David ( rue Pierre )

          
        





     




               Partant de la rue Entre-les-Ponts, elle monte vers l’Ouest et, à hauteur de son prolongement par la rue Nicolas Dubois, elle tourne en épingle à cheveux, pour continuer son ascension où, à hauteur de la rue de la Halte, à l’Est, elle est prolongée par la rue Bellevue.

         Cette dernière est sa jumelle, car leur construction fut décidée à la même date (3 novembre 1900) et c’est aussi le même jour qu’elles reçurent leur dénomination respective (26 juillet 1906).

        La famille David comptant des industriels établis sur le territoire de Lambermont, il était normal qu’une rue rappelle le souvenir du plus célèbre d’entre eux : le bourgmestre de Verviers, Pierre David.

       Sous le titre « fontaine  David »  et « place Verte »  est donnée une biographie de cet illustre concitoyen.

      Entretemps, l’auteur de ces pages a été appelé à rédiger pour la « Biographie nationale de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique », une biographie de Pierre David ; comme celle-ci est plus abondante que le texte du tome I, nous la reproduisons in extenso telle qu’elle a paru au tome 41, fascicule Ier de la dite « Biographie nationale », page 154. (Ets Emile Bruylant, Bruxelles).

        DAVID (Pierre) Industriel, homme politique, né à Verviers le 9 janvier 1771, y décédé le 30 juin 1839.

         Il vécut célibataire avec sa sœur dans une propriété où l’on entrait, par une porte cochère, dans une cour couverte de cailloux de rivière ; la maison était en retrait et comprenait une ferme de 5 hectares y attenante qu’il exploitait lui-même ; elle était située place Verte à Verviers, entre la rue Xhavée et la rue de Rome, à un endroit complètement différent aujourd’hui par suite de la construction de l’église du Sacré-Cœur et du Collège Saint-François-Xavier par les pères Jésuites en 1857 ; c’était d’ailleurs dans une maison de Pierre David que les premiers religieux s’étaient installés en 1855, en attendant la fin des travaux de leur couvent.

       Il était le fils de Pierre David et de son épouse Catherine-Joseph Jacob ; de ce fait il appartenait à l’une de ces familles d’industriels qui, avec les Simonis,les Franquinet, les Biolley, les Grand’Ry, les Hauzeur - et nous en passons - donnèrent une remarquable impulsion à l’industrie drapière Verviétoise des XVIIIe et XIXe siècles.

         En effet, Louis-François Thomassin, chef de division à la préfecture, reçut de l’empereur Napoléon, en 1806, la mission de rédiger un Mémoire statistique du Département de l’Ourthe, qui fut publié en 1879 par les Bibliophiles liégeois. Avec un soin méticuleux, l’auteur dénombre toutes les entreprises classées par genre d’industrie et il cite (1812) Jean-Nicolas David (1772-1813), le frère de Pierre, à Lambermont, qui possède 18 assortiments mécaniques, 120 métiers à drap, 20 à Casimir, occupant 140 tisserands et 54 tondeurs et produisant 5.400 pièces de drap par an.

       Ce document nous apprend aussi qu’à la même époque Pierre David possédait une fabrique de 20 assortiments mécaniques, 14 métiers à drap et 12 à Casimir, occupant 14 tisserands et 6 tondeurs, fabriquant 720 pièces par an.

        En 1838, un prospectus répandu à Trieste vantait « les draps aux deux poissons extra-fins Londres et Saxe de la Maison J.N. David, à Ensival ».

        L’examen des deux millésimes de l’existence de Pierre David (1771-1839) révèle immédiatement qu’il vécut pendant des années particulièrement troublées que traversa notre pays.

        En effet, il est contemporain de la révolution liégeoise en 1789, de l’invasion des armées françaises chassées ensuite par les Autrichiens, eux-mêmes expulsés à leur tour par les Français, de l’annexion à la République française le 15 décembre 1792, de l’Empire avec ses grandeurs et ses servitudes, de la chute de Napoléon, du rattachement de nos provinces aux Pays-Bas en 1815 et enfin de l’indépendance de la Belgique, tant désirée.

