Snoeck (rue A.)



       Cette artère prolonge la rue Depouhon, à hauteur de la rue Davignon, en direction de la place des Ecoles. 

       Primitivement, elle s’appelait « rue de l’Hospice » ; elle reçut sa nouvelle dénomination par un arrêté du Gouverneur de la Province de Liège en date du 14 décembre 1942. 

       C’était un modeste chemin qui était devenu une rue (1869) à cause de l’hospice voisin et de l’implantation d’usines, telle que celle d’Albert Snoeck (1840-1917), ingénieur et homme d’œuvre, conseiller communal, échevin et bourgmestre de 1887 à 1890.




        Créé en 1857, cet atelier devint, en 1891, les Ateliers Snoeck, s.a. Si cette entreprise eut une solide réputation dans le secteur de la construction des métiers à tisser, on ne peut omettre de rappeler que son titulaire, en collaboration avec Camille Jenatzy, pilote et constructeur, mit au point une auto qui atteignit la vitesse de 92 km à l’heure en 1902.





La Jamais contente
















   La principale activité des établissement était, en outre, les métiers à tisser mais avaient également un département"voitures" 






























LE HOME MATHILDE SNOECK

   Le 4 avril 1954, la C.A.P. d'Ensival inaugurait une "maison de retraite de conception nouvelle dotée d'un maximum de confort, d'un minimum de loyer et d'un parc de toute beauté"(sic). 

    Cet immeuble de 300 m² n'était pas à proprement parler un hospice, mais plutôt un ensemble d'appartements loués à des couples âgés.

    Au rez, on y trouvait un hall, une salle de réunion et de récréation, un groupe sanitaire et le secrétariat de la C.A.P. Le premier et second étage étaient constitués d'une salle de bains et de 12 appartements de 2 chambres disposant de toutes les utilités (Le Jour 04.04.54). 

    Mathilde Snoeck (15.02.1868-24.02.1947), dont le nom est lié à la famille d'industriels longtemps présente à Ensival, avait nourri l'idée de cette heureuse réalisation. 

    A son décès, grâce à sa générosité, la C.A.P. d'Ensival trouva les moyens d'apporter une solution à l'angoisse qui étreignait les couples âgés à l'idée d'être séparés lors d'une admission dans une maison de retraite.

     Lors du décès d'un des époux, le survivant avait la possibilité garantie de continuer à disposer de l'appartement. Cette idée originale fut à l'origine des "résidences services", concept en pleine évolution à l'heure actuelle (eh oui, encore une idée d'origine régionale !). 

    La C.A.P. poursuivit cette idée en aménageant des chambres pour couples à l'hospice même. Le 4 décembre 1972, à l'initiative du groupements de pensionnés de la paroisse, sous les auspices de l'administration communale et de la C.A.P., fut ouvert dans un local du home un atelier pour personnes âgées. Des moniteurs se mirent à la disposition des amateurs tentés par la vannerie, le tissage, les émaux, broderies, bricolages artistiques, etc (Le Jour du 05.12.72).

    Ce bâtiment, qui fut le berceau d'une belle idée jamais été concrétisée sans la générosité de Mme Snoeck, est actuellement en vente, le CPAS de Verviers ne voulant pas supporter la remise aux normes et désirant bénéficier du fruit de la transaction. Ceci cause bien entendu de gros soucis aux locataires encore présents... Que dirait Mathilde Snoeck sur cet épilogue ? 

That is the question !

Montage créé avec bloggif


merci au rédacteur J-P Kirfel




en vrac


bordure de Vesdre .'angle de la grand place    et la rue Albert Snoeck; l'actuel  trou des écoles
  





bolide snoeck









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