Raye (La)




      Ce lieu dit, qui s'applique aux terrains bordant la Vesdre, depuis l’ancien gué de Piri Fouyat jusqu'à la limite entre Ensival et Pepinster   est loin d'offrir une interprétation aisée. 

      Faut-il, en effet, voir dans " raye " l'équivalent de latte, ou tringle, pièce de bois allongée servant a la construction de clôtures ?... 

    L’explication, dans ce cas-ci ne satisfait guère : car on ne conçoit pas qu’un banal morceau de bois ait pu servir a désigner un endroit.
  
    S’il s’agissait d’une raie (ligne ou sillon creusé dans le sol), le Wallon prononcerait râye. et non rèye. Et enfin, si le nom de notre La Raye avait quelque rapport avec celui du village de La Reid (Theux), ne devrait-il pas s’énoncer, lui aussi : èl Ré ?

    Laissons donc à nos philologues le soin de résoudre le problème. Signalons toutefois qu’un terrain parisien proche le Gros Caillou, entre Sainte-Geneviève et Saint-Germain-des-Prés, se nommait jadis la Longue Raie, et que la même appellation se rencontre, notamment, en Seine-et- Oise, en Calvados, etc.
                                                                                                                                                                               



  

    Situé dans l'immense forêt  de l’antique forêt domaniale des princes évêques de Liège ou n'existait que la ferme d'El rèye" non loin du moulin Richel. la route de Pepinster n'était alors qu'un chemin .









Autour de cette ferme s'est peu à peu construit un hameau appelé "hameau de la raye"






A mi-côte de la rive gauche de la Vesdre, et en prolongement de la rue Gérard’Heid, vers l’Ouest, le bois de la Raye, un des survivants de la forêt épiscopale, est contigu à la ligne de chemin de fer ; il con­stitue la limite entre Ensival (Verviers) et Pepinster.

Un pont de ce nom franchit la Vesdre vers l’autre rive : Vovegnez, à Wegnez devenu Pepinster ; il permet de passer d’une rive à l’autre afin d’assurer la communication avec le hameau de la Raye, Bellevue et le Bois.

Un autre pont, celui-là destiné au chemin de fer, porte également le nom de la Raye ; il a été reconstruit après la guerre (1940-45) en pierre et béton.

Nos toponymistes se perdent en conjectures sur le sens de ce nom ; on cite à titre de comparaison la « Longue Raie » à Paris, en Seine et Oise, en Calvados, etc.)








































le gué de Francomont, dont se servaient les Ensivalois allant à Lambermont, Grand-Rechain et les environs, en passant par le Pûri Bwès. 

   On voit encore, sur la rive droite de la Vesdre, la rampe pavée ayant facilité le passage des véhicules. En temps normal, les piétons traversaient l’eau en marchant sur de grosses pierres équarries, qui émergeaient d’une vingtaine de centimètres


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