sauvage (rue)


         


       Située au quartier dit du « Vélodrome » (cfr. ce titre) elle part de la rue de la Cité, en direction de la Houckaye.         

        La rue Sauvage faisait partie, bien avant 1900, du chemin de Polleur qui démarrait en bas de l'actuelle rue de la Paix, se poursuivait par l'actuelle rue Jules Feller ( rue de la Cité) pour remonter par cette future rue Sauvage,vers la Houckaye, le Champs des Oiseaux, la Ferme Modèle vers le dessus de la Bouquette 
      

       Elle reçut la dénomination de rue Sauvage (22 janvier 1908) en souvenir de l’industriel Victor Sauvage qui fut échevin de 1831 à 1843. 


      De plus amples détails sur cette ancienne famille de la région sont donnés sous le titre « Francomont », dans la partie consacrée à Lambermont.










Houckaie
En1950 Jules Peuteman nous précisait 


     Commençant rue de la Cité, en direction Sud-Sud-Est, elle finit au-dessus de la rue de la Houckaie. 

    Sa longueur est de 198 métrés et sa largeur de 5 mètres 50. Ouverte à travers les terrains du ci-devant Vélodrome, son nom lui fut donné par une décision du collège échevinal en date du 22 janvier 1908, pour commémorer le souvenir de Victor Sauvage, industriel notable, échevin de 1831 à 1843.

    Ne pas confonde avec  (impasse ou ruelle SAUVAGE~).

    Nom parfois donné au cul de sac partant de la rue des Weines, entre les numéros 38 et 74 et aboutissant au jardin de feu Mme Léon Sauvage -Zurstrassen. 

Cette ruelle est pavée sur une longueur de 17 metres

















famille sauvage



              Mais un nom va dominer, un siècle durant, l’industrie de Francomont lorsque Aubin-Joseph Sauvage, natif de Dison (1711), époux d’Anne-Marie Collet, prit en location (1768) puis acheta (1772) l’ensemble des propriétés de J.J de Cecil qu’il agrandit par d’autres acquisitions ; fabricant de draps, d’abord à Dison et Hodimont, il donna un remarquable essor à sa fabrique, notamment par une importante fourniture aux armées (1794), que renforcèrent encore après sa mort (1829) ses successeurs : Aubin-Joseph Sauvage-Cornet (1802-1871) et Victor-Nicolas H.J. Sauvage-Kaison (1836-1860) qui, en parallèle à leur activité économique, furent bourgmestres de Lambermont .

              Le « Pont Sauvage » et le thier joignant, du même nom (devenu  thier des Navettes) tout comme la « rue Sauvage », à Ensival, font l’objet d’autres précisions sur cette famille.

               Une place de choix fut également occupée dans l’industrie de Francomont par le fabricant J.N. David ; son rôle est expliqué dans les paragraphes relatifs à la « rue Pierre David ».

             Enfin, tinrent également une place marquante en cet endroit, l’usine  Davignon et la fabrique de  flanelles F. del Marmol.

            Aujourd’hui, en franchissant le pont Sauvage, et en abordant Francomont, on ne trouve plus d’usines mais un endroit paisible, témoin du passé par ses anciennes résidences ; Jules Peuteman qui joignait à son esprit d’érudition, une âme de poète, y voyait une atmosphère de béguinage. Tout comme à Verviers où les industriels avaient leur habitat proche de leur fabrique, la famille Sauvage édifia la demeure en style Louis XVI que l’on admire encore au n°7 ; l’immeuble est classé tout comme l’ensemble de Francomont. Au n°3, une vieille construction, classée également porte à son porche le millésime 1791 et est entourée d’un jardin plein de verdure.


            Enfin, c’est là que résida le constructeur d’automobile Linon


villa Suavage

Propriété Sauvage Francomont ; un auto Linon sort du porche

pont Sauvage voir ICI











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