Sainte - Anne (rue)

crèche du sacré cœur

Elle commence rue de Limbourg et finit rue des Hospices. 



Limbourg

hospice


     

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     Un pont coupait le tracé jusqu’à ce qu’y soit comblé le canal des Usines (1861).

     
      Une tentative (1733) de créer un hôpital qui n’eut pas le succès mérité, fut l’établissement de quelques lits, dans la maison Kaison, pont aux Lions (Grand Bazar), louée pour en faire un hôpital. Une souscription va permettre de construire un hôpital pour les malades (1737) ; il fut érigé en dehors de la porte de Limbourg (1739) et sa chapelle est desservie par les Capucins établis à cette époque rue de Limbourg. 


         


Les capucins, ordre religieux, s’installèrent à Verviers au XVII siècle. Non sans difficulté, ils obtiennent du Prince-Evêque l’autorisation de fonder un couvent en notre ville. , Après la tour Quentin en Sècheval, 

              Ils construisirent dans une prairie en Sommeleville, hors les portes de Limbourg, un couvent adossé aux murs de la cité (1685-1690). Vu l’occupation Française les religieux furent expulsés et le couvent transformé en Usine. La statue de la vierge, placée dans une niche, au côté Est de la place, provient de la façade de l’ancien couvent et par conséquent de la porte 
    
    

     



        A Liège, le prince évêque Ernest de Bavière avait fondé (1660) un hôpital que la population dénommait « Hôpital de Bavière » ou même, simplement « Bavière » ; par assimilation, cette appellation fut donnée au nouvel hôpital. Par la suite (1860-1867), l’hôpital fut agrandi (avec entrée rue Sainte-Anne). 

   


    L’ancien hôpital est devenu l’orphelinat des garçons, antérieurement établi rue Xhavée. 

   
Entre temps (1827-1828), la veuve de Jean-François Biollev, née Marie-Anne Simonis, fit construire la chapelle Saint- Anne, condition qu’elle soit ouverte au public ; d’une salle privée, derrière l’autel, les malades pouvaient ainsi assister aux offices. Auguste-Marié Vivroux fut l’architecte de ce temple qui, après le transfert de l’hôpital, rue Hauzeur de Simony (1891), demeura une chapelle publique jusqu’à ce que l’évêque de Liège le cède à l’Eglise grecque orthodoxe pour y célébrer ses offices à l’intention de la colonie hellénique devenue assez nombreuse en notre ville. 


    

     Pour honorer sa patronne, la donatrice dédia la chapelle à Ste Anne, épouse de St Joachim et mère de la Sainte Vierge ; en France, de nombreuses églises sont consacrées à Ste Anne, telle que : par exemple, Ste Anne d’Auray. L’auteur des plans de cette chapelle est l’architecte Auguste Marie Vivroux, né à Liège en 1795, et décédé à Verviers en 1867, on doit à ce membre éminent de cette dynastie d’architectes de talent, les plans du théâtre de la place Verte et du château des Mazures, à Pepinster, qu’il construisit pour la famille de Biolley, Avant qu’il ne devienne la propriété de la famille Davignon qui compta ministre et ambassadeur réputés. 

 
 En cette même rue, il y avait également la chapelle du Sacré- Cœur, appartenant à Iwan Simonis ; c’était le siège d’un patronage fondé (1862) par Cornélie Simonis, couramment appelée « la grande demoiselle » (1840-1890) qui avait repris la mission de charité de Clary Biolley (décédée en 1862). 

   Le nom de Cornélie Simonis sera également cité « rue des Hospices » par l’orphelinat des filles (qu’elle y ouvrit (1879). La Ville de Verviers projetait ( mais c’est la ville ) la création de la « Résidence Sainte-Anne », comprenant des appartements et studios pour les personnes du troisième âge (80 logements) ; elle sera établie dans le quadrilatère compris entre les rues de Limbourg, Sainte-Anne et Saint-Remacle ; adossée aux établissements Delvaux ; l’ancien bâtiment de l’orphelinat, classé, sera le centre administratif ; une cour publique sera la place Sainte-Anne ; enfin, l’entrée sera rue Saint-Remacle.








    Ancienne Maison de miséricorde, hôpital construit en 1737 à l'initiative des bourgmestres J.-F. Delmotte et H. Godin et du curé N. Hoen, appelé aussi hôpital de Bavière, affecté après 1891 à l'Orphelinat des garçons, aujourd'hui à l'abandon. 

   Bâtiment initial restauré en 1867 par Ch. Thirion, agrandi à l'arrière vers les rues St-Remacle et Ste-Anne, en 1858- 1860 par A.M. Vivroux sur les plans de Th. Fumière et par J. Fraineux en 1867. construction en briques, respectivement â gauche et à droite. de l'aile initiale, d'un établissement de bains et de la chapelle Saint-Anne, tous deux dus à la générosité de M.A. Simonis. veuve J.F. Biolley. A l'exception de la chapelle, bâtiments du XIX* s. aujourd'hui démolis .









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