       La famille David compte parmi les notables de la cité ; aussi, lorsque le prince-évêque Constantin-François de Hoensbroeck crée en 1792 un règlement militaire pour la Ville de Verviers, le gouverneur de Franchimont, Fr.-Maximilien d’Aspremont-Lynden, appelle-t-il les deux frères à faire partie du corps de police : l’aîné, Pierre, est sous-lieutenant, le cadet, Jean-Nicolas, né en 1772, adjudant ; tous deux sont versés au quartier de la Brassine (c’est-à-dire la brasserie), qui devint la place Verte, et comprenait la rue du Brou et la rue Xha- vée ; ces deux officiers prêtent le serment prévu à cet effet le 20 janvier 1792.

       Dès sa prime jeunesse, il est mêlé à la vie de l’entreprise familiale, une fabrique de draps, où son frère Jean-Nicolas écrivit des rapports sur ses lointains voyages d’affaires, en Argentine notamment, qui sont des modèles du genre par leur précision et leur esprit d’observation et que conserve jalousement sa famille.

       La jeunesse de Pierre est studieuse : cette hérédité d’homme d’affaires lui a tôt fait comprendre les difficultés auxquelles se heurte le commerce international de par la multiplicité des monnaies ; aussi rédige-t-il, en 1789-1794, un minutieux travail intitulé Traité des changes étrangers ou la Banque rendue facile aux principales nations d’Europe.

        Le manuscrit demeura toutefois inédit par suite des modifications que la République française apporta dans les différents systèmes monétaires de l’époque. Mais le caractère de Pierre David le poussait davantage vers la vie publique à un moment où l’art de gouverner subissait une transformation radicale.

         Très jeune, il observe un monde en évolution.

       A la révolution liégeoise (1789), il a dix-huit ans ; il se fait déjà distinguer de ses concitoyens par son ardent patriotisme qui pouvait être à peine comprimé par ses parents.

      Le 7 Germinal an VI (27 mars 1899) les assemblées primaires du canton l’appelèrent au poste d’ofiïeief municipal où il fut installé le 20 avril suivant.

     Sa carrière administrative commence et elle se poursuivra durant quarante ans, à différents postes et sous différents régimes. Le 4 juillet 1800, il est appelé aux fonctions de maire par le préfet du département de l'Ourte (sic), Demouseaux.

     Toutefois, cet homme épris de liberté est indisposé par le gouvernement absolu de Bonaparte et, bien qu’un décret impérial du 18 mars 1808 l’ait continué dans ses fonctions, il en refuse la continuation, malgré les insistances réitérées des autorités supérieures ; il cède le mayorat à Jean-Toussaint Rutten, le 21 septembre 1808.

     Demeuré conseiller, il assume une large part de la gestion communale. L’empereur Napoléon subit les revers que nous apprend l’histoire ; pour Verviers, c’est l’entrée des Alliés le 5 février 1814 ; une « commission d’arrondissement » remplace la sous-préfecture impériale de Malmedy ; Pierre David y siège avec L. Damseaux et Joseph Simonis.

         C’est le rattachement de nos provinces aux Pays-Bas (1815- 1830) ; Pierre David siège au Conseil de Régence. En août-septembre 1830, l’irritation populaire contre le régime hollandais se traduit à Verviers par des désordres ; des immeubles sont pillés et détruits ; c’est la chasse aux Orangistes ou supposés tels.

         Qui peut mieux vaincre l’anarchie que Pierre David appelé aussitôt à la présidence de la commission de sûreté publique ? L’influence qu’il exerçait sur les masses, le respect qu’il inspirait à toutes les classes sociales, les mesures énergiques qu’il sut prendre, conjurèrent le désordre qui commençait déjà à jeter l’épouvante dans la cité (29-30 août).

         Quoi d’étonnant dès lors si les électeurs le nommèrent bourgmestre, charge qu’il va exercer, durant près de dix années (1830- 1839).

         En effet, réélu conseiller en 1836, dans le cadre de la nouvelle organisation communale, un arrêté royal le confirme dans ses fonctions de bourgmestre.

         Nommé membre du Congrès national, lors de la révolution de 1830, il fut un des neuf membres qui votèrent en faveur d’un régime républicain ; plus tard, il vota pour la réunion de nos provinces à la France.

