques. Le bâtiment s’étire sur cinq travées en longueur et sur trois travées en largeur. Construit en briques et en pierre blanche, il monte sur deux niveaux posés sur un faible soubassement. Les arêtes des façades et les angles des avant-corps sont soulignés par des pilastres à refends. Un large et épais cordon larmier ceinture la maison pour séparer les deux niveaux. Une frise plate précède la toiture. Elle est en pavillon animée de mansardes d’où pointent des lucarnes en anses de paniers et des œils-de-bœuf. Les trois travées centrales vers le parc sont placées en avancée et elles sont précédées d’un perron de quatre degrés. Elles sont limitées par des pilastres à refends qui soutiennent un fronton-pignon débordant.
   Les baies axiales sont en plein cintre et ornées de linteaux moulurés. Les deux autres baies sont surbaissées. Chaque arc est garni d’une clé. Les baies du haut sont assorties de garde-corps en fer forgé et sommées de linteau 

en anse de panier.

On ne visite pas. Des chiens veillent.

























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