        Il siégea également au conseil provincial. La gestion de Pierre David, en ses différentes fonctions, se place sous le signe de son amour pour sa ville natale et celui du respect de ses concitoyens.

       Son esprit d’homme d’affaires est transposé dans la gestion communale : il rend les dépenses plus efficaces pour le bien commun ; son désintéressement lui fit refuser tout émolument relatif à ses fonctions ; les bureaux de l’administration sont modernisés ; il crée un service de pompiers, ce qui constitue une innovation pour l’époque ; le cimetière qui se trouvait à côté de l’église est désaffecté et remplacé en 1817, par une nécropole située en dehors de l’agglomération.

      Un petit fait traduit son caractère consciencieux : en 1806, un voyage de trois mois l'éloignant de la ville, il rédige à l’intention de son collègue J.Fr. Biolley, qui assure l’intérim, un mémoire en 11 articles où il consigne ses préoccupations.

      Epris de liberté et de justice, il s’oppose à l’expulsion des religieuses sépulchrines et à la vente des cloches des églises.

       Précurseur en urbanisme, il fait planter 53 tilleuls à la promenade des Récollets, procurant ainsi une ombre bienfaisante à ses concitoyens.

        Il favorisa, en 1808, la généreuse initiative des industriels Biolley et Simonis qui firent construire les premiers logements ouvriers loués par les Hospices à des prix modiques ; ces bâtiments existent encore aujourd’hui. Il fut à la base de la création d’établissements de bienfaisance et d’instruction.

       Par une innovation qui confirme son esprit démocratique, il rendit publiques les délibérations de la municipalité et fit apposer au fronton de l’hôtel de ville l’inscription qui y figure encore aujourd’hui « Publicité sauvegarde du peuple ».

        Par son opiniâtreté, il triompha des réticences de l’administration des Ponts et Chaussées : un seul pont franchissait la Vesdre, celui des Récollets ; le centre de la ville était ainsi séparé de Hodimont, commune industrielle en développement ; on franchissait la rivière sur un gué de grosses pierres ; dès 1829, un concours est organisé entre architectes et enfin Pierre David eut le plaisir de poser la première pierre le 9 mai 1832.

       C’est à lui qu’échut l’honneur de recevoir le roi Léopold Ier et la reine Louise-Marie, lors de leur visite à Verviers en 1833. La popularité de Pierre David est extraordinaire : en 1834, on organise une sérénade pour son anniversaire, en face de son domicile, place Verte, derrière le théâtre de l’époque.

       L’alimentation de la population suscitant certaines difficultés en matière de mouture du grain, il est le promoteur d’un mémoire adressé au roi Guillaume de Hollande.

       Ces quelques lignes du Commissaire d’arrondissement M. Lardinois, dans son éloge funèbre, résument parfaitement ce que nous venons de tenter de décrire : « les événements politiques pouvaient amener des changements de situation ; ils n’avaient aucune influence sur les principes de liberté et d’égalité que professait M. David.

       Aimant le peuple, protégeant l’ouvrier, dévoué à tous, jamais on ne l’a vu abandonner le faible pour plaire au puissant ». Un accident mit fin brutalement à la vie de cet homme de bien : sa résidence comprenait un fenil ; le matin du 30 juin 1839, Pierre David s’y rendit afin d’ouvrir une porte pour aérer le foin ; un malencontreux hasard voulut que les gonds de cette nouvelle porte fussent trop petits pour la pesanteur ; de plus, la pluie en avait gonflé le bois si bien que, sous la poussée du maïeur, porte et gonds se détachèrent vers l’extérieur entraînant le malheureux dans cette chute ; sa tête fut broyée et la mort instantanée.


       Cette fin imprévue et la popularité du défunt suscitèrent le plus grand émoi dans la cité ; le conseil de Régence se réunit d’urgence pour arrêter les mesures à prendre pour l’enterrement ; la foule se presse à la mortuaire où Charles Warnotte (né en 1783 qui devait lui succéder en qualité de bourgmestre le 11 janvier 1840) a dit un dernier adieu au nom de la Régence qu’il préside.

       La Régence recommande aux industriels de libérer leurs ouvriers dès 16 heures, afin de leur permettre d’assister aux funérailles qui vont se dérouler le mardi 2 juillet.l’hôtel de ville, une foule attristée qui suit le corbillard ou le regarde passer avec respect, sur un itinéraire qui aboutit au cimetière.

         C’est la bénédiction de la tombe et les discours du docteur Alex-Simon Lejeune, conseiller de la Régence, Lardinois, commissaire de district, Laurent Hauzeur, conseiller et Beaurang, blessé et décoré des journées de Septembre ; tous redisent les mérites du défunt. Un fait est frappant, il est rare, lors du décès d’un homme politique de trouver l’unanimité dans les éloges ; souvent ils varient suivant les tendances de l’orateur ou du rédacteur ; Verviers comptait à cette époque trois quotidiens : le Journal de Verviers était l’organe des libéraux doctrinaires ; le Nouvelliste défendait des opinions religieuses plus conservatrices et enfin le Franchimontois s’avérait progressiste, avec une petite tendance républicaine.

        Tous trois, indistinctement, louent le magistrat paternel, soulignent sa modestie et son désintéressement et voient dans sa conduite une leçon pour ses successeurs.

        Dès le décès de Pierre David, les autorités communales décidèrent d’élever un monument en son honneur et, en accord avec sa famille, prélevèrent son cœur par les soins des chirurgiens Grégoire Chapuis, Alexandre Bouchez et Charles Lamberty, en présence des conseillers Alex-Simon Lejeune et Laurent Hauzeur, suivant un constat daté du 7 juillet 1839.

        Le curé de Notre-Dame, M. Meunier, rédigea pour les obsèques le chronogramme : VerVIensils CIVItas trlstls ConsULIDaVID Dire sUbLato.

         En 1839 également, le Conseil communal prit la décision de confier à un sculpteur et peintre la mission de reproduire les traits du défunt.

         Le monument en l’honneur de Pierre David, dont l’érection avait été décidée au lendemain de sa mort, ne fut exécuté que qua¬rante-quatre ans après ; en effet, c’est le 25 juin 1883 que l’on inaugura cette fontaine sur la place Verte ; un buste du maïeur surplombe ls vasques ; c’est l’œuvre du talentueux sculpteur Clément Vivroux (1831-1896) et porte l’inscription :

« à Pierre David : 1771-1839, ses concitoyens,
Officier municipal 1799
; maire 1800-1808 ;
Conseiller de Régence 1815-1830
; Qui consacra 40 ans de sa vie au service public.

         Bourgmestre 1830-1839 ; Membre du Congrès national 1831. C’est la levée du corps à la mortuaire, l’office religieux en l’église Notre-Dame des Récollets, un arrêt du cortège funèbre face à Dès les premières années qui suivirent la création des chemins de fer, l’usage voulait que l’on donnât des noms aux locomotives, comme cela se fait encore pour les bateaux, les chalands ; c’est ainsi que l’une de ces machines reçut, en 1843, le nom de Pierre David, tout comme d’autres locomotives reçurent le nom d’autres Verviétois du monde politique, industriel ou militaire : Iwan Simonis, Général Jardon, J.L. Bonjean.

       Afin de perpétuer le souvenir de son maïeur, la Ville de Verviers songea d’abord à donner son nom au pont dont l’érection était due à son opiniâtreté, mais, pour des raisons que l’on ignore, ce pont fut dénommé pont du Chêne ; par contre la rue de la Régence vit modifier sa dénomination en rue David ; cette artère prenait en effet de l’importance du fait de l’implantation des usines Peltzer & Lieutenant et de la création de la gare-Ouest en 1843.

        Si Pierre David, mourant célibataire, ne laissa pas de postérité, son patronyme et son prénom qu’il avait tant illustrés, subsistèrent dans les générations issues de son frère Jean-Nicolas.

       En effet, le chevalier Pierre David, de Stavelot, né le 19 novembre 1872, fut, entre les deux guerres, membre de la Chambre des représentants et sénateur de l’arrondissement de Verviers, où il laissa le souvenir d’un parlementaire affable et compétent et son fils, également chevalier Pierre David, fut un juge de paix très apprécié au canton de Spa.

      On aura lu que, dès le tragique décès, le Conseil communal prit les mesures adéquates pour assurer à la postérité le souvenir des traits du défunt ; outre le monument qui vient d’être décrit, on retiendra les œuvres suivantes :

        Après que les docteurs Chapuis et Bouchez eurent mis dans leur position naturelle les os fracturés du visage, Delbove prit un moule de la tête du défunt ; ce masque mortuaire est conservé au Musée de Verviers ; le peintre Laurent Olivier (1808-1857) fut chargé d’exécuter un portrait à placer à l’hôtel de ville ; ce tableau se trouve aujourd’hui au Musée de Verviers ; un buste (qui fut encore tout récemment dans la salle des mariages à l’hôtel de ville) est l’œuvre de B. Delbove, sculpteur bruxellois, et se trouve actuellement dans les locaux de l’Administration communale ; Jean-François Xhoffer (1794-1874) industriel à Verviers et littérateur wallon fut aussi sculpteur à ses heures ; il exécuta un buste de Pierre David ; une médaille en bronze à l’effigie du bourgmestre sera offerte à chaque souscripteur dont la liste est lancée par le Conseil communal le 5 juillet 1839 ; Th. Doyen se fit confier l’exécution d’un portrait destiné à être reproduit par la lithographie et diffusé au profit des indigents (1839) ; le bourgmestre y apparaît sur son lit de mort. C’est l’œuvre de Sulhé et Polcké. 






















voir aussi fontaine David Place Verte

ancienne rue David renommée Lucien Defays



       La famille David du château David dit Château Eulenburg à Moresnet. Aussi loin que nous avons pu remonter, la famille David avait toujours habité dans le hameau de Francomont, sur la commune de Lambermont, près de Verviers.




















                La maison familiale se trouve toujours dans cette impasse, un peu à l'écart, au bord de la Vesdre. A l'origine, le bâtiment comportait cinq corps. Deux furent ajoutés par la suite. 

             Aux briques en escalier inversé dans le haut de la façade typiques, on reconnaît la technique de construction du XVIIIe siècle. Sur le côté, un parc entouré d'un haut mur souligne la richesse des anciens propriétaires. Le couple composé de Pierre David et de Catharina Jakob, qui sont probablement nés dans les années 1740-1750, donna naissance, le 9 janvier 1771 , à un fils que l'on baptisa Pierre et qui joua un rôle important en politique et dans les affaires.

              Le registre paroissial contient ensuite la mention suivante datée de 1772. 

 "Anno Domini 1772, Julius 16. Joannes Nicolaus, filius legitimus Petri David et Catharinae Jacob qui matrimonium contraxerunt in parochia Verviensis patria et diocesis Leodiensis suscipientibus Joanne Nicolao Jacob et Michelte Joseph Servati"

          C'est le second garçon de ce couple, baptisé du nom de Jean Nicolas, qui représente le point de départ du présent compte-rendu. Il épousa une certaine Anne Elisabeth Pirard. A la date de leur mariage, les époux totalisaient tout juste 36 années à eux deux ! Par contre, ils disposaient déjà d'une très grande fortune. 

         En plus d'une usine de draps, ils possédaient en effet le domaine Tribomont, le Château Sclassin (dans le pays de Herve) et une série de fermes dans la région. Ils possédaient également des parts dans diverses mines de charbon de la région liégeoise, notamment dans La Grande Bacnure, Espérance et Bonne fortune, Kessales et Le Bonnier, ce qui donne une idée de la fortune familiale. 

       Madame David, née Pirard, donna 10 enfants à son mari. Ce dernier mourut dans la force de l'âge le 9/6/1813 à Lambermont. Son épouse poursuivit les affaires. On ne sait pas quand elle est décédée. Un des fils de ce couple, Victor Joseph, né le 7/8/1808 à Francomont (Lambermont), choisit de s'établir à Gospinal, un domaine qui avait probablement toujours appartenu à la famille. Il épousa le 30.9.1841 une certaine Ponty Marguerite, Hubertine, née le 12/7/1810 à Ensival.